Pop’Letter – L’Amour Ouf, Victoria’s Secret et NBA, le récapitulatif de la semaine

Pop’Letter – L’Amour Ouf, Victoria’s Secret et NBA, le récapitulatif de la semaine

Bouh ! Oui, on sait, on est en retard pour Halloween…

It’s tiiiiime” : octobre à peine parti que l’on entend déjà les premières notes d’All I Want For Christmas résonner. Mais il reste encore du temps d’ici à la fin de l’année, du temps pour lire cette Pop’Letter par exemple ? Allez, en route !

D’allié des chauffards à outil des bons élèves

L’application GPS Waze, pensée pour faciliter la conduite des automobilistes, s’apprête à faire évoluer son système de signalement. Grâce à l’intelligence artificielle Gemini, développée par Google, la firme peut enfin annoncer l’arrivée d’une solution face aux risques qu’entraîne l’utilisation du compagnon de route. Le poulpe vous propose une vue éclatée de cette plateforme qui tente de mettre fin à la controverse sur son aspect sécuritaire.

Finie l’époque des cartes Michelin ouvertes sur les genoux des passagers, du suivi strict des panneaux et des inforoutes à la radio. Les GPS en tous genres triomphent et conquièrent le cœur des chauffeurs désireux d’améliorer leurs expériences personnelles au volant. Waze, dans les pas de Google Maps, fait partie des applications de ce secteur les plus utilisées du globe et de l’Hexagone.

En plus des données préexistantes, la technologie s’appuie sur une participation collaborative libre et instantanée. Chaque utilisateur se voit octroyer le droit de signaler un fort ralentissement, un accident, la présence d’un radar ou encore, une zone surveillée par les forces de police. Ces deux dernières fonctionnalités, longtemps vues d’un mauvais œil par les autorités et la justice, semblent désormais permettre davantage de prévention que de sanctions. Le problème réside donc dans la façon dont les conducteurs alertent sur ce genre de situations.

Quitter la route du regard représente un danger encore plus grand lorsqu’il faut aussi naviguer sur un écran simultanément. À vouloir aider, certains peuvent se mettre dans une situation critique si leur véhicule n’est ni stationné, ni à l’arrêt. Avec son nouveau projet d’intelligence artificielle générative, la commande vocale cherche à expédier toute forme de prise de risque pour le bien des usagers, qu’ils soient présents dans l’habitacle ou non.

 

Dans la semaine…

 

Lundi –

On a adoré mon prédécesseur, on a porté des costumes à mon effigie mais ça n’a pas empêché la magie de s’estomper. Qui suis-je ? Joker : Folie à deux, un film critiqué de toutes parts par des experts et par le grand public. Alors, top ou flop ? La réponse ici !

Mardi –

Votre enfance a forcément été marquée par au moins un film de Tim Burton. Son monde singulier, ses personnages baroques et barrés font leur grand retour grâce à Beetlejuice Beetlejuice. Vous trouverez par là la recette de son succès qui emmène anciens et nouveaux spectateurs au pays des merveilles.

Mercredi – 

Ici, les Anges ne sont pas à une émission de télé-réalité… Il s’agit du surnom donné aux top models de Victoria’s Secret dont le défilé annuel se présente de manière spectaculaire. Venez découvrir les joies et polémiques autour de l’évènement par ici.

Jeudi –

Entre Le Comte de Monte Cristo et Emilia Pérez, le cinéma français se porte plus que bien cette année. Dernier-né de cette machine de guerre : L’Amour Ouf signé Gilles Lellouche et salué par la critique. Si le cœur vous en dit, c’est juste !

Vendredi – 

Vos parents vous ont sûrement déjà dit de manger vos légumes, mais ce ne sont jamais les mêmes au fil des saisons. Difficile de s’y retrouver, alors voici quelques petits conseils et une recette gourmande pour se régaler !

En tout cas, en voilà un qui a fini sa soupe de légumes comme le demandait sa mère : Victor Wembanyama n’a de cesse de nous impressionner. Rétrospective sur cet ovni du basketball mondial juste !

Samedi –

Encore en retard et obligé.e.s de courir après le tram ce matin ? Peu agréable, mais certains apprécient courir plus que d’autres. Découvrez-le pourquoi de la folie du running juste ici !

Dimanche –

Qui dit dimanche dit Dico’Pop ! Retrouvez la masterclass (je cite) que nous présente Clara cette semaine, juste ici !

 

Un coup de nos 3 coeurs

On aurait pu croire que Tony Stark était le seul et unique Iron Man, mais un homonyme existe – bien différent cependant. Celui-ci est Japonais et a vu le jour en 1989, dans l’imagination de Shin’ya Tsukamoto. Vous l’aurez compris, nous allons ici parler de rareté japonaise, comme présentée par le cinéma Utopia qui diffusait ce dimanche 20 octobre à Bordeaux Tetsuo I et II.

Tetsuo raconte l’histoire d’un homme rongé par la culpabilité – sans que le spectateur ne comprenne vraiment pourquoi. Plus tard, il découvre avec horreur sa peau peu à peu se métamorphoser en métal. C’est sans difficulté que l’on peut associer ce long-métrage expérimental au genre du body horror. Mais sur fond d’angoisse liée à la technologie et à la déshumanisation, ce film adhère aussi à des thèmes cyberpunk et surréaliste. D’abord peu diffusé, il va rapidement devenir un film culte du cinéma underground, porté par une esthétique en noir et blanc et une mise en scène artisanale.

Les costumes assument un aspect bricolé, ce qui ajoute au grotesque des transformations subies, et les effets spéciaux principalement faits de stop motion imposent un rythme frénétique au spectateur. Sans oublier que le réalisateur, Shin’ya Tsukamoto, tient un rôle tout en étant à la fois aux commandes du long-métrage et au montage. Le tournage se fait douloureusement, entre disputes dans l’équipe, budget serré et difficultés de tournage. De nombreux membres de l’équipe font désertion, amenant les acteurs eux-mêmes à manipuler la caméra.

Mais ce qui fait la particularité de Tetsuo, c’est avant tout son rôle précurseur dans le cinéma. Tsukamoto raconte avoir essayé “d’intégrer l’horreur avec la science-fiction que j’avais en moi” dans une interview pour le Japan Times en 1992. Il décrit avoir été grandement inspiré par des films tels que Blade Runner par Ridley Scott (1982), mais s’inscrit également dans la lignée du Kaijū eiga, ou film de monstres en Japonais, Godzilla étant le plus connu.

Tetsuo s’impose donc comme un pilier du genre, malgré ses failles et les obstacles au cours du tournage. Lui succèdent Tetsuo II en 1992 ainsi qu’un troisième volet intitulé Tetsuo III : Bullet Man sorti en 2009, asseyant encore son rôle de pionnier. Ce qui fait la particularité de la création de Tsukamoto, c’est bel et bien toute l’innovation apportée par son long-métrage. Alors si votre curiosité a été piquée, n’hésitez plus !

 

Inès Mbemba Kabuiku, Romain Vallat

 

Crédit photos : Flickr – Focal Foto ; Youtube Films

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