Pop’Letter – Uber Shit, du poison dans l’eau, du rugby, les voitures électriques et un parfait inconnu, la cohérence a disparu dans le récap de cette semaine

Pop’Letter – Uber Shit, du poison dans l’eau, du rugby, les voitures électriques et un parfait inconnu, la cohérence a disparu dans le récap de cette semaine

Un blocus à la fac? Des vacances avant l’heure honnêtement. Et puis l’extrême droite n’a pas été élu en Allemagne. De quoi se réjouir, sauf pour Kanye West et Elon Musk visiblement. Cela vous donne toutes les raisons de lire la Newsletter de cette semaine. 

Élections anticipées allemandes : Une décadence majeure pour la gauche 

©Instagram @CDU

Les résultats des récentes élections fédérales allemandes de février 2025 marquent un séisme politique qui redessine l’équilibre traditionnel du pays. Alors que la gauche représentée par le SPD (parti social démocrate), pilier historique de la vie politique allemande, s’effondre, l’extrême droite (AfD) réalise une percée sans précédent. Le parti conservateur CDU/CSU (l’union chrétienne démocrate) remporte l’élection, plaçant Friedrich Merz en position pour devenir le prochain chancelier. Ce bouleversement témoigne d’un profond changement dans les attentes et les inquiétudes de la population.

La montée fulgurante de l’extrême droite

Avec 20,8 % des suffrages, l‘Alternative pour l’Allemagne (AfD) confirme sa progression et devient la deuxième force politique du pays. Ce score reflète un glissement notable vers des positions radicales, porté par un électorat en quête de réponses face aux crises multiples que traverse l’Allemagne. Les débats autour de l’immigration, de l‘identité nationale et de la souveraineté européenne ont largement alimenté cette ascension. L’AfD a su capter un mécontentement grandissant, notamment dans les régions de l’Est, où les difficultés économiques persistent. Cette montée en puissance de l’AfD inquiète. Pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, un parti extrême se rapproche des sphères du pouvoir. La stratégie de l’AfD, axée sur la critique virulente des institutions européennes et la dénonciation d’une politique migratoire jugée trop laxiste, a trouvé un écho puissant.

La victoire des conservateurs et l’ascension probable de Friedrich Merz

En tête avec 28,5 % des voix, la coalition conservatrice CDU/CSU s’impose comme la principale force politique. Friedrich Merz, leader de la CDU, devrait logiquement succéder à Olaf Scholz au poste de chancelier. Sa ligne politique, plus droitière et marquée par une volonté de rigueur budgétaire et de fermeté sur les questions de sécurité et d’immigration, a séduit un électorat inquiet face aux transformations socio-économiques du pays. Merz envisage de former une coalition stable, probablement avec le Parti social-démocrate (SPD), malgré les scores historiquement bas de ce dernier. Le SPD, avec seulement 16,4 % des suffrages, paye le prix de politiques jugées inefficaces et d’une incapacité à répondre aux attentes populaires. 

Les raisons du déclin de la gauche

La chute de la gauche allemande trouve ses racines dans plusieurs facteurs profonds. Avec une crise économique persistante, l’inflation galopante et la hausse du coût de la vie ont érodé la confiance envers les partis traditionnels. Perçu comme incapable de proposer des solutions concrètes, il a vu son électorat se tourner vers des formations proposant des mesures plus radicales. La gauche souffre de profondes dissensions, avec une dispersion des voix entre le SPD, les Verts et Die Linke. Cette fragmentation affaiblit leur capacité à présenter un front uni et cohérent face aux défis actuels. Olaf Scholz avait notamment perdu la confiance des Verts en rouvrant lors de la crise énergétique des usines de charbon après qu’il ait définitivement fermé toutes les centrales nucléaires. Les thématiques portées par la gauche, souvent centrées sur des questions environnementales ou sociétales, apparaissent déconnectées des préoccupations immédiates de nombreux citoyens, comme le pouvoir d’achat ou la sécurité.

Ce bouleversement politique révèle une Allemagne en pleine mutation, où les repères traditionnels vacillent face à des crises multiples. La gauche, pour retrouver sa place, devra se réinventer et proposer un projet capable de répondre aux attentes d’une population en quête de stabilité et de réponses concrètes.

Dans la semaine… 

Lundi – 

Un teasing merveilleux sur la folle année de Formule 1 qui nous attend avec notamment Lewis Hamilton chez Ferrari et 6 nouveaux pilotes. Pour tout savoir rendez-vous ici.

Mardi –

Ah la cérémonie des Césars… J’attends toujours ma récompense pour le fiasco, une nouvelle fois, de ma Saint-Valentin. En attendant, si vous voulez tout savoir sur la cérémonie, c’est juste ici.

Mercredi – 

Peut-on faire le parallèle entre le PFAS, poison invisible et l’amour ? J’en sais rien mais si vous voulez tout savoir sur ces molécules invisibles, c’est juste ici

Jeudi – 

Après Uber Bagarre, on a le droit à Uber shit et Uber coke. Franchement, nos chômeurs ont du talent… Pour tout savoir sur cette “nouvelle appli”, c’est ici que ça se passe.

Vendredi – 

On a parlé Formule 1 et maintenant voitures électriques. “Ma foi, c’est plutôt antithétique”, vous diront les fans d’automobiles. Si vous voulez savoir si ces voitures plaisent toujours autant, c’est par ici

Samedi – 

Un film sur Bob Dylan? Ça tombe bien je ne sais pas qui c’est (me frappez pas s’il vous plaît). En attendant, pour tout savoir d’un parfait inconnu c’est à lire ici.

Dimanche – 

Veni, vidi, vici ! Ah mince, c’était pas l’article sur l’humiliation infligée à l’Italie lors des 6 Nations? Par contre, pour tout savoir sur la preview du choc qui a eu lieu entre l’UBB et l’ASM que notre pôle podcast a commenté, c’est par là.

La Renaissance d’Antony au Real Bétis : De Manchester à Séville, le Réveil d’un Talent

Après une période tumultueuse à Manchester United, où Antony Matheus dos Santos peinait à justifier les 95 millions d’euros investis pour son transfert, l’ailier brésilien a trouvé refuge en Andalousie. Prêté au Real Betis en janvier 2025, Antony a rapidement retrouvé des couleurs sous la houlette de Manuel Pellegrini.

À Old Trafford, Antony a souvent été critiqué pour son manque d’efficacité, avec seulement 12 buts et 5 passes décisives en 96 apparitions. Son adaptation au football anglais semblait laborieuse, et les critiques fusaient quant à son rendement sur le terrain. Loin de son Brésil natal, le joueur de 25 ans cherchait désespérément à retrouver confiance et régularité.

La Révélation Sévillane

©Instagram @antony00

Le 25 janvier 2025, Antony est prêté au Real Bétis jusqu’à la fin de la saison. Dès son premier match contre l’Athletic Bilbao le 2 février, il se distingue en provoquant un but, contribuant à un match nul 2-2. Cette performance lui vaut le titre d’homme du match. Il enchaîne ensuite avec un premier but lors d’une défaite 3-2 face au Celta Vigo le 9 février. Le 13 février, en Conférence League, il marque un superbe but de l’extérieur de la surface contre Gent, plaçant le Bétis en position favorable pour les phases finales. Trois jours plus tard, il inscrit son deuxième but en Liga contre la Real Sociedad et offre une passe décisive à Marc Roca lors d’une victoire 3-0. Ces performances lui valent une nomination pour le titre de Joueur du Mois en Liga pour le mois de février, aux côtés de Kylian Mbappé. 

En seulement quatre apparitions avec le Real Betis, Antony a marqué 3 buts et délivré 1 passe décisive. Cette efficacité retrouvée contraste fortement avec ses statistiques à Manchester United et témoigne de son adaptation rapide au système de jeu offensif prôné par Pellegrini. Son influence sur le terrain est indéniable, et son entente avec des joueurs comme Isco et Marc Roca dynamise l’attaque sévillane.

Quel avenir pour le brésilien?

Les performances d’Antony n’ont pas échappé aux recruteurs européens. Le Real Betis, satisfait de son apport, envisage de prolonger son aventure en Andalousie. Le directeur général du club, Ramón Alarcón, a exprimé son optimisme quant à la possibilité de conserver le Brésilien au-delà de son prêt initial. Cependant, aucune option d’achat n’a été incluse dans l’accord avec Manchester United, rendant les négociations futures incertaines

Antony, de son côté, semble épanoui sous le soleil sévillan. Il a récemment confié : « Je me suis retrouvé. Quand on est heureux, quand on travaille avec bonheur, les choses arrivent naturellement. » 

Cette renaissance pourrait bien marquer un tournant décisif dans sa carrière, et les prochains mois seront déterminants pour son avenir professionnel.

 

Liam Ray

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