Rattrapages du Jeudi 23 janvier

Des flambeaux dans la ville

 

1500 selon la préfecture, 2000 selon les syndicats : ce sont le nombre de personnes qui ont manifestés, flambeaux à la main, contre la réforme des retraites ce jeudi 23 janvier à Rennes en réponse à l’appel de l’intersyndical CGT, FO et FSU. Au départ de l’esplanade de Gaulle au centre de la ville, le défilé a commencé à la nuit tombée, aux alentours de 18h et se termine quelques deux heures plus tard. Le rendez-vous est donné au lendemain, 11h, même place (mais pas même pomme). En effet, c’est le vendredi 24 janvier que le projet de réforme des retraites sera présenté au conseil des ministres.

 

Une première de l’anti-progressisme 

 

Talonnant l’action de Mike Pence qui avait ouvert le bal en 2017, devenant le premier vice-président à se joindre au mouvement, Donald Trump gagne aussi son prix en devenant le premier président États-Uniens à participer à la marche annuelle contre l’avortement. « See you Friday… Big crowd! » tweete le magnat républicain. Bien qu’il s’était par le passé dit en faveur de l’IVG, légalisée depuis le 22 janvier 1973 par l’arrêt Rue v. Wade de la Cour Suprême des États-Unis, D. Trump sera donc ce vendredi 24 janvier en tête de foule pour la 47e édition de cette « March for Life ». On n’arrête pas le progrès, disait-on. 

 

100 secondes avant l’apocalypse

 

Imaginée en 1947 par les directeurs du Bulletin of the Atomic Scientists (Chicago), l’horloge de la fin du monde symbolise l’imminence d’un cataclysme mondial. Chaque année, un groupe d’experts (dont 13 lauréats du prix Nobel) se réunissent pour fixer la nouvelle heure avant de faire une conférence de presse à Washington. Cette année, l’aiguille a été avancée de 20 secondes, en raison des conflits mondiaux et du réchauffement climatique. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, cette horloge apocalyptique indiquait minuit moins sept. À la fin de la Guerre Froide, c’était minuit moins dix sept. Aujourd’hui, nous sommes donc à minuit moins un et quarante secondes. Entre l’échec probant de l’accord sur le nucléaire iranien avancée par l’experte Sharon Squassoni, la déception des sommets consacrés au climat et le dérèglement climatique qui s’illustre chaque année un peu plus (2016 et 2019 étant les deux années les plus chaudes jamais enregistrées), le temps semble être compté pour l’humanité

 

Tinder à la rescousse

 

L’application de rencontres, en partenariat avec l’application Noonlight, va bientôt permettre à ses utilisateurs et utilisatrices de pouvoir afficher sur leur profil où et avec qui ils sont lors d’un date en plus de mettre à disposition un bouton discret qui permettrait d’alerter les services d’urgence au cas où le rendez-vous prendrait une tournure non désiré, explique la filiale de Match Group. Une décision d’envergure pour l’application qui revendique engendrer un million de rencontres par semaine, et ce dans plus de 190 pays. 

 

Jean Paul Écologie

 

On vous en parlait hier : Jean Paul Gaultier clôturait mercredi soir la Fashion Week parisienne au Théâtre du Châtelet, clôture exceptionnelle puisqu’il s’agissait du dernier défilé pour le styliste français de 67 ans, considéré comme l’enfant terrible de la mode. Si cette figure incontournable est connu pour avoir bousculé les moeurs de ses premières créations jusqu’à aujourd’hui, mélangeant les genres, sexes, époques et classes sociales, le sexagénaire ne compte pas s’arrêter ici : le couturier a laissé derrière lui une note d’intention, retrouvée au lendemain de son ultime prestation. « Quand on sait la regarder, il y a de la beauté partout » écrit-il dans sa lettre d’adieu qui vise à promouvoir le recyclage et la mode éthique. Chapeau l’artiste. 

 

Crédit photo: University of Rochester illustration/Michael Osadciw

Jade Seneca

 

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