Rattrapages du mercredi 29 novembre 2023

Rattrapages du mercredi 29 novembre 2023

Le favoritisme d’Olivier Dussopt et ses conséquences

Depuis lundi 27 novembre, Olivier Dussopt, ministre du travail, est jugé à Paris pour des soupçons de favoritisme dans le cadre d’un marché public en 2009 alors qu’il était maire d’Annonay (Ardèche).

Mercredi 29 novembre, dix mois d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende ont été requis à son encontre. Le Parquet National Français a également demandé une peine de huit mois avec sursis et 15 000 euros d’amende pour Olivier Brousse, ex-directeur général de la Saur, poursuivis pour complicité de favoritisme. Contre la société *Saur, concernée par le favoritisme, le PNF a réclamé une amande d’un million d’euros combinée à une exclusion, de trois ans avec sursis, des marchés publics. (Aïe Aïe Aïe…)

*Saur (Société d’aménagement urbain et rural) : groupe français du secteur de l’eau.

 

Éric Dupond-Moretti en mode relax

Cette fois-ci, c’est au tour d’Éric Dupond-Moretti, ministre de la Justice de faire face à la Justice (lol) pour prise illégale d’intérêt.

Des soupçons l’accusant d’avoir usé de ses fonctions pour régler des comptes avec des magistrats avec lesquels il était en conflit lorsqu’il était encore avocat l’auraient conduit devant la Cours de Justice.

Mais ce mercredi 29 novembre le ministre a été relaxé, les juges ayant estimés que ce n’était pas intentionnel. Éric Dupond-Moretti va donc tranquillement pouvoir continuer d’exercer ses fonctions au sein du gouvernement

 

Conditions de vie des otages à Gaza, les premiers témoignages tombent

Depuis le début de la guerre Israël-Hamas environ 80 otages ont été libérés, mais rares sont ceux ayant pris la parole. Depuis mercredi, des proches et soignants commencent néanmoins à rapporter quelques détails de ce qu’ils savent des conditions de détention des otages du Hamas.

Selon le Dr Ronit Zaidenstein de l’hôpital Shamir, en Israël, ils auraient reçu une « alimentation très faiblement nutritive », la plupart des détenus ayant perdu au moins 10% ou plus de leur poids. Enfermés dans les sous-sols, dans des tunnels, seulement deux heures de lumière par jour leur était accordé. Tout cela rend les conditions sanitaires très difficile. A tout cela s’ajoutent les menaces ou encore les violences que certains otages ont subies.

Malgré la discrétion voulue par les autorités israéliennes, de plus en plus de témoignages sont entendus.

Share

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *