La ruée vers le Bitcoin

Comme son nom ne l’indique pas, il ne s’agit pas d’une pièce en forme de sexe. Maintenant que c’est dit, on aimerait comprendre réellement ce que c’est et pourquoi on en parle tant. Car oui, et c’est bien fâcheux, les médias n’ont pas pris le temps de t’expliquer l’enjeu de ce sujet, pourtant bien intéressant.

C’était sans compter sur Pop-Up ! Lecteur, lectrice tu vas être journalistiquement comblé(e), voir plus si affinité.

Flemmard de la lecture ? La vidéo explicative est ici

Immatériellement monétaire

Le Bitcoin n’est ni plus ni moins qu’une devise, une monnaie telle que nous connaissons l’euro ou le haricot magique (monnaie qui marche très bien avec les enfants), à la différence que celle-ci est entièrement virtuelle. Créée suite à la crise de 2008, son logiciel est effectif à partir de 2009. Son ou ses créateurs n’ont toujours pas été identifiés et se cachent derrière le pseudo Satoshi Nakamoto. Ce qui veut dire que ce peut être n’importe qui : Stephen Hawking, Chuck Norris ou Jul. Le Bitcoin possède une valeur et peut ainsi s’échanger contre des euros, des dollars ou toute monnaie officielle. Il permet d’acheter des biens ou des services en ligne, mais aussi dans des commerces physiques par les vendeurs qui le reconnaissent.

Pour s’en procurer, il vous faudra ouvrir un portefeuille monétaire sur une des plateformes de conversion de Bitcoin. Vous serez alors en mesure d’évoluer dans cette sphère si particulière et de plus en plus restreinte. Et vous savez pourquoi ça va être difficile ? Parce qu’un seul Bitcoin coûte 6000 fucking dollars ! Une valeur vertigineuse atteinte le vendredi 20 octobre 2017 alors qu’on ne croyait plus en lui.

L’envolée fantastique

A sa création, une unité Bitcoin s’échange pour quelques centimes d’euros. Mais les crypto-monnaies, nom donné à ces devises d’un nouveau genre, ont le vent en poupe suite à la crise financière. S’en suit un essor absolument dingue : on passe de 4,15 euros en 2011 à 860 euros en 2013. Et pourtant, la mort de la monnaie a été annoncée pas moins de 179 fois, selon un site qui a tout compté. Qu’importe ! Le Bitcoin continue sa chevauchée seul contre tous, grâce à son concept si novateur et libertaire. De quoi nous rappeler le quinquennat de François Hollande, à la différence qu’il n’eut jamais les médias dans sa poche. Merci mais non merci pour ce moment. Car les médias s’emparent de l’actu Bitcoin, et font grossir l’affaire, jusqu’à ce que l’écho se propage au grand public. Conséquence : en 2017, le cours de la super-monnaie grimpe de 500 %. De quoi craindre un effondrement, et pourtant..

Pourquoi ? Pourquoi ?     

Le Bitcoin, dans son fonctionnement, porte des idées totalement novatrices et intéressantes, symbole d’un modèle économique qui émerge.

Premièrement, la crypto-monnaie s’inscrit en dehors de tout cadre réglementaire et n’est dirigée par aucune haute-autorité. Sa création et sa diffusion sont donc libres, ce qui la rend en revanche extrêmement volatile et sujette à fluctuations.

D’autre part, sa masse en circulation est fixée à 21 millions d’unités, synonyme d’affirmation sur le long terme car sa rareté pourrait constituer une valeur sûre.

Enfin, elle permet de faire émerger un nouveau système financier en dehors des marchés étatiques et boursiers, de plus en plus décriés depuis les crises mondiales successives. Un état n’a en effet pas le pouvoir de bloquer ou d’agir sur un compte Bitcoin.

Voilà pourquoi on s’y intéresse tant et pourquoi un nombre croissant d’individus lui accorde sa confiance. Une volonté d’émancipation vis-à-vis de l’économie d’aujourd’hui, dans ce qui pourrait représenter la manière de commercer de demain. Perdurera ou perdurera pas, le Bitcoin restera un beau pied-de-nez à la finance mondiale.

Maxime Giraudeau

 

 

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