Pop’Letter – Paco Rabanne, Cheerleading et Personne Normal, le récapitulatif de la semaine du poulpe !

Pop’Letter – Paco Rabanne, Cheerleading et Personne Normal, le récapitulatif de la semaine du poulpe !

L’expérimentateur, le révolutionnaire & l’icône

Unique dans son style, novateur dans bien des milieux et surtout révolutionnaire dans ses créations, Paco Rabanne a marqué l’industrie de la mode. Le célèbre créateur nous a quittés le 3 février dernier, à l’âge de 88 ans. Le poulpe revient sur la vie passionnée d’une icône éternelle.

L’icône.

Francisco Rabaneda Cuervo, plus connu sous le nom de Paco Rabanne, est né en 1934 à Pasaia, charmante petite ville du Pays basque espagnol.

Dès son plus jeune âge, il s’ancre dans le milieu de la mode et de la couture, sa mère travaillant pour Balenciaga.

Durant sa jeunesse, il s’installe à Paris pour suivre des études d’architecture à l’École des Beaux-Arts. Ces dix années d’architecture seront à l’origine de son approche si particulière de la mode.

Ses premiers pas dans l’univers de la mode se font en 1964 avec ses « douze robes expérimentales en matériaux contemporains » et quelques années plus tard, en 1966, avec les « douze robes importables », une sorte de collection manifeste.
Les commandes se multiplient par la suite, l’icône Paco Rabanne est née.

L’expérimentateur.

Dès ses débuts, ses outils ne sont pas du fil et des aiguilles, mais plutôt des pinces qu’il utilise pour transformer un tissu bien particulier : du métal.

Gabrielle Chanel le qualifiera de « métallurgiste », un surnom qui reflète bien le côté expérimentateur du personnage.
Au début des années 2000, il prend ses distances avec la haute couture et se tourne vers de nouveaux horizons qu’il explorait déjà depuis les années 70, comme le prêt-à-porter pour hommes, mais surtout les parfums. Et même dans ce nouveau domaine, il se fait un nom. Fidèle à lui-même, il se veut novateur avec des senteurs nouvelles et des associations d’odeurs exceptionnelles. Du parfum, il révolutionne aussi l’industrie, il aura su séduire les foules comme une maison de monde l’a rarement fait.

Le révolutionnaire.
Aussitôt sa place faite dans la mode, il se lance dans une révolution du style. Mais ses créations sont aussi imprégnées de la société de l’époque et de ses combats, notamment celui de l’émancipation des femmes. En 1967, il disait d’ailleurs « mes modèles sont des armes.

Quand on les ferme, on croit entendre un revolver ».
Il réalise aussi des costumes de films dans les années 60. Il signe ainsi les costumes des films Barbella, Casino Royale ou encore Deux ou trois choses que je sais d’elle.

Celui qui était un peu fou, connu pour ses prédictions hasardeuses et ses déclarations étonnantes, il ne passait pas inaperçu, mais c’est ce qui rendait Paco Rabanne attachant et faisait son charme.

Il s’était retiré du monde de la couture dernièrement, mais il a continué de faire des apparitions dans des jurys de festivals de mode, l’occasion pour lui de passer le flambeau à la future génération de la mode.

« Nous vous passons le relais. Soyez audacieux comme nous l’avons tous été à notre époque avec Pierre Cardin, Saint Laurent ou Courrèges ! Osez encore et toujours ! Étonnez-nous ! Défrichez sans cesse ! Pour percer et s’imposer, on n’a pas le droit de copier ».

Dans la semaine…

En ce mois de février, le poulpe s’est octroyé quelques vacances au ski. Ne vous étonnez pas de son absence certains jours, entre deux articles, il dévale les pistes noires à toute vitesse.

Lundi

Le poulpe commence sa semaine à la montagne avec un peu de sport. Les JO 2024 se dérouleront à Paris, de quoi mettre notre pays à l’honneur. Mais les JO sont un chantier d’envergure et des polémiques voient déjà le jour.
Décryptage ici.

Mardi

Après une bonne raclette, notre ami poursuit sa soirée au cinéma pour voir le tant attendu film « Babylon ». Critiques aussi positives que négatives, le film est au centre de toutes les attentions. Le poulpe sort sa critique passionnée, à retrouver par ici.

Jeudi

Ce jeudi, nous restons toujours dans le milieu sportif mais le poulpe s’en va faire un tour du côté américain. Discipline emblématique du pays, le cheerleading fait encore l’objet de clichés.

Envie d’en savoir plus, ça se passe ici.
Le poulpe termine sa semaine au soleil et sous la neige. Pour plus d’actualités, retrouvez les rattrapages quotidiens sur notre site infopopup.fr !

Un coup de nos 3 cœurs

Normal People, ça ne se regarde pas, c’est une expérience. Je vous parle aujourd’hui de la série, adaptée du livre éponyme de Sally Rooney.
L’histoire prend place en Irlande et suit la relation toute particulière qui unit Marianne et Connell. Amis depuis le lycée, la série suit les deux protagonistes tout au long de leurs études supérieures. Quelques hauts, beaucoup de bas, leur relation est unique, et l’adaptation sur le petit écran est plus que fidèle à l’histoire de Sally Rooney.

Normal People ne peut que nous subjuguer. Face à l’écran, impossible de ne pas être captivé par les images qui se succèdent. Les acteurs principaux – Daisy Edgar Jones et Paul Mescal – jusque-là peu connus du grand écran incarnent leur rôle à merveille au point de ne faire plus qu’un avec leur personnage.

Dans leurs yeux, l’amour, la passion, la dépression, les doutes, toute la profondeur de leurs personnages s’expriment à l’écran. Ce duo d’acteurs époustouflant mêlé à une cinématographie mélancolique et apaisante, à un scénario qui force à suivre toute la complexité de cette relation aussi belle que triste, et à une bande originale signée Stephen Rennicks qui reflète l’histoire à la perfection, nous offre une expérience cinématographique unique.

Pourtant, l’histoire de Marianne et Connell est loin d’être joyeuse. Vous y laisserez sûrement une larme à plusieurs reprises, voire des sanglots. Mais c’est une tristesse qui vaut le coup d’avoir été vécue. La série fera plus ou moins échos en vous, mais elle le fera forcément. Et pour moi, difficile de décrire avec des mots ce que j’ai pu ressentir, mais une phrase qui m’a tout particulièrement marquée résonne en moi au fil des mots. Hemingway disait un jour « we are all broken, that’s how the lights gets in » (nous sommes tous brisés, c’est comme cela que la lumière peut rentrer). Ces quelques mots résument l’expérience procurée par Normal People, voir la beauté dans la tristesse, le toujours dans le jamais. Et j’ai envie de conclure sur un conseil : Osez vivre !

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