IA : une discussion sur notre avenir

IA : une discussion sur notre avenir

Du jeudi 6 au mardi 11 février prochain se tient le sommet pour l’action de l’intelligence artificielle (IA) à Paris. Il accueille tous les pays du monde autour de différents événements pour démontrer l’impact positif que pourrait avoir l’intelligence artificielle dans l’intérêt général.

Le sommet pour l’action de l’IA est défini sur le site du gouvernement comme un « événement visant à renforcer l’action internationale en faveur d’une intelligence artificielle au service de l’intérêt général. Elle sera rythmée par : des journées scientifiques, un week-end culturel, un Sommet international au Grand Palais, de nombreux événements parallèles, une journée pour les entreprises ».

De nombreux thèmes sont abordés, comme la façon de mettre l’IA au service du monde du travail, comment protéger ses données tout en utilisant l’IA ou bien comment créer une IA sûre et digne de confiance. Autant de discussions dans lesquelles participent des scientifiques, des prix Nobel, des figures politiques pour débattre de l’avenir et de la place qu’y jouera l’intelligence artificielle.

« L’intelligence artificielle, c’est un plan social majeur à venir »

Aussi intéressant que peut-être ce sujet, il crée aussi de nombreuses craintes. Des métiers vivent dans la crainte de disparaître, dont parmi eux, le monde de l’art. Suite à la mise à jour d’Instagram sur le droit d’utiliser les images en ligne pour entraîner l’IA, de nombreux artistes se sont insurgés et ont décidé de changer de plateforme pour poster leur art. « Intelligence artificielle, c’est un plan social majeur à venir », « Il va y avoir énormément d’emplois qui vont disparaître », dit Sandrine Rousseau à ce sujet.

20 % des français utilisent l’intelligence artificielle pour leur usage privé ou dans le cadre du travail d’après l’étude annuelle d’Arcep, le Conseil général de l’économie, l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) et l’Arcom. L’IA n’est pas utilisée par la majorité des Français mais le gouvernement semble persuadé de l’importance de ce sujet. À l’avenir, il compte investir 109 milliards dans l’IA pour ne pas avoir de retard sur les autres puissances mondiales.

« Ce pourrait aussi être le dernier, à moins que nous n’apprenions à éviter les risques »

Les bienfaits de l’IA ne sont pas tant à débattre. Il est visible que cet outil facilite la recherche et la rend bien plus rapide. Ce sont les méfaits qui sont à débattre. En autres savoir si ces méfaits valent les bienfaits ou s’ils sont plus nombreux. Un des paradoxes lié à l’IA peut s’illustrer par les professeurs utilisent l’IA pour contrer la triche qui se perfectionne avec cette dernière.

Il est important de rappeler que l’intelligence artificielle est un outil, tout comme les réseaux sociaux, qui peut être utilisé en bien ou en mal. Pour conclure, nous pouvons citer Stephen Hawking qui dit dans une interview avec la BBC : « Réussir à créer l’IA serait le plus grand événement de l’histoire de l’humanité. Malheureusement, ce pourrait aussi être le dernier, à moins que nous n’apprenions à éviter les risques. »

Lola Dutouquet

 

Crédits : Trader Union

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