Pop’letter – JO à Tahiti, Hunger Games et Grand Prix, le récapitulatif de la semaine du Poulpe !

Pop’letter – JO à Tahiti, Hunger Games et Grand Prix, le récapitulatif de la semaine du Poulpe !

Bonjour à tous et à toutes chers abonné.e.s,

Pour ceux et celles d’entre vous qui aurez manqué les actus de la semaine, pas de panique ! On refait un point dessus dans cette newsletter. 

En passant par la sortie du nouveau Hunger Games, la collecte de sang à l’université ou encore les polémiques sur le grand prix de Las Vegas, nous vous avons concocté des articles inédits. Alors jetez un coup d’œil par ici pour en savoir plus !

 

Epreuve de surf des JO à Tahiti : mensonge sur mensonge ? 

Alors que les Jeux Olympiques 2024 arrivent à grands pas, les infrastructures prévues pour la compétition commencent à être mises en place. Et ça ne réjouit pas tout le monde.

A Teahupo’o, commune hôte pour les épreuves de surf à Tahiti, cela fait des mois que la population se mobilise. Un projet de construction d’une tour en aluminium avait été annoncée par le Comité d’Organisation des JO. Une infrastructure qui pourrait considérablement impacter la biodiversité marine, pour en savoir plus à ce sujet, cliquez ici.

Au vu des revendications et contestations mondiales quant à ce projet, une décision d’allègement de la tour a été annoncée. Celle-ci, dont le poids prévu jusque-là était de 14 tonnes, devrait être réduit à 9 tonnes. De même pour sa superficie dont on prévoit une diminution de 50m2. En prenant de telles mesures, le Comité d’Organisation des JO affirme réduire la profondeur de forage des fondations, et, avec l’aide d’outils mieux adaptés, ne présenter aucun risque pour les coraux. Une décision soutenue par Moetai Brotherson, président de la Polynésie française qui assure que c’est « la meilleure des solutions ». Grâce à cette tour plus sobre, la faune et flore marine ne seraient aucunement impactées.

Mais si certains sont soulagés face à ces nouvelles mesures proposées, d’autres n’y croient pas. Le célèbre surfeur Matahi Drollet, qui s’était déjà exprimé via son compte Instagram le 17 octobre dernier, a partagé, ce dimanche, une nouvelle vidéo dans laquelle il remet en question ce projet d’allègement de la tour. Face caméra, il affirme : « Ils nous ont menti ». Selon certains locaux, ce projet « d’allègement » de la tour ne changerait rien à l’impact que la construction aura sur les coraux. Le surfeur professionnel dénonce alors les cachotteries et le refus de s’exprimer de la part des organisateurs. Il dit : « Certaines personnes nous disent même qu’ils n’ont pas le droit de parler à ce sujet. Êtes-vous en train de nous cacher quelque chose ? ». Matahi revient à nouveau sur l’importance de ces coraux pour l’ensemble la biodiversité marine : il faut à tout prix les protéger. Rappelons que cette tour, construite pour seulement 4 jours de compétition, impacterait aussi fortement les poissons vivant dans le lagon. Cette infrastructure pourrait malheureusement avoir des conséquences irrémédiables pour l’environnement.

Crédits photo : Pexels – Pixabay

 

Dans la semaine…

 

Lundi –

Alors qu’on pensait que les gens avaient enfin compris que la pollution de la planète, c’était VRAIMENT grave, il semblerait que nos gouvernements européens aient raté l’info puisqu’ils renouvellent l’usage du glyphosate pour 10 ans de plus. Afin d’en savoir plus sur cette décision, nous vous invitons à consulter l’article juste ici.

Mardi –

Plus de 10 ans après la sortie du premier volet Hunger Games en 2012, la saga incontournable revient sur les écrans. Pour entrer dans les coulisses d’un des films les plus attendus de l’année, il vous suffit de cliquer ici.

Mercredi –

Si vous aussi les délires de sectes bizarres ça vous fait flipper, allez jeter un coup d’oeil sur notre site,  pour découvrir les mesures mises en places par notre gouvernement afin d’éviter leur propagation au sein de la société.

Jeudi  –

Le poulpe à pris des vacances ce jeudi !

Vendredi –

Chaque année a lieu une collecte de sang sur le campus des universités de Pessac. L’occasion pour les étudiants de se sentir utile en sauvant des vies après un looong cours en amphi. Retrouvez les détails de l’événement ici.

Samedi –

Vendredi dernier, le poulpe vous a emmené à Las Vegas, dans une course pour la victoire. Zoom sur les polémiques et le déroulé (un peu chaotique) du Grand Prix, sur notre site.

Dimanche –

Quand les actualités de la semaine sont un peu trop lourdes à digérer, le DicoPop est toujours là pour y ajouter un peu de second degré. Alors venez vous taper une barre avec votre alphabet préféré en cliquant ici.

 

Un coup de nos trois cœurs

Yasmina Khadra, auteur algérien, est naît le 10 janvier 1955 à Kenadsa, une ville située dans l’actuel Sahara algérien. Dès son enfance, l’auteur baigne dans une atmosphère révolutionnaire : son père est officier de l’armée de libération nationale algérienne. A ses neuf ans, il entrera à l’école des cadets afin d’être formé comme officier et il servira son pays au sein de l’armée pendant 25 ans.

Yasmina Khadra est une figure importante de la guerre civile algérienne. Dans les années 1990,  il est l’un des principaux responsables de la lutte contre les groupes islamiques tels que l’AIS (Armée islamique du Salut) et le GIA (Groupe islamique Armé).

L’auteur finira par prendre sa retraite afin de se consacrer à l’écriture.

De son vrai nom Mohammed Moulessehoul, il écrit plusieurs ouvrages sous différents pseudonymes. C’est en 1997, qu’il publie pour la première fois sous le nom de Yasmina Khadra à l’occasion de la sortie de son roman intitulé « Morituri ». Ce pseudonyme correspond en réalité à l’association des deux prénoms de son épouse. Lors d’une interview, il avait affirmé : « Mon épouse m’a soutenu et m’a permis de surmonter toutes les épreuves qui ont jalonné ma vie. En portant ses prénoms comme des lauriers,  c’est ma façon de lui rester redevable. Sans elle, j’aurais abandonné ».

Son roman publié en 2008, « Ce que le jour doit à la nuit » est un récit de l’Algérie entre les années 1930 et 1963. Le roman s’ouvre au sein d’un pays colonisé dans lequel on y suit le parcours d’un jeune Algérien, nommé Younes, de ses 10 ans jusqu’à son vieil âge.

Le roman débute alors que notre protagoniste connaît une enfance paisible dans une famille aimante, dont le père possède de nombreux champs de maïs. Mais une nuit, tout part en fumée. Les récoltes sont brûlées, les champs saccagés. La famille est obligée de tout abandonner et de partir se réfugier dans la ville d’Oran, à la recherche d’un nouveau départ.

Le roman va prendre à partir de là, une tournure bien plus difficile. Younes et sa famille se retrouvent à vivre dans la misère, si bien que le jeune garçon sera confié à son oncle, ses parents étant conscients qu’ils ne pourront lui offrir aucun avenir.

C’est de cette façon que l’éducation de Younes sera faite, à la façon des blancs. Il va grandir entouré de petits Français,  dans sa bande copains, il est le seul Algérien. Cela va justement devenir la particularité de notre personnage qui ne rentre pas dans les cases, il est partagé entre ses origines algériennes et son éducation française.

Alors qu’une lutte pour l’indépendance se créée en Algérie, Yasmina Khadra nous livre dans ce roman un personnage pacifiste, qui refuse de prendre part à cette guerre dans laquelle il ne sait pas de quel côté se ranger.

 

Un récit fort et émouvant qui donnera la chair de poule à vos tentacules !

 

Crédits photo : Editions Pocket 

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