Pop’Letter #8 – Sida, crise migratoire et Pop’Cast, le récapitulatif de la semaine du Poulpe !

Pop’Letter #8 – Sida, crise migratoire et Pop’Cast, le récapitulatif de la semaine du Poulpe !

Salut à tous !

Ce mercredi 1er décembre n’était pas seulement le premier jour du calendrier de l’avent, mais c’était surtout la journée mondiale de lutte contre le Sida. Dans cette huitième newsletter, le poulpe revient sur cet événement dont on ne parle que trop peu dans le monde.

Sida : quand colère rime avec action

Cette journée de lutte mondiale contre le sida a lieu tous les 1ers décembre depuis 1988, année durant laquelle elle a été établie par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Le droit à la manifestation dans le monde entier est autorisé par l’Assemblée Générale des Nations unies.

Cette journée a pour but de sensibiliser à la maladie du sida et montrer qu’elle existe toujours. Elle est aujourd’hui plus importante que jamais alors que la pandémie de Covid-19 a enrayé les campagnes de dépistage du VIH, le virus à l’origine de la maladie du sida. En France, on ne compte pas moins de 173 000 séropositifs, et environ 6 000 nouveaux cas sont recensés chaque année, dont 13 % appartenant à la catégorie des moins de 25 ans. La cause : des cours d’éducation sexuelle souvent absents dans les établissements scolaires, une méconnaissance de la maladie, et l’impression que la maladie n’existe plus. Cette recrudescence de cas chez les jeunes est inquiétante pour les autorités de santé qui souhaitent éradiquer l’épidémie du sida d’ici 2030. En effet, la catégorie des moins de 25 ans est une population à risque, parce qu’elle est jeune et peu informée. Nous sommes la génération qui n’a pas connu le traumatisme des années sida, doublées de discriminations envers la communauté LGBTQ+, où le diagnostic tombait comme un couperet, car il annonçait une mort certaine en l’absence de traitement existant.

Cette année, le thème annoncé par l’ONUSIDA était « Mettre fins aux inégalités. Mettre fin au sida. Mettre fin aux épidémies ». L’objectif de la journée est de mettre en lumière les victimes de la maladie pour ne pas les oublier et mettre en exergue des combats communs à la lutte contre le sida, tels que la transphobie, l’homophobie, les droits de femmes, des migrants, des travailleurs du sexe, etc. Cette manifestation a pour objectif de lutter contre les préjugés qui ont la peau dure, libérer la parole des séropositifs pour enlever cette honte de la maladie et montrer qu’il est possible d’avoir une vie normale avec des traitements adaptés qui rendent la maladie indétectable dans le corps. Les associations de lutte contre le sida réclament également que ces traitements soient disponibles à tous, partout dans le monde, notamment en Afrique où l’épidémie fait des ravages. Elle permet aussi de proposer des campagnes de dépistages rapides, comme la semaine dernière sur les campus de l’université de Bordeaux, et de sensibiliser aux pratiques à risques. Les associations de lutte contre le sida manifestaient leur mécontentement en ce jour de lutte mondiale contre le sida, face à l’inaction des pouvoirs publics et des lobbies pharmaceutiques contre une recrudescence de l’épidémie du sida dans le monde. Les slogans scandés dans la foule étaient lourds de sens à Act Up Sud-Ouest : « Sida, on meurt, l’indifférence demeure ».

Act Up Paris est connu pour avoir recouvert l’obélisque de la place de la Concorde d’un préservatif géant en 1993. Une action coup de poing qui est devenue l’emblème de la lutte. Le film 120 Battements par minute, réalisé par Robin Campillo, revient très bien sur les années 90, charnières dans la lutte contre le sida. Aujourd’hui, même si on ne meurt plus du sida grâce aux trithérapies et aux traitements antirétroviraux, la maladie continue de se propager. C’est ce message que les associations de lutte contre le sida continuent de faire passer.

© (ArtsixMic / YouTube)

Pour plus d’informations rendez-vous sur : https://www.sidaction.org

Dans la semaine…

Lundi

En ce début de semaine, place à la contemplation. Accompagnés de Thomas Pesquet, Pop-Up vous invite à prendre du recul, observer et réfléchir le monde autrement. Pour penser l’écologie, c’est par ici.

Mardi

Si le cinéma international a la cérémonie des Oscars, le football, quant à lui, détient la célèbre cérémonie du Ballon d’or. Et cette année, cette institution du ballon rond a soulevé quelques polémiques, pour en savoir plus ça se passe ici.

Mercredi

Faute d’avoir pu voyager cette année, et face à des frontières qui se referment, Pop-Up vous propose son second podcast de la saison avec pour thème « Le Voyage ». Enfilez vos écouteurs, revêtez votre plus beau plaid, et prenez un aller direct à destination du Pop’Cast #12.

Jeudi

« Ma petite entreprise, connaît pas la crise » disait Bashung. Les migrants ne peuvent pas en dire autant. Le poulpe revient sur la situation catastrophique de l’afflux migratoire entre la Pologne et la Biélorussie.

Vendredi

Mais où sont donc passés les cinéphiles ? Pop-Up démêle le vrai du faux sur l’absence du public dans les salles de cinéma après un an de fermeture forcée.

Samedi

À l’approche des fêtes de fin d’année, quoi de mieux qu’une sortie de nuit à Bordeaux pour oublier l’angoisse des partiels ou séduire votre crush. Le poulpe vous offre un avant-goût de l’exposition « Le Monde Merveilleux des Couleurs ». Un tour du monde en lumière à retrouver ici.

Dimanche

Pour beaucoup, ce dimanche, ce sera certainement « The usual Sunday with a flu » comme le chantait Yodelice bien avant la pandémie. Et pour vous remonter le moral (et la santé) quoi de mieux que votre Dicopop adoré !

Un coup de nos 3 cœurs

Cette semaine, on vous parle (encore) musique… Mais pas n’importe laquelle ! C’est d’un groupe de rock français que le poulpe vous présente en ce tout premier lundi de décembre.

Tinder n’a pas que son lot de mauvaises rencontres, il faut le croire, puisque c’est là que se sont rencontrés Maëva Nicolas et Hugo Helerman, les leaders du quatuor Bandit Bandit. De passage à Bergerac ce samedi, le groupe n’a pas fait salle comble, à mon grand désarroi (il faut dire que c’est un peu « le trou du cul du monde » …). Mais qu’à cela ne tienne, ça n’a pas empêché le groupe de jouer avec ses tripes sur scène. Ce rock garage français aux influences psychédéliques met en scène la voix suave et sensuelle de la chanteuse, Maëva. Et pour les initiés, on trouve des petits airs de Grand Blanc ou encore Last Train, l’étoile montante du rock français. Entre influences rock et variété française « vintage », le groupe a su trouver un équilibre, pour mieux vous déséquilibrer en concert. Les Bonnie & Clyde français ont encore de beaux et longs jours devant eux…

Bonne semaine avec Pop-Up ! 🐙

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Marine Delayen

Étudiante en L2 lettres Babel, passionnée de lecture, musique, cinéma, langues étrangères et voyages. Curieuse de tout, adepte du monde de la culture, musicienne à mes heures perdues, et pourquoi pas, future journaliste...