Rattrapages du mardi 10 novembre 2020

Une transition qui s’annonce complexe et périlleuse

Comme tout le monde entier le sait, Joseph Robinette Biden est devenu officiellement samedi le 46ème Président des États-Unis. Un poste qu’il occupera dès son investiture, le 20 janvier 2021, soit dans un peu plus de 70 dodos. S’annonce alors une longue et obligatoire période de transition, qui dure depuis 1930 deux mois et demi, servant à la mise en place pacifique du nouveau Président élu à la tête du gouvernement. PACIFIQUE on a dit !

Mais évidemment, et c’est là où se situe toute l’inquiétude de millions de citoyens américains, rien ne se passe pour le moment comme ce qui est traditionnellement prévu. Donald n’a toujours pas reconnu et digéré sa large défaite et n’a non plus pris la parole officiellement depuis la proclamation des résultats. Le victorieux Joe n’a donc pas reçu d’appel de la part de son prédécesseur, qui se la joue vilain petit canard. Du jamais vu.

L’actuel porte-parole du gouvernement parle même de fraude en direct à la télévision lors de sa dernière conférence de presse. Une retransmission tout de suite coupée par les journalistes de chaînes américaines, même celle de CNN très républicaine. La Donald Trompe s’allonge à chaque message qu’il envoie sur l’oiseau bleu, annonçant un ramassis de mensonges que même ses plus fidèles alliés cessent de cautionner. Ceci étant, sa pensée extrémiste n’est pas partie et connaissant le plaisir que l’homme orangé a de se mettre sous les feux des projecteurs, elle peut exister pendant encore longtemps …

Cessez-le-feu, go, partez !

En conflit pour disposer du Haut-Karabakh, l’Arménie et l’Azerbaïdjan ont signé un accord de cessez-le-feu total, sous l’égide de la Russie. Cette signature solde alors la victoire de l’Azerbaïdjan qui garde le contrôle de ce territoire et provoque la colère des Arméniens. Ces derniers sont descendus dans les rues d’Erevan, la capitale de l’Arménie, envahissant notamment la Place de la République et le Parlement.

La Russie tente donc de faire respecter la paix en envoyant près de 2000 soldats sur des terres qui n’ont pas fini d’être revendiquées.

Mention Passable pour l’Éducation Nationale : le cours sur la gestion de crise est à revoir !

Ce mardi c’était jour de grève pour les enseignants des écoles, collèges et lycées de France dans le but de réclamer de nouvelles mesures sanitaires pour lutter contre le Coronavirus. Une grève qui n’aura pas rassemblé autant d’enseignants que ce qui pouvait être attendu, avec moins de 10 % de participation. Mais l’agacement va bien au-delà de ces chiffres un peu décevants. Les professeurs en ont assez ! L’attaque terroriste du 16 octobre et les critiques des méthodes de l’enseignement face à la question de la liberté d’expression n’arrangent rien à cette colère qui monte encore et encore.

Les établissements scolaires, laissés ouverts lors de ce second confinement, sont dépassés. Les salariés de l’Éducation Nationale tout comme les élèves, ne comprenant pas comment il est possible de respecter les gestes barrières dans des salles de classe ou de cantine affichant complet.

Plusieurs élèves d’ailleurs ont aussi joué les grévistes, se réunissant devant leurs établissements et organisant des blocus face à des forces de l’ordre parées pour frapper. Des débordements ont eu lieu, dans des lycées parisiens par exemple, entre jeunes et policiers.

En fin de journée, un nouveau scénario envisagé par le gouvernement a été communiqué. Celui-ci relate que les lycées pourraient refermer, ainsi que les classes de collège à partir de la 4ème. Les classes passeraient sinon en demi-groupe. À noter en tout cas que la stratégie dans les écoles n’a pas été bien anticipée par le Ministère de Jean-Michel Blanquer, alors que l’on se situe dans ce qui s’apparenterait à la plus forte vague de Covid-19 en cette fin d’année. Un zéro pointé.

Les français sont-ils prêts à se faire piquer ?

À l’aube de trouver un vaccin efficace pour se protéger du Covid-19, il se pose de nombreuses questions quant à sa prochaine mise à disposition pour le grand public. Si beaucoup de laboratoires et de scientifiques sont confiants sur les recherches et tests concernant les vaccins qui pourraient être des bouées de sauvetage face à ce virus qui inonde notre planète bleue, ils restent toutefois prudents lorsqu’ils traitent de sa commercialisation. Celle-ci est prévue pour certains, pas avant le printemps et surtout ne sera pas disponible pour tous dans l’immédiat. Une course à la commande de vaccins s’est alors lancée, dominée pour le moment par les plus grandes puissances mondiales.

Mais une autre question subsiste, plus particulièrement dans notre pays : les français voudront-ils se faire vacciner ? Notre pays est un des plus réfractaire à la vaccination, avec seulement 59 % des français qui seraient prêt à se faire vacciner contre le Coronavirus alors que la moyenne mondiale est à 74 %.

Alors que le remède miracle n’a pas encore vu le jour dans nos pharmacies, cette problématique provoque déjà des débats. Retissant, des millions de français le sont et le choix de se faire vacciner ou non, une liberté fondamentale, touche à la responsabilité de chacun dans une propagation d’un virus friand du collectif.

Good Bye my violeur, good bye my friend

L’Académie des César rompt officiellement ses liens avec ses 18 membres de droit qui siégeaient à l’Assemblée Générale de l’association et dont était présent dans cette liste Roman Polanski. Des « membres de droit », un titre permis grâce aux récompenses passées, évincés et tournant définitivement une page de l’histoire des César, faite d’entre-soi et de sexisme. Alain Terzian, l’ancien directeur de l’Académie critiqué pour son manque de diversité, est lui aussi débarqué. L’Académie, avec Véronique Cayla aux commandes depuis septembre, laisse désormais place à une Assemblée des César paritaire, avec 82 femmes et 82 hommes élus au total. Un premier changement énorme qui tentera de faire oublier le fiasco de la cérémonie de 2020.

Le premier film de Noël avec une histoire d’amour lesbien arrive à l’affiche : il était temps !

Et oui, plus d’un mois avant les fêtes de fin d’année, c’est déjà l’heure de retrouver les fameux films de Noël à l’eau de rose que l’on aime tant regarder en secret, en compagnie d’un bon plaid et d’un chocolat chaud. Mais bon, c’est toujours la même histoire, une comédie romantique entre la nouvelle journaliste envoyée de New York vers un village si romantique, tombant sur le beau mâle brisé sentimentalement et trop fier pour se l’avouer. Les deux tombant au premier regard sous le charme l’un de l’autre jusqu’au baiser final sous les lumières du sapin illuminé le soir du réveillon de Noël ! On a tous déjà regardé ce film, TOUS. Et un peu de changement ne ferait pas de mal. Surtout si l’on pouvait prendre en compte tous les types d’amour qui existent !

C’est pour cela qu’enfin, en 2020 seulement, deux femmes seront mises sur le devant de la scène dans un film de Noël, avec pour héroïne, Kristen Stewart. « Happiest Season » sortira le 25 novembre prochain sur la plateforme Hulu. Le scénario n’a pas bien l’air de s’éloigner de la comédie romantique habituelle mais c’est un pas de fait pour la prise en considération de la communauté LGBTQ+. Avant de pouvoir regarder l’entièreté de ce long métrage, on vous laisse apprécier la bande-annonce fraîchement révélée.

Teddy Perez

Crédits photo : annonces chatons 

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