Pop’Letter – Mort d’Akira Toriyama, le droit à l’IVG dans la Constitution, Dune : Deuxième partie enfin au cinéma, le récapitulatif de la semaine du poulpe !

Pop’Letter – Mort d’Akira Toriyama, le droit à l’IVG dans la Constitution, Dune : Deuxième partie enfin au cinéma, le récapitulatif de la semaine du poulpe !

Chère lectrice, cher lecteur,

Aujourd’hui, Pop-Up vous fait un retour sur la semaine et ses derniers articles. L’ascension phénoménale de Benoît Saint Denis, le portrait de The Weeknd ou encore l’engouement autour du nouveau film de Denis Villeneuve, voici les différents sujets qui ont inspiré nos rédacteurs. Mais d’abord, revenons sur la mort du créateur de Dragon Ball ; Akira Toriyama.

Mort d’Akira Toriyama : Fin d’une légende du manga

Annoncée par sa maison d’édition ce vendredi 8 mars, la mort d’Akira Toriyama signe la disparition d’un des plus grands mangakas du monde. À l’âge de 68 ans, l’auteur de Dragon Ball est décédé des suites d’un hématome sous-dural aigu. Retour sur cette légende, père d’une œuvre de multiples générations.

Né en 1955 sur l’île de Honshū au Japon, il commence à dessiner dès son plus jeune âge, principalement des animaux et des voitures. Il raconte avoir été épaté par le film Les 101 Dalmatiens et déclare s’être engagé dans l’univers de l’illustration en espérant pouvoir dessiner des images d’aussi bonne qualité. Après être entré au lycée en spécialité art, Akira ne souhaite pas faire d’études et préfère se lancer dans la vie active ; il se sent capable de devenir auteur de bande dessinée professionnel. Contre la volonté de ses parents, Toriyama quitte le système scolaire et trouve un travail comme illustrateur pour une agence de publicité. Il sera vite considéré comme marginal et il finit par démissionner au bout de deux ans. Au chômage et sans argent, il s’inscrit à de nombreux concours de manga et envoie ses histoires à différents magazines, en vain.

L’auteur connaît son premier succès bien plus tard avec la sortie du premier tome de Dr Slump en 1980 sous les conseils de son éditeur Kazuhiko Torishima. Les aventures de cet androïde nommé Aralé et de son concepteur ont du succès et gagne en popularité. La publication hebdomadaire de sa série lui permet de remporter le prix Shōgakukan en 1982.

S’inspirant des films de Jackie Chan, il se lance dans la conception d’un manga d’aventures qu’il nomme Dragon Ball. Durant onze ans de prépublication dans le Weekly Shōnen Jump, il raconte l’histoire de Son Gokû, prodige des arts martiaux en quête des boules de cristal, appelé à devenir le sauveur de l’univers. Un héros à la personnalité attachante qui n’est ni intéressé par la richesse, ni par le pouvoir, mais bien par l’envie de s’améliorer et d’aider les autres. Dragon Ball devient un immense succès avec 260 millions d’exemplaires vendus à travers le monde. Il est aujourd’hui le deuxième manga le plus vendu de l’histoire derrière One Piece et connaît de multiples adaptations animées, des jeux vidéo, des jeux de cartes…

À l’annonce du décès d’Akira Toriyama, de nombreux hommages provenant de célèbres mangakas ont inondé les réseaux sociaux : du créateur de Naruto, Masashi Kishimoto à celui de Eiichiro Oda, auteur de One Piece. Akira Toriyama, considéré comme l’une des plus grandes figures du manga de son époque, laisse un grand vide derrière lui. Bien qu’il rejoigne Maître Kaio (maître de Son Gokû) au Paradis, son œuvre continue d’inspirer et de susciter l’admiration de nombreux fans de par le monde.

 

Dans la semaine…

 

Lundi – 

Le poulpe est actuellement en vacances.

Mardi –

Le poulpe est actuellement en réunion.

Mercredi –

“SAVE YOUR TEARS FOR ANOTHER DAYYY 🎶”, vous criez sur du The Weeknd en boîte de nuit mais vous ne connaissez pas grand-chose à sa carrière ? Il est temps d’y remédier ; retour sur le phénomène canadien à retrouver juste ici.

Jeudi –

Super ! Le droit à l’avortement est finalement inscrit dans la Constitution ! Mais, qu’est-ce que ça veut vraiment dire ? Et puis quelle est la différence entre un droit et une liberté ? Pour mieux comprendre le réel impact de ce projet de loi, cliquez.

Vendredi –

Ça faisait 2 ans qu’on l’attendait, elle est enfin là : La deuxième partie de Dune est sortie ce mercredi 28 février. Que vous l’ayez vu ou non, PAS D’EXCUSES ; on vous donne rendez-vous ici pour mieux comprendre l’engouement autour de cette science-fiction.

Samedi –

Arès ? Le dieu de la guerre ? Tstststs, baliverne, foutaise, sottise ! On sait tous ici que le surnom de “God of War” n’est attribué qu’au seul et unique Benoît Saint Denis. Vous ne me croyez pas ? Alors allez lire cet article racontant l’irrésistible ascension du combattant français.

Dimanche – 

Avec “15 mots non illustrés”, le Dico’Pop se charge de nous tenir au courant sur les dernières news sur un ton plutôt, comment dire, sarcastique ? Comme tous les dimanches, retrouvez-le ici .

 

Un coup de nos 3 coeurs 

“À 27 ans, Lucas Hauchard, plus connu sous le nom de Squeezie, est le premier vidéaste français, avec plus de 18 millions d’abonnés sur YouTube. De ses débuts dans sa chambre d’enfant au Grand Prix Explorer, il est devenu l’icône d’une génération. Son ami et réalisateur Théodore a filmé toutes ses aventures et nous livre en exclusivité le portrait d’un jeune geek qui a su se hisser au sommet.”

Voici le synopsis de Merci Internet, un documentaire captivant produit par Théodore Bonnet, disponible depuis le 19 janvier sur la plateforme Prime Video. À l’image de Montre jamais ça à personne d’Orelsan, cette série autobiographique retrace le parcours artistique et l’ascension fulgurante du vidéaste Squeezie.

Répartie en cinq épisodes, Merci Internet met en scène des images d’archives, des interviews et la présence de quelques amis d’Internet tels que McFly et Carlito, Léna Situations ou encore Mister V. Chaque épisode se consacre à une thématique spécifique, depuis son enfance jusqu’à la création de son équipe d’E-Sport Gentle Mates, aux côtés de Gotaga et Brawks.

Même pour les adeptes de Squeezie, le documentaire offre une perspective inédite du youtubeur en nous plongeant dans sa vie privée. Des éléments tels que sa relation complexe avec sa mère, initialement réticente aux jeux vidéo, sa complicité avec son frère, et des anecdotes exclusives partagées par ses pairs de YouTube permettent de redécouvrir le vidéaste sous un jour nouveau.

Bien que la série mette en avant les grands succès de Lucas, elle ne présente pas une vision idéalisée de sa carrière pour autant. La création de sa marque de vêtements Yoko, l’organisation de deux grands prix de Formule 4, la publication de vidéos au budget grandissant ; tout laisserait penser que le youtubeur ne connaît pas l’échec. Pour autant, la caméra de Théodore Bonnet s’immisce aussi dans des moments plus difficiles comme l’échec de son album Oxyz ou encore son départ de Webedia après le lancement “catastrophique” de l’émission LeLive.

De manière émouvante, Merci Internet ne se limite pas à retracer la carrière de Lucas, mais célèbre aussi la montée en puissance d’Internet, en particulier de YouTube. La plateforme, autrefois moquée par d’autres médias, est aujourd’hui capable de produire des contenus aussi sensationnels que des programmes télévisés, démontrant que “tout est possible si on s’en donne les moyens“. À travers son propre biopic, Squeezie rend hommage à tous les “gens d’Internet”, une génération qui a su façonner son identité et s’épanouir à travers cette nouvelle ère numérique.

*Webedia : Entreprise qui gérait sa régie publicitaire et son image pendant 4 ans.

 

Lola Goetz

Crédits photos : Couverture du premier tome de Dragon Ball ; Affiche promotionnelle – Prime Video

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