Rattrapages du vendredi 3 avril 2020

Rattrapages du vendredi 3 avril 2020

Épreuves du bac annulées

C’était évident que cette année, les traditionnelles épreuves du baccalauréat ne pouvaient pas se passer comme toutes les années précédentes. Adieu les heures passées les fesses assises sur une seule et même chaise, adieu l’épreuve de mathématiques qui sonne la fin de la terminale, adieu les longues révisions. Place au contrôle continu pour cette année, annoncé hier par le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer. La note finale des élèves sera donc calculée sur la moyenne des trois trimestres de l’année 2019-2020. Pour les Premières, l’oral de français sera normalement organisé fin juin ou début juillet. Keep going les lycéens, cette année n’est pas encore finie.

 

Quand la police dérape

Eh oui, cette fois le dérapage n’est pas d’un politique mais du préfet de police de Paris Didier Lallement. En effet, ses paroles n’ont pas très bien résonné dans l’esprit des spectateurs des chaînes d’informations en continu : selon lui, « Ceux qui sont aujourd’hui hospitalisés, ceux qu’on trouve dans les réanimations, ce sont ceux qui, au début du confinement, ne l’ont pas respecté, c’est très simple, il y a une corrélation très simple ». Déclarations bien évidemment fausses. Il s’est donc excusé de justesse à 16h hier, disant regretter d’avoir “tenu ces propos”, et qu’il “comprend les réactions qu’ils suscitent”. Bah oui Didier, faut tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler.

 

Hauts les coeurs et bas les masques

Pendant que le gouvernement ne conseille pas forcément le port du masque à toute la population (encore qu’il y en aurait assez), préférant privilégier le personnel soignant et celui des EHPAD, l’Académie de médecine l’a hier grandement recommandé. Elle estime qu’il serait même judicieux de le rendre obligatoire à la fin du confinement, compte tenu de toutes les personnes “porteuses saines”, qui ont le virus et le transmettent sans le savoir. 

En attendant, les pays du monde entier, faisant face de plein fouet à la vague du virus, se battent pour avoir le plus de masques en stock. Coup bas, des masques commandés à la Chine à destination de la France auraient été rachetés par des acheteurs américains directement sur le tarmac d’arrivée. Alors si maintenant, la solidarité s’effrite même entre les pays ayant des accords, on n’est pas sortis de l’auberge.

 

Les 10 états les moins confinés

Cela fait plus de deux mois que le premier cas de COVID-19 a été diagnostiqué aux États-Unis, et pourtant tout le pays n’est pas encore confiné; en effet, il reste 10 états sur les 50 du territoire américain qui continuent de sortir et de vivre plus ou moins normalement. Alors que le nombre de cas augmentent de jour en jour, et que presque 1200 personnes sont mortes hier aux USA, des personnes se baladent toujours malgré les risques. Le docteur Anthony Fauci, souvent présenté aux côtés de Donald Trump, s’interroge toujours sur ce confinement toujours partiel, pendant que le Président républicain pense comprendre l’étendue de la crise sanitaire et économique. Ce dernier prépare même le pays à quelques 140 000 à 240 000 morts, ce qui ferait plus de victimes qu’avec celles des guerre du Vietnam, Corée et Afghanistan réunies.

 

Une soul de moins

C’était l’un des plus grands noms de la soul des années 70; Bill Withers, auteur et interprète du grand titre “Ain’t No Sunshine”, est décédé ce vendredi à 81 ans des suites d’une maladie cardiaque. Il avait prit sa retraite d’artiste en 1985, après 9 albums, et a été un des artistes les plus repris de la musique soul. Avec sa femme, il avait ouvert une compagnie d’édition pour ses compositions, et ne se montra que très peu après avoir fait cela. 

 

 

Moment Ghibli 

Nous sommes confinés (nonnnn, c’est vrai?), alors quoi de mieux que de se faire (ou refaire) un bon vieux Miyazaki. La sélection de ces rattrapages: le Château Ambulant, sortie en 2004, qui compte la vie simple de Sophie qui travaille dans le magasin de son père décédé. Après avoir fait la rencontre d’un sorcier nommé Hauru, elle subit la malédiction d’une sorcière jalouse d’elle. S’en suit une aventure pour essayer de se délivrer du maléfice dont elle est prisonnière. Un film à voir et se revoir, sur la plateforme Netflix (non-sponsorisé). 

 

 

Crédits photo: Château Ambulant, Studio Ghibli 

 

Lucas Schnéberger
lucas.schneberger@live.com
Fanny Mousset
fanmousset@gmail.com

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