Nouvelle loi sur la discrimination capillaire ?
Ce mercredi, une nouvelle proposition de loi visant à sanctionner la discrimination capillaire est examinée à l’Assemblée nationale. D’après une étude mené par Dove aux Etats-Unis, deux femmes noires sur trois déclarent changer de coupe de cheveux pour un entretien d’embauche. Ces résultats témoignent de la discrimination capillaire qui règne dans le milieu professionnel. Les personnes ayant les cheveux crépus, une chevelure bouclée détachée ou des locks sont perçues comme étant moins professionnelles. Si cette loi passe, la définition des discriminations dans le code pénal devrait être complétée de la mention « notamment la coupe, la couleur, la longueur ou la texture de leurs cheveux ».
L’enfer de la captivité à Gaza, une Israélienne témoigne
Lors d’une interview adressée au New York Times ce mercredi, Amit Soussana raconte l’enfer des agressions sexuelles qu’elle a subit lors de sa captivité à Gaza. Libérée depuis le 30 novembre, Amit est la première rescapée à adresser un témoignage public sur le sujet.
L’israélienne de 40 ans raconte alors avoir été arrachée de son domicile, battue et emmenée de force à Gaza par une dizaine d’hommes. S’en suivent de nombreuses questions sur sa sexualité, puis elle raconte avoir subit un acte sexuel forcé sous la menace d’une arme.
Ce témoignage poignant a rapidement fait réagir Israël, le porte-parole de l’armée israélienne a déclaré : « Il s’agit d’un témoignage horrible, c’est un signal d’alarme, un appel au monde à agir, à faire tout ce qui est en son pouvoir et à faire pression sur le Hamas pour qu’il libère nos otages ».
Le harcèlement en ligne gagne du terrain…
Selon un rapport publié mercredi par l’OMS, 16% des enfants de 11 à 15 ans déclarent avoir subi du harcèlement en ligne en 2022 contre 13% en 2018. Le harcèlement physique n’a pas augmenté mais stagne tout de même à 11%. 279 000 enfants et adolescents de 44 pays différents ont été interrogés. Cette hausse inquiétante du cyberharcèlement ces dernières années serait en partie due à la pandémie qui a changé la manière dont les jeunes interagissent. Les réseaux sociaux étant devenus un moyen de communication majeur, cet espace est de plus en plus propice aux mauvais comportements, au harcèlement. Avec la publication de ce rapport, l’Organisation Mondiale de la Santé tire la sonnette d’alarme et invite à la lutte « contre le harcèlement et la violence ».