Pop’Letter - Uniforme et Alexeï Navalny, le récapitulatif de la semaine !

Chère lectrice, cher lecteur,

La newsletter vous salue ! Vacances au ski, retrouvailles en famille, repos dans la solitude…La semaine précédente vous a certainement détourné de l’actualité traitée par Pop-Up. Alors remettez vous en piste avec l’arrivée d’une nouvelle saison de MotoGP.

Sur les chapeaux de roues

Avec le Grand Prix du Qatar ce dimanche 10 mars, la pré-saison de MotoGP touche officiellement à sa fin. Le circuit international de Lusail s’apprête à accueillir la première course de l’année 2024. Au total, 11 écuries, soient 22 pilotes se préparent à s’affronter pour remporter une seule et même chose : la victoire !

Le motocyclisme de haut niveau a pour principe le même objectif que n’importe quelle course. Pour sortir vainqueur, il suffit de franchir la ligne d’arrivée en première position. Simple ? Oui. Facile ? Loin de là. Dans la catégorie reine, les plus audacieux enfourchent des véhicules capables d’atteindre des pics de vitesse de plus de 360km/h. À chaque virage, les sportifs de l’extrême s’inclinent au plus près du sol. Bien que protégés par des casques et des renforcements dans leurs combinaisons, les pilotes prennent tout de même de grands risques d’entrechocs, ou de chutes incontrôlées. Lorsqu’ils se penchent pour atteindre le point de corde (extrémité intérieure) d’un virage et qu’ils effectuent un dépassement, tout peut arriver. Les seuls instants qui s’apparentent à des moments de repos sont en vérité très limités. En cas de pluie, quand ils n’échauffent pas leurs pneus sur la piste, les compétiteurs s’arrêtent au stand de leur équipe, le temps de changer de machine pour s’élancer de nouveau sur le circuit dans des conditions optimales. Cette discipline, foyer de tous les dangers, offre donc un spectacle à ne pas rater.

À travers les phases de tests tels que ceux de Valence et de Sepang, les équipes parviennent déjà à identifier leurs points forts et leurs fragilités avant le début de la nouvelle saison. Toutes les teams redoutent Francesco Bagnaia. Du haut de sa moto de compétition, le double Champion du Monde en titre menace ses concurrents. Alors qu’il confirme le prolongement de son contrat de 2 ans chez l’équipe officielle de Ducati, d’autres s’habituent à un nouvel environnement. Après une présence de 11 ans chez Honda, Marc Marquez se tourne vers le même constructeur que le favori. Cet homme, déjà considéré comme une des légendes de sa discipline, a du souci à se faire suite à des problèmes techniques et des difficultés d’adaptation. Ce pilote, actif depuis 2008, est-il encore capable de rivaliser avec les jeunes talents ? Le rookie Pedro Acosta ne compte pas lui faciliter la tâche. L’espagnol de 19 ans débute en MotoGP chez Red Bull GASGAS Tech3. Sa vélocité interroge et force l’admiration de ses camarades. Entre exploits et espoirs, rien n’est joué à la veille d’un week-end de Grand Prix. À la recherche d’un meilleur aérodynamisme et d’un style de pilotage efficace, les sportifs profitent du peu d’heures qu’ils restent pour se perfectionner.

Toujours dans le domaine du sport mécanique, la Formule 1 revient en force. N’hésitez pas à passer vos week-ends à regarder des courses de moto et de monoplaces. Celles-ci réservent souvent plein de surprises…

Dans la semaine…

Lundi –

Victime du soft power étasunien ? Compréhensible avec un événement comme le Super Bowl ! Entre le match qui oppose les Chiefs aux 49ers, et le show musical où performent de grands artistes américains, il y a de quoi s’occuper. Retour sur cet épisode haut en couleur juste ici.

Mardi –

Visiblement, le temps ne parvient pas à faire taire Donald Trump. L’ex-président des États-Unis continue de répandre son aigreur et ses prises de parole toujours aussi problématiques. Si vous avez besoin d’un bilan de ces propos, venez par ici.

Mercredi –

L’innocence, entré dans les salles obscures le 27 décembre 2023, mérite votre attention. Le réalisateur Hirokazu Kore-eda transporte l’audience dans l’histoire émouvante d’une enfance semée d’embûches. Pour en savoir plus, cliquez là.

Jeudi –

Source de grands débats, je plais à l’exécutif mais je déplais à un bon nombre de Français. Je suis, je suis…L’uniforme ! Gabriel Attal s’engage à tester le port de ce dernier dans quelques établissements pour évaluer son efficacité. Le point sur l’actualité, c’est par-là.

Vendredi –

Connue pour ses volcans actifs, l‘Islande est le théâtre d’éruptions et de pics d’activités sismiques inquiétants. Des régions censées être en sommeil, se réveillent et forcent des habitants à fuir. Envie d’avoir une vue globale de la situation ? Rendez-vous juste là.

Samedi –

Les espoirs de rébellion en Russie s’estompent avec la mort de la figure de l’opposition Alexeï Navalny. Des circonstances douteuses entourent cette disparition qui va dans le sens du régime Poutinien. Un déroulé de cet incident et de ses conséquences s’ouvre à vous si vous cliquez ici.

Dimanche –

Comme d’habitude, les chefs du Dico’Pop vous proposent un condensé déjanté de l’actualité de la semaine. Allez checker ça là !

Un coup de nos 3 coeurs

Après le grand succès de son album Red Moon in Venus sorti il y a près d’un an, Kali Uchis revient avec un nouvel opus hispanophone prometteur. Le 12 janvier 2024 marque l’arrivée de Orquídeas, qui vous aidera à effectuer une transition hiver/printemps en douceur.

L’épanouissement de la vie personnelle de la diva se ressent dans son œuvre. Orquídeas évoque une idée de floraison, d’amour, de légèreté. Il est certain que l’artiste sait d’où elle vient et sait où elle va. Se dévoiler davantage et expérimenter des genres, des techniques de chant qui sortent de son schéma musical habituel, ne lui fait pas froid aux yeux. Elle garde toujours une patte très reconnaissable qu’elle associe à des talents comme Peso Pluma, El Alfa, JT, Karol G et Rauw Alejandro.

Son goût pour le reggaeton rayonne avec des rythmes rapides et changeants qui vous obligent à bouger vos hanches. C’est le cas dans “Muñekita” et “Diosa” qui peuvent rappeler ses débuts dans Isolation (2018) avec le morceau “Nuestro Planeta”. Ces instrumentales vaporeuses et solaires laissent place à une voix capable de mêler rap, chants parlés et envolées lyriques. Kali Uchis sait aussi s’aventurer sur des terrains comme le RnB, la pop, et des styles plus traditionnels. La cumbia, la salsa, la rumba…Tous sont présents et modernisés dans des sons qui traitent de passion avec sensualité. “Dame Beso // Muévete” en est la preuve !

Succombez au charme de son univers qui ne cesse d’évoluer de la meilleure des manières.

Inès Mbemba Kabuiku

Crédits photos : Box Repsol – Flickr / Facebook – Kali Uchis