Arbitre VS Vidéo: Y’a match !

L’arbitrage vidéo dans le football est en pleine expension. De plus en plus de championnats adoptent l’assistance vidéo afin de rendre les décisions arbitrales plus justes. Cette saison en Bundesliga, 306 matchs seront scrutés par des arbitres assistants pouvant intervenir dans le processus de décision. En France, des essais ont étés faits sur certains matchs mais encore aucune adoption officielle de la vidéo. L’apport de l’assistance vidéo dans le football est un vrai débat.

D’un côté, les arbitres, qui défendent des décisions, mêmes erronées, prises au cœur du jeu, sur le terrain de football. De l’autre, la vidéo, qui prône que toutes les décisions arbitrales soient justes et réfléchies. Dans ce match serré, peut-on vraiment avoir un vainqueur ?

 

Le but de la vidéo ?

Plus d’erreurs d’arbitrage, des décisions justes et fondées, un football idéal. L’arbitre est humain, tout comme ses erreurs. L’instauration de la vidéo gommerait tout cela. L’arbitre de centre, de là ou il est placé, ne peut pas tout voir, il a besoin d’être assisté. Bien plus que ses arbitres assistants, une aide technologique ne serait que bénéfique à la prise de décisions justifiées. Prenons de la hauteur. « La vidéo c’est le football de demain » selon Rudi Garcia.

Grâce au révélateur et aux ralentis, nous voyons vraiment la réalité des choses. Nous, téléspectateurs, y avons accès, alors pourquoi pas l’arbitre, principal concerné ? Libre à lui ensuite de prendre la décision adéquate, par rapport à un fait réel, qu’il a le temps de voir et d’analyser. Comme le dit Mike Riley, directeur des arbitres anglais : «  [il faut] identifier le meilleur moyen d’utiliser la technologie qui sera la plus bénéfique pour le jeu » Les cameras apportent une solution, utilisons-les !

 

L’arbitre revient au score

Les erreurs font parties du spectacle que nous offre le football. Soyons indulgents avec les arbitres et acceptons l’erreur comme on l’a toujours fait. Instaurer la vidéo ferait perdre un temps impressionnant ; seul résultat : des matchs hachés. Gardons l’authenticité de notre sport, des décisions prises sur le terrain, parfois incertaines, mais c’est aussi ça le football.

Massimilliano Allegri est de cet avis : « On l’utilise dans des cas où les décisions sont subjectives. Et à mon avis, ce n’est pas bon pour le football [,,,] ca va devenir comme le baseball »

La vidéo n’est pas une réelle solution. Le football est compliqué et il n’y a pas de vérités ! Même avec la vidéo, même avec les ralentis, il n’y a pas de bon ou de mauvais jugement. Des débats seront toujours présents sur des actions litigieuses, ce n’est qu’une question d’interprétation de l’image. Pas sûr que la vidéo réduise l’erreur et des hésitations seront toujours présentes. La vidéo ne ferait que robotiser le football et réanimer des débats. Restons authentiques !

 

Match nul

Un match illustre que l’assistance vidéo dans le football fait débats, les décisions ne sont en effet pas toujours franches.

 

 

Il n’y aura donc jamais de vérité footballistique. La vidéo pourrait être une solution pour les décisions évidentes, basées sur des faits réels mais pas la solution de tout.

Le joueur est il hors-jeu ? Vérifions au révélateur, qui se doit d’être fiable.

Le ballon a-t-il franchit la ligne de but ? Utilisons la Goal Line Technology, une avancée technologique qui fonctionne.

Mais pour des décisions subjectives telles que : il y a t il faute sur le joueur ? La main est elle volontaire ? L’arbitre doit garder le sifflet. Il est et doit rester le maître du jeu. Présent sur le terrain, tout près des actions, il doit prendre la décision sur le fait, de son point de vue.

Le football est ponctué d’actions nettes, et d’autres plus litigieuses. Arbitre et vidéo doivent trouver un terrain d’entente pour jouer dans la même équipe !

 

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