Rattrapages du jeudi 28 novembre 2024

Rattrapages du jeudi 28 novembre 2024

Chauffard condamné à 7 ans pour la mort d’Antoine Alléno

Le conducteur qui avait  renversé et tué Antoine Alléno dans un accident de la route en mai 2022, a été condamné à 7 ans de prison pour homicide involontaire par le tribunal judiciaire de Paris.

Au moment des faits, Franky D. roulait ivre et sans permis de conduire à 120 km/h à bord d’une voiture volée. Il avait d’abord percuté un VTC et un taxi, il a ensuite perdu le contrôle de son véhicule et a percuté Antoine Alléno alors âgé de 24 ans, qui circulait en scooter. Il transportait une amie qui a été grièvement blessée. Le chauffard avait tenté de s’enfuir à pied mais a été interpellé par un commissaire de police, il a été contrôlé deux heures après les faits avec 1,56 g/l d’alcool dans le sang.

Le père de la victime, le chef triplement étoilé Yannick Alléno avait rendu l’affaire publique dans les médias et plaide encore aujourd’hui pour l’instauration d’un délit spécifique “d’homicide routier”.

 

Michel Barnier face à la menace de censure

Michel Barnier, menacé par une motion de censure qui pourrait causer sa démission, a renoncé à augmenter les taxes sur l’électricité, mesure réclamée par le Rassemblement National. Cette décision devrait entraîner une baisse des prix de l’électricité de 14%. Marine Le Pen, leader du Rassemblement national (RN), a réaffirmé sa menace de déposer une motion de censure contre le gouvernement après les annonces du Premier Ministre : « nous sommes jeudi, il a jusqu’à lundi”.

Ce dernier a présenté des mesures budgétaires dans un contexte politique tendu, où il reste vulnérable face à une Assemblée nationale divisée. Le RN dénonce des propositions jugées insuffisantes et exploite sa position stratégique, alternant entre opposition et posture constructive, pour maximiser son influence.

Les discussions parlementaires à venir, notamment autour du budget 2025, s’annoncent cruciales. Michel Barnier prévoit de rencontrer tous les chefs de groupes parlementaires, y compris Marine Le Pen, pour tenter d’apaiser les tensions et trouver des compromis budgétaires​. 

 

Un cessez-le-feu fragile

Un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah au Liban est entré en vigueur mardi soir. L’État hébreu avait approuvé, un arrêt des combats dans sa guerre avec le Hezbollah, pour lequel les États-Unis et la France ont œuvré.

Cependant, les deux camps s’accusent cependant mutuellement de ne pas respecter le cessez-le-feu. L’armée libanaise accuse Israël d’avoir violé à plusieurs reprises une trêve dans le sud du Liban, tandis que des affrontements continuent entre Israël et le Hezbollah. Les frappes israéliennes ont causé des pertes humaines, et le Hezbollah a riposté en visant des bases israéliennes.

Pendant ce temps, l’Égypte propose un cessez-le-feu de deux jours à Gaza, accompagné d’un échange d’otages, pour tenter de calmer les violences​.

 

Netanyahou immunisé

La France adopte une position ambiguë envers Israël suite au mandat d’arrêt émis à l’encontre du premier ministre israélien par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre présumés à Gaza.

Tout en réaffirmant son soutien à une solution à deux États et son appui aux principes du droit international, la France évite de critiquer directement Benyamin Nétanyahou. Cette prudence est liée à plusieurs enjeux : préserver des relations bilatérales stratégiques, notamment économiques et sécuritaires, et éviter de s’aliéner une partie de l’opinion publique française.

Le président Macron maintient un dialogue avec Nétanyahou, malgré les tensions internationales, et condamne les actes du Hamas tout en appelant Israël à respecter le droit humanitaire.

Frappes russes : l’Ukraine sous pression 

La Russie a lancé une attaque massive jeudi matin sur les infrastructures énergétiques ukrainiennes, mobilisant près de 100 drones et 90 missiles, selon le président Volodymyr Zelensky. Cette offensive a privé d’électricité plus d’un million de personnes et causé des blessures dans plusieurs régions. Le ministère de l’Intérieur a signalé des dégâts importants dans 14 régions du pays.

Vladimir Poutine a justifié ces frappes comme une réponse aux tirs de missiles américains ATACMS sur le territoire russe, en dépit de ses précédentes menaces contre l’Occident d’intensifier le conflit.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a demandé à ses alliés occidentaux de réagir fermement au « chantage » de Vladimir Poutine. Il appelle à une aide militaire accrue, en particulier des systèmes de défense antiaérienne comme les Patriot, pour protéger le pays des attaques russes. Ces frappes ciblent souvent des infrastructures énergétiques essentielles, causant des dégâts importants dans plusieurs régions d’Ukraine.

Margot Dalléas

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