Universités en colère
En dernier sur la liste des mesures prises quant au déconfinement progressif, détaillées mardi dernier par Emmanuel Macron, figurait le sort des universités. Celles-ci ne devraient pouvoir rouvrir leurs portes qu’en février, « deux semaines après le 20 janvier », alors que les étudiants suivent les cours à distance depuis le 30 octobre, et face à cette décision, les représentants d’universités expriment leur colère.
« Nous ne comprenons pas l’ordre de priorité établi pour les semaines à venir, affirme dans un communiqué l’Alliance des universités de recherche et de formation. Réunir 30 personnes dans une église ou une mosquée est-il à ce point moins dangereux que de les réunir dans une salle de cours à l’université sachant qu’elles peuvent par ailleurs être réunies dans un lycée ? »
De même, l’association des universités de recherche françaises, l’Udice, réclame la possibilité d’accueillir les étudiants dès début janvier, avec une jauge de 50 %. « Il faut que le gouvernement comprenne qu’on ne peut ajouter une crise étudiante à la crise sanitaire ! », rapporte Jean Chambaz, président de Sorbonne Université.
L’article 24 de la loi « sécurité globale » suscite toujours un tollé
Plusieurs milliers de personnes, environ 3500, selon la police, entre 6000 et 7000, selon l’intersyndicale, ont manifesté hier soir à Nantes contre le projet de loi « sécurité globale ». Les manifestants n’ont pas hésité à scander : « Liberté, liberté, liberté », « Police partout, justice nulle part », « Tout le monde déteste la police », entre autres.
Par ailleurs, la justice a autorisé hier la manifestation qui doit avoir lieu aujourd’hui à Paris. La manifestation à Paris contre la proposition de loi « sécurité globale », qui avait été interdite par la Préfecture de police, qui préconisait un rassemblement, pourra bien se tenir aujourd’hui après une décision en référé liberté du tribunal administratif.
L’article 24 ne sera finalement pas réécrit par une commission indépendante
La commission indépendante annoncée par Jean Castex ne sera finalement pas chargée de réécrire l’article 24 de la loi « sécurité globale ». Jean Castex avait annoncé jeudi 26 novembre la création d’une « commission indépendante chargée de proposer une nouvelle écriture » de « l’article 24 » mais cela a suscité la stupéfaction de nombreux députés ainsi que du président de l’assemblé nationale qui a tenu hier à exprimer son opposition au Premier ministre à travers une lettre. C’est à cette lettre que Jean Castex a répondu qu’« il n’entrera pas dans le périmètre de cette commission le soin de proposer une réécriture d’une disposition législative ».
21 mois de prison pour un clip évoquant Samuel Paty
Maka, un rappeur de 18 ans, a été condamné à 21 mois de prison par le tribunal correctionnel de Meaux après avoir diffusé un clip de rap où entouré d’hommes masqués et armés de machettes, couteaux et scies, il clamait : « On découpe comme Samuel Paty, sans empathie ».
Il a été condamné en comparution immédiate pour apologie du terrorisme, port d’arme prohibé de catégorie D et recel de destruction par moyen dangereux pour les personnes, a indiqué le parquet de Meaux à l’AFP.
Agression de Michel Zecler : réaction du président… et garde à vue des quatre policiers
« Les images que nous avons tous vues de l’agression de Michel Zecler sont inacceptables. Elles nous font honte. » Tels ont été les mots utilisés par Emmanuel Macron dans un long message publié hier sur les réseaux sociaux. Le président de la République réclame aussi dans son message « une police exemplaire avec les Français, des Français exemplaires avec les forces de l’ordre »
View this post on Instagram
« Ceux qui font appliquer la loi doivent respecter la loi. Je n’accepterai jamais que la violence gratuite de quelques-uns entache le professionnalisme de femmes et d’hommes qui, au quotidien, assurent notre protection avec courage », insiste Emmanuel Macron.
Les quatre policiers mis en cause dans le passage à tabac de Michel Zecler ont été convoqués à l’inspection générale de la police nationale (IGPN), « la police des polices », hier et entendus sous le régime de la garde à vue. Le parquet de Paris a ouvert mardi une enquête à leur encontre pour « violences par personne dépositaire de l’autorité publique » et « faux en écriture publique ».
Plastic Hearts désormais disponible
Miley Cyrus a sorti son nouvel album hier, vendredi 27 novembre, Plastic Hearts. C’est son 7ème album après Younger Now sorti il y a trois ans déjà. Entre temps, Miley avait sorti un EP l’an dernier, SHE IS COMING. Après ces trois années d’attente, son nouvel album est le bienvenu.
AHHHH #PLASTICHEARTS pic.twitter.com/027hUOKes1
— Miley Cyrus (@MileyCyrus) November 27, 2020
Scott Fitzgerald
Crédit photo : Sipa Press