Focus candidat : Nicolas Dupont-Aignan en 3 questions

Focus candidat : Nicolas Dupont-Aignan en 3 questions

Qui est-il ?

Né le 7 mars 1961 à Paris, Nicolas Dupont-Aignan ne découvre pas l’élection présidentielle. En effet, c’est la troisième élection à laquelle il se présente. Tandis qu’en 2012, il avait décroché 1,79% des suffrages, en 2017, après avoir été éliminé au premier tour, il s’était rallié au Front National (aujourd’hui Rassemblement National) aux côtés de Marine Le Pen. En 2019, il mène la tête de liste de son parti « Debout la France » aux élections européennes.

 

Son parcours politique ?

Après les bancs de Sciences Po Paris et de l’ENA, Nicolas Dupont-Aignan devient chef de cabinet du préfet de région Île-de-France. Le candidat qui se dit héritier du gaullisme a été membre de plusieurs groupes politiques. Lui qui avait soutenu le gaulliste Jacques Chaban-Delmas pour l’élection présidentielle de 1974, il est entré au Rassemblement National pour la République (RPR) par la suite. En 1995, il est élu maire de Yerres (Essonne) sous l’étiquette RPR, puis député de l’Essonne deux ans après.

Plus tard, en 1999, il fonde le groupe « Debout la République » (qui deviendra, plus tard, son parti) au sein même du RPR, qu’il quittera la même année pour devenir secrétaire général adjoint du Rassemblement pour la France (RPF). Il en démissionne l’année suivante.

En 2007, il quitte l’UMP avant de créer son parti, « Debout la République », pas moins de trois ans après. Parti qui sera renommé « Debout la France » récemment. Il entame d’ailleurs un nouveau mandat en tant que maire la même année.

 

 

Quels projets pour la France ?

À l’échelle mondiale, l’ancien énarque prône une France libre mais surtout indépendante. Cela implique, pour lui, une sortie de l’Union Européenne, par référendum, mais aussi une sortie du commandement intégré de l’OTAN pour permettre à la France d’avoir à nouveau une indépendance militaire et stratégique. Il souhaite aussi mettre fin aux sanctions récemment imposées à la Russie.

Au niveau institutionnel, « rendre le pouvoir au peuple français » est le mot d’ordre. Ainsi, le candidat est favorable à la mise en place d’un référendum d’initiative citoyenne à la condition que le projet soit soutenu par 500 000 citoyens.

Autre projet conséquent, il souhaite supprimer les régions afin de recentraliser certaines de leurs compétences. Ceci dans le but de faciliter le travail des maires et élus. Enfin, il veut aussi imposer un casier judiciaire vierge aux élus.

Autour de la santé, le candidat souhaite doubler le nombre de lits en réanimation durant son mandat mais aussi rouvrir des établissements de santé dans chaque département.

Côté immigration, il veut une suppression du droit du sol mais aussi expulser les délinquants étrangers une fois leur peine purgée. Tout cela dans l’objectif de « rétablir l’ordre et maîtriser l’immigration ».

Parmi ses autres mesures phares, il souhaite développer une filière nucléaire d’excellence en maintenant notamment le nucléaire à 70% de la production d’électricité minimum, mais aussi en mettant fin aux éoliennes. Enfin, il parle aussi de rétablir l’impôt sur la fortune, qui avait été transformé en impôt sur la fortune immobilière en 2018.

 

Son programme est à retrouver ici.

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Célia Ory

Étudiante en troisième année d’information & communication, passionnée d’actualité et de culture, intéressée par le monde & les gens, je souhaite rejoindre la grande famille des journalistes.