POP’LETTER – Clap de fin pour certaines chaînes TV, victoire  pour les Bleus, point sur la guerre en Ukraine, focus sur la  future politique allemande dans l’automobile et alerte : fonte  des glaciers ! 

POP’LETTER – Clap de fin pour certaines chaînes TV, victoire  pour les Bleus, point sur la guerre en Ukraine, focus sur la  future politique allemande dans l’automobile et alerte : fonte  des glaciers ! 

Ça y est ! À la fin du mois, +1h sur nos montres (enfin plutôt  téléphones) ! Une méga bonne nouvelle pour profiter toujours plus des  sunsets sur les quais de Garonne ou même à Arcachon et siroter un  verre, non ? La Pop’Letter, elle, ne prend pas de repos ! À vos yeux,  prêts ? Partez ! 

Parapluie nucléaire : qui prendra la relève ? 

Vendredi 28 février, une discussion tendue a eu lieu entre le président  ukrainien, Volodymyr Zelensky, et Donald Trump. Ce dernier a échangé avec Vladimir Poutine le 12 février concernant l’arrêt des combats en Ukraine… sans le principal  concerné : Volodymyr Zelensky. Le gouvernement de Trump considère la paix dans  cette guerre comme l’une de leurs missions. Néanmoins, le président américain semble dangereusement adhérer aux idées russes et les aides qu’il accorde à  l’Ukraine semblent déjà appartenir au passé. 

Donald Trump n’hésite pas à régulièrement attaquer Volodymyr Zelensky. On  peut par exemple citer qu’il insiste sur le fait que le président ukrainien n’avait pas  organisé d’élections présidentielles à la fin de son mandat fin 2024. Or, la majorité de la  population ukrainienne était d’accord pour ne pas en organiser, vu la situation actuelle.  Zelensky avait alors répondu en disant vouloir bien quitter son poste si en échange  l’Ukraine adhérait à l’OTAN. Propos auxquels Trump n’a pas souhaité donner suite. 

Une Union européenne en danger 

Jeudi 6 mars à Bruxelles, une réunion d’urgence entre les pays de l’UE et  l’Ukraine s’est formée pour discuter d’une unité de défense. Les 27 pays de l’Union  sentent le danger : les Etats-Unis se rapprochent dangereusement de la Russie,  quitte à mettre ses intérêts avec l’Europe de côté. Si la situation en Ukraine se dégrade,  cela mettrait à mal toute l’Europe qui serait vulnérable aux yeux de la Russie. Et dans  tout ça, si le parapluie nucléaire des USA venait à disparaître, alors qui nous  défendrait ? C’est la question qui plane au-dessus des pays de l’Union dont certains  craignent une situation plus grave si la Russie et l’Ukraine signent un pacte de paix  avec les Etats-Unis impliqués. 

Depuis l’invasion de l’Ukraine il y a maintenant 3 ans, de nombreux pays  européens craignent encore plus pour leur sécurité. Les pays baltes sont ceux qui ont  le plus peur. La crainte de voir Kaliningrad amorcer un coup de force sur le couloir de  Suwalki se dresse au-dessus de la Lituanie et de la Pologne. En Estonie et Lettonie, le Russe a été banni des écoles et on protège les minorités russes contre la propagande  opérée par Vladimir. De plus, les tensions sont vives depuis l’adhésion de la Finlande  et la Suède au sein de l’OTAN ces deux dernières années. La Moldavie et la Géorgie  craignent eux aussi de voir leur pays envahi. Le désir de conquête russe donne froid  dans le dos à tous ses voisins. 

La France : un parapluie nucléaire plausible ?  

Si les Etats-Unis sont de plus en plus incertains sur leur position concernant le  conflit ukraino-russe, il est primordial pour l’Union européenne de trouver un nouveau  défenseur capable de pouvoir faire face au poids de la Russie. En matière de défense,  la France ou le Royaume-Uni pourraient assumer ce rôle. Les deux pays possèdent  l’arme nucléaire : un atout de taille pour assurer la défense européenne. Mais ce  parapluie nucléaire est un peu trop petit pour accueillir tout le monde. 

Le pays de Donald Trump possède des moyens militaires nucléaires bien plus  conséquents (3 700 têtes nucléaires environ) comparé aux moyens que la France (290)  et/ou le Royaume-Uni (225) peuvent fournir. De ce fait, la question se pose toujours. 

Emmanuel Macron est en tout cas ouvert au débat lancé par Friedrich Merz, le potentiel  futur chancelier allemand. Investir dans la sécurité, c’est ce que Ursula von der Leyen  a annoncé. Avec le plan « ReArm Europe » mettant sur la table près de 800 milliards  d’euros dans la sécurité de l’Union européenne, tout le monde espère garantir ses  frontières intactes et les protéger en cas d’attaque russe. 

Et les citoyens dans tout ça ? 

De cette prise de position de Donald Trump est né un mouvement de boycott envers les produits américains en Europe. De nombreux citoyens ne souhaitent plus  acheter de produits venant des Etats-Unis notamment des marques ayant financé la  campagne de Donald Trump comme Tesla, Airbnb ou encore Amazon. D’autres  marques sont aussi dans le collimateur comme le géant Coca Cola qui a réalisé un  chiffre d’affaires de plus de 20 milliards d’euros en 2024 en Europe. 

Beaucoup appellent à consommer européen pour soutenir les États  européens. Sur Facebook, le groupe suédois «Bojkotta varor från USA » est l’un des  principaux mouvements de consommateurs. Il compte à l’heure actuelle près de 70 000 membres. On ne peut dire pour l’heure si ce mouvement a eu un impact sur  l’économie en Europe et aux USA. 

Crédits : AFP 

Résumé de la semaine… 

Lundi : 

Vos canaux TNT changent ! Le 19 février, le Conseil d’État a validé la décision de  l’ARCOM. Pour en savoir plus sur ces changements, découvrez l’article juste-là. 

Mardi : 

Victoire ! Les Bleus retrouvent leur force et s’imposent face à Rome dimanche 23  février ! Lisez l’article entier sur le match juste ici

Mercredi : 

Les élections législatives sont passées en Allemagne et le moins qu’on puisse dire,  c’est qu’un secteur l’attendait cette élection : l’automobile. Plongez au cœur du triste  déclin du secteur et des mesures annoncées par le parti de Friedrich Merz par-là. 

Jeudi : 

Vous vouliez aller au ski ? Attendez un peu ! Voire, n’y allez pas. La fonte des glaces  s’amplifie de plus en plus et ses retombées sont catastrophiques sur  l’environnement et nous-même. C’est par-là pour lire l’article ! 

Vendredi :

Triste anniversaire. Voilà maintenant 3 ans que la guerre en Ukraine a démarré. Pour  jeter un œil à la situation actuelle, lisez l’article juste ici

Samedi : 

En parlant d’Ukraine : vendredi 28 février, Volodymyr Zelensky rend visite à Donald  Trump pour établir ce qu’il en est des relations Etats-Unis / Ukraine. Le ton est vite  monté… Cliquez ici

Dimanche : 

Pour finir la semaine en beauté quoi de mieux qu’un Dico Pop de qualité ? Jetez un œil  à celui de la semaine 9 juste- ! 

Grattis fettisdag !* (*Joyeux Mardi gras en suédois) 

Cette semaine c’était Mardi gras ! Et chaque pays a ses traditions. En Suède, on  décide de manger un « semla » (singulier) ou des « semlor » (pluriel). 

Qu’est-ce que c’est ? 

Ce sont de petits choux à la crème fourrés à la pâte d’amande et à la  cardamome saupoudrés de sucre glace. Miam. Ils étaient autrefois mangés après le  carême pour Mardi gras. C’était alors une petite boule de pain trempée dans un bol de  lait chaud. Aujourd’hui, le semla est devenu un dessert traditionnel du mois de février.  Ils sont généralement vendus entre Noël et Pâques dans les magasins et boulangeries  même si de nombreux Suédois les préparent eux-mêmes. Vous pouvez le manger seul  ou accompagné d’un café, la pause fika étant très répandue en Suède, ou opter pour la  version traditionnelle. Yum.  

De nos jours, le semla a multiplié les saveurs : coco, citron, chocolat etc.. Il y  en a pour toutes les papilles ! Il a aussi traversé les frontières. Cette pâtisserie suédoise  s’invite aussi sur les tables de ses voisins comme en Finlande où il est appelé  laskiaispulla ou encore en Estonie comme vastlakuklid.

Crédits : Pexels

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