Pop’Letter #9 – Noël sexiste, candidat polémique et poulpe Made-In-English, le récapitulatif de la semaine du Poulpe !

Pop’Letter #9 – Noël sexiste, candidat polémique et poulpe Made-In-English, le récapitulatif de la semaine du Poulpe !

Bonjour à tous !
Cette semaine, il y a eu beaucoup de duels dans nos articles : Spielberg face à Robbins et Wise, Hamilton VS Verstappen, la Russie contre l’Ukraine… En cette période de fêtes, continuons sur cette lancée en nous tournant vers une opposition omniprésente dans la vie de nos chers enfants : le rose pour les filles et le bleu pour les garçons !

Joyeux Noël, et bon sexisme à tous !

L’hiver est là, les chocolats chauds et les feux de cheminée également. Eh oui, nous sommes en décembre ! Comme chaque année, à l’approche de Noël, c’est le retour des rayons jouets dès l’entrée des supermarchés, remplis de paillettes et de couleurs pour attirer les yeux brillants d’envie de nos enfants. Et comme chaque année, les filles auront des jouets roses, et les garçons des jouets bleus.

© Olga Kuevda

Étrangement, dans les rayons roses, nos chères mamans – car bien entendu, ce sont les femmes qui s’occupent des courses – trouveront des poupées, des dînettes, des peluches… Voire des cuisines miniatures, et même des kits de ménage ! Côté bleu, ce sera voitures, dinosaures, kits de bricolage et jeux de construction à foison.
Si l’on se tourne vers les catalogues de jouets, aussi larges qu’un dictionnaire, qui pullulent dans nos boîtes aux lettres, on retrouve exactement la même approche : les pages « filles » en rose, et les pages « garçons » en bleu. On trouve quand même une exception pour les pages « jeux d’extérieur », colorées de vert. Les jouets d’extérieur seraient donc à la fois pour les filles et les garçons ? Quelle révélation !

Avec l’approche de Noël et de tout ce marketing de couleur, l’association Pépite sexiste est à la fête. Ou plutôt, à la chasse au Père Noël sexiste. Tout au long de l’année, le collectif lutte contre le marketing sexiste – quoi de plus vendeur qu’une publicité avec une femme dénudée, peu importe le produit – en partageant des « pépites » et en interpellant directement les responsables. Des actions qui ont parfois des répercussions positives, comme une réponse de la part des directions et la suppression d’un affichage problématique.

En cette période de fêtes, Pépite sexiste met donc en garde contre le marketing genré. En touchant les jouets, les industries font faire entrer dans l’esprit des enfants que les filles aiment le rose, et les garçons le bleu. Vous pensez peut-être qu’il ne s’agit que de couleurs, mais de nombreuses idées vont découler de ce sexisme en apparence anodine : les garçons ne pleurent pas, les filles ne sont pas fortes… Des mécanismes d’associations que les enfants vont assimiler, et qui vont entrer dans leur futur développement.

Petite parenthèse, à Noël, on ne trouve pas que les couleurs dans la catégorie « sexiste ». On y trouve aussi les prix ! Enfin, ces derniers le sont tout au long de l’année, comme le montre l’association Pépite Sexiste sur son site. Il s’agit en effet d’un autre de ses combats. Avez-vous déjà entendu parler de la fameuse taxe rose ? Un produit « pour femme » sera plus cher qu’un produit « pour homme ». Et on parle parfois d’une différence de prix de plusieurs euros, simplement parce que la couleur est différente. La taxe rose s’inscrit dans les valeurs des fêtes de fin d’année, car elle est généreuse, n’épargnant aucun rayon : shampooings, vêtements, goodies, et même Kinder surprises !

Pour Noël, choisissez donc d’offrir un circuit de voiture à votre nièce, ou une cuisine à votre neveu. Afin de leur montrer que oui, iel peut faire ce qu’iel veut, sans suivre que ce que le marketing lui dicte de faire. Et qui sait, peut-être que votre nièce deviendra une pilote de Formule 1 multi-primée, ou votre neveu un grand chef dans un restaurant 5 étoiles !

Dans la semaine…

Lundi

Le poulpe a décidé de prolonger son week-end en faisant une petite pause lundi, afin d’affronter le reste de la semaine plus vaillant que jamais !

Mardi

On se tourne vers les salles obscures pour la sortie du nouveau West Side Story. La nouvelle œuvre de Spielberg saura-t-elle égaler le chef d’œuvre de 1961 ? Retrouvez les origines de ce succès juste ici.

Mercredi

Le poulpe revient sur les débuts mouvementés d’Éric Zemmour suite à l’annonce de sa candidature à la présidentielle. Au menu de l’article à retrouver sur notre site : annonce, premier meeting et programme de l’homme controversé.

Jeudi

Hamilton VS Verstappen : le duel entre les deux pilotes de Formule 1 s’apprête à avoir son épilogue. Le poulpe vous récapitule ces huit mois d’affrontements par ici.

Vendredi

Pop-Up fait le point sur la situation plus que tendue entre la Russie et l’Ukraine. Causes et conséquences d’un nouveau conflit possible ? Retrouvez les infos à connaître sur notre site.

Samedi

The octopus becomes English-speaking and takes you to the Caribbean. Head to Barbados, a new republic, with its national heroine: the great Rihanna. Discover our article by clicking here.

Dimanche

C’est dimanche, c’est DicoPop ! Au programme : le « non » de Nouvelle-Calédonie à l’indépendance, le sapin de Noël à la Maison Blanche et l’élection de Miss France 2022. C’est à retrouver sur notre site.

Un coup de nos 3 cœurs

Cette semaine, le poulpe met à l’honneur la littérature ! Plus précisément le thriller et la nouvelle. Il s’agit des deux genres dans lesquels s’inscrit Karine Giebel, autrice française multi-primée pour ses œuvres. Pour ce coup de nos trois cœurs, nous vous proposons de découvrir Chiens de sang, un court thriller de 250 pages.

Deux chasses à l’homme dans les bois, se déroulant en parallèle, avec deux options : courir ou mourir. D’un côté, Diane, témoin de ce qu’elle n’aurait pas dû voir. D’une promenade dans le cadre de son travail, elle se retrouve à fuir quatre chasseurs alcoolisés, bien décidés à l’empêcher de parler pour ne pas finir en prison.

De l’autre, Rémy, qui a fait confiance à la mauvaise personne. Le voilà prisonnier d’un terrain de chasse privé, où l’on cherche à l’abattre pour le plaisir. Ses poursuivants, lassés des safaris en Afrique, ont décidé d’expérimenter un nouveau type de gibier. Le SDF et ses trois compagnons, des immigrés sans papiers, tentent d’échapper à une véritable chasse à courre, où humains et chiens sont grisés par le meurtre et le sang.

Le récit alterne sans cesse entre les points de vue des poursuivants et des poursuiveurs des deux chasses. Ce choix de rédaction permet de créer une véritable ambiance de poursuite tout au long de l’intrigue, en plongeant le lecteur dans un suspense qui ne prend pas de repos. Le texte est parfois interrompu par des flashbacks qui, sans pour autant ralentir le récit, donnent une texture aux personnages, une vie, une raison d’échapper à leurs poursuivants.

Chiens de sang est en somme un thriller haletant, qui captive son lecteur en lui empêchant de lâcher ses pages jusqu’à l’épilogue.

Bonne semaine avec Pop-Up ! 🐙

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