La marche pour le climat en 4 punch-pancartes

La marche pour le climat en 4 punch-pancartes

13 octobre : il est encore temps. Temps de dire non au monde qui ne s’est pas refait depuis la crise financière de 2008, un cataclysme qui promettait pourtant une révolution sous air de refonte totale du monde, capitaliste de dogme et pourtant toujours aujourd’hui.

Encore temps de dire qu’il est encore temps d’agir, de changer mais aussi de trouver des belles phrases maniant l’art du verbe pour prouver à ceux qui n’en seraient pas encore persuadés que l’heure approche pour de bon, celle où ils n’auront plus rien d’autre à mettre dans leur réservoir d’essence que du pétrole off-shore et dans leur assiette un argent non-comestible.

C’est à 14h que partout en France se sont réunis des mobilisations en appel aux gouvernements et c’est sur la place de l’Hotel de Ville, remettant le rapport du GIEC au maire Alain Juppé, d’où les marcheurs bordelais se sont élancés vers Darwin, rive droite. 10.000 participants ont été dénombrés par les organisateurs, 2.500 par la Police, histoire de perpétuer les traditions.

D’inspiration, les quelques pancartiers du jour n’ont pas manqué, suffit-il seulement d’en savourer les enchaînements linguistiques et quelques références au passage glissées. Un public en tout cas plus inspiré que celui de Kev Adams.

Et puis parce que c’est vrai qu’on aime bien l’insolite, on salue ce monsieur qui, on ne sait trop pourquoi était là et a illuminé l’événement par son incomparable et si distinguée « coupe mulet« . Une denrée rare et appréciée.

Crédits photos : Maxime Giraudeau

Maxime Giraudeau

maximegir17@gmail.com

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