Tournois Wurit : une semaine à fond les ballons 

Tournois Wurit : une semaine à fond les ballons 

Du 21 septembre au 28 septembre, se tenait sur les complexes sportifs de Pessac, le tournoi universitaire mondial de rugby. Au programme, 6 équipes masculines de rugby à  XV et 6 équipes féminines à VII se sont affrontées. Retour sur une semaine en plein cœur de l’ovalie

Chistera, mêlée, drop, ces mots sont peut être inconnus de votre vocabulaire, mais ils font partie intégrante du jargon du rugby. Sport qui met en haleine plusieurs millions de spectateurs grâce à la coupe du monde débutée le 8 septembre. Toutefois, ce sport aux règles complexes n’est pas toujours facile à comprendre.

 

Un sport complexe qui évolue au fur et à mesure 

Durant le tournoi, deux types de jeux au rugby ont été mis en avant. Le rugby à XV représenté par les équipes masculines, et le rugby à VII, par les féminines. Le but reste malgré tout le même : mettre le plus d’essais et de transformations en un temps délimité. La grosse différence se passe sur les terrains. En effet sur un match de rugby à VII, il n’y a que 7 joueurs. C’est moitié moins que pour le rugby à XV.

Pour le tournoi, on a assisté à des matchs de 40 minutes pour les masculins et 14 min pour les féminines. En temps normal, un match de rugby à XV dure 80 minutes (2×40 minutes).

Chaque année, de nouvelles règles font leur apparition. La nouvelle règle de cette année par exemple, est le bunker. C’est une règle qui concerne les arbitres, mais qui peut faire une grande différence pour les équipes qui se défient sur le terrain. Elle permet au bout de 8 min de sortie d’un joueur de transformer un carton jaune en carton rouge, après qu’un arbitre vidéo ai analysé la faute. Si le carton reste jaune, le joueur reste « au frigo » pendant 2 min. S’il devient rouge, le joueur est exclu jusqu’à la fin du match. Règle très controversée pendant cette période de coupe du monde, elle reste néanmoins très utile pour éviter la perte de temps dans une rencontre.

Il ne faut pas oublier que la plupart des règles qui ont été rajoutées au fur et à mesure, ont pour but de rendre le sport moins risqué. En effet, quand on compare la tactique du jeu des années 80 à nos jours, on voit une nette évolution quant à la violence du sport. Il reste pour autant une activité de contacts et pour certains brutaux, comme nous le prouve récemment l’accident d’Antoine Dupont.

Des médailles pour nos équipes bordelaises 

Tout au long de cette semaine, les rugbymen et rugbywomen de notre chère ville bordelaise ont pu montrer leur talent face à leurs adversaires avec le ballon oval en main. Ils ont su finir en tête de leur poule face aux Américains, Canadiens, Sud-africains, Australiens, Néo-zélandais (masculins) et faces aux Mexicaines, Espagnoles, Mauriciennes, Néo-zélandaises et Sud-africaines (féminines).

On peut donc suivre ces équipes et/ou d’autres, tous les quatre ans, car c’est un tournoi qui suit la coupe du monde.

Si les féminines Bordelaises ont su atteindre la plus haute marche du podium avec un score de 24 à 5 face aux Néo-zélandaises, ce n’est pas le cas des masculins… l’équipe locale s’est inclinée en finale contre l’Afrique du Sud pour un score final de 17 à 20. Une défaite qui laisse un goût amer, d’autant plus que c’est la deuxième fois de suite que nos Bordelais finissent deuxièmes derrière cette équipe.

Malgré cette place honorifique, nos équipes peuvent être fières de leurs parcours. Si le rugby vous intéresse, il vous reste jusqu’au 28 octobre, pour vous immerger dans la coupe du monde masculine. A noter que le vendredi 6 octobre, l’équipe de France disputera leur dernier match de poule face à l’Italie.

 

Crédits photos : Léa Varoquier ; Logo officielle du WURIT 2023

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