Controverse autour d’Amélie Oudéa-Castéra, nouvelle ministre de l’Éducation nationale

Au fil des dernières années, l’éducation nationale a été le théâtre de nombreuses évolutions.

À noter : l’arrivée de la plateforme Parcours Sup, la réforme du baccalauréat, l’interdiction du port de l’abaya ou encore l’uniforme scolaire. La nouvelle ministre de l’Éducation nationale, Amélie Oudéa-Castéra, successeur du jeune Gabriel Attal, doit faire face à de nombreuses difficultés, ce qui n’a pas l’air de lui réussir. 

Quel est le comble pour une Ministre de l’éducation nationale ? Faire scolariser ses enfants dans un établissement privé catholique et conservateur. C’est ironiquement le choix qu’a fait notre ministre, ce qui a attiré l’attention de nombreux citoyens.

Ses commentaires portés sur le manque d’enseignants dans le secteur public et les déficiences dans le remplacement ont suscité la polémique. Les révélations de son salaire atteignant 300 000€ avec une prime de 53 000€ (en 2021) ont suscité des critiques suite à sa déclaration “ce n’est pas bien payé”, en comparaison de son investissement. Des remarques perçues comme maladroites et déconnectées de la réalité.

L’établissement scolaire dans lequel sont scolarisés ses enfants, le collège Stanislas est également sous le feu des projecteurs en raison de son non-respect présumé de la plateforme Parcoursup, favorisant ses élèves dans l’accès aux écoles préparatoires et autres.

La succession de Gabriel Attal ne doit pas être simple, puisqu’il a impulsé des réformes débattues, dont l’interdiction du port de l’abaya dans les écoles et la promotion d’une tenue uniforme pour réduire les inégalités et les jugements, il a mis la barre haute. Le Président Emmanuel Macron ne lui a pas laissé la tâche facile, puisqu’il a préféré nommer son favori au poste de premier Ministre, laissant derrière lui un chantier, malgré le fait qu’il était apprécié du corps de l’éducation nationale. C’est un héritage délicat qui attend la Ministre de l’éducation nationale.