Arrêtez tout : le glyphosate ré-autorisé pour 5 ans!
Ca y est, la sentence est tombée. L’Union Européenne est condamnée à 5 ans de glyphosate supplémentaires. Au grand bonheur de la FNSEA, de l’industrie agrochimique (et de l’industrie pharmaceutique ?) ; au grand dam des écologistes. Et de nous tous enfait, puisqu’une étude récente (et indépendante) de l’OMS, a classé la substance active du RoundUp comme probablement cancérogène pour l’Homme.
Hier, les Etats membres de l’UE devaient se pencher une ultime fois sur le renouvellement pour 5 ans du glyphosate. 18 Etats ont voté pour, 9 contre (dont la France), 1 s’est abstenu. L’Allemagne, qui s’était abstenu jusqu’à présent, a magistralement retourné sa veste, faisant ainsi pencher la balance de la majorité qualifiée du côté du renouvellement pour 5 ans. « C’est la victoire du business sur la science » dénonce le député européen José Bové. Emmanuel Macron s’engage quant à lui à abolir le glyphosate des sols français d’ici 3 ans. En attendant, l’herbicide sera interdit d’utilisation en France pour les particuliers en janvier 2019.
God save The Prince
Hé oui mesdames, sortez vos mouchoirs. C’est officiel : le vilain petit canard de la famille royale britannique, le prince Harry, a annoncé son union matrimoniale avec l’actrice américaine Meghan Markle. Le mariage princier a été validé ce matin par les services royaux, et par-dessous tout, béni par la reine Elisabeth II elle-même. C’est donc un vent de modernité qui va souffler sur Buckingham palace, puisque l’heureuse élue est divorcée, provient d’un milieu plutôt modeste, et deviendra le premier membre métisse de la famille royale.
Votre mission, si vous l’acceptez, sera de saboter leur mariage. Vous avez jusqu’au printemps 2019.
Lancement de la 1ère étape du tour de l’Afrique pour Macron
Premier arrêt hier soir à 23h au Burkina Faso pour le président Emmanuel Macron, où il prononcera un discours devant 800 étudiants de la capitale, Ouagadougou, le lendemain. Il dispose de 4 jours ainsi que de 2 autres étapes, la Côte d’Ivoire pour le sommet Europe-Afrique (réunissant l’UE et l’Union Africaine) et le Ghana, pour éclaircir sa position quant aux relations franco-africaines. Et accessoirement pour redorer le blason de la France sur le continent africain, plus de 55 ans après la fin de la colonisation française.
Nous sommes cependant déçus de constater que le jet présidentiel ne s’arrêtera pas en Lybie…
Tentative de réconciliation entre les français et l’administration
Le ministre de l’action des comptes publics, Gérald Darmanin, présentait hier matin son projet de loi pour instaurer une simplification de l’administration française, soit « construire une administration qui accompagne » selon le Premier ministre Edouard Philippe. Dans ce texte notamment : le « droit à l’erreur pour tous ». Mesure phare de la campagne d’Emmanuel Macron, il s’agit aussi bien pour les particuliers que pour les entreprises d’avoir la permission de se tromper dans ses déclarations à l’administration sans risquer de sanctions. Des limites ont été cependant définies pour éviter les abus en tout genre. On retrouve également la création d’un coffre-fort numérique, l’objectif du tout numérique d’ici 2025, ainsi que l’extension des horaires d’ouverture de certaines administrations (espérons que la fac en prendra de la graine). Le projet de loi devrait être examiné fin janvier au Parlement.
NB : les premiers pas de Benjamin Griveaux comme porte-parole du gouvernement.
Le pape François en Birmanie : S.O.S. délicatesse
Le souverain pontife entamait hier matin une « visite politiquement risquée » en Birmanie, pour reprendre les termes très justes de Libération. En effet, rappelons que les forces de ce pays à large dominance bouddhiste sont accusées de procéder à une épuration ethnique contre les Rohingyas, minorité musulmane vivant dans l’état de Rakhine. Plus de 620 000 d’entre eux ont été contraints de migrer au Bangladesh depuis août dernier, où se rendra d’ailleurs le pape François dans 3 jours. Précisions d’ailleurs qu’il lui a été fortement recommandé de tempérer ses propos afin de ne pas attiser les tensions, et notamment d’éviter d’employer le terme de « Rohingyas », comme demandé plusieurs fois par la conseillère d’Etat birmane et (très controversée) prix nobel de la paix Aung San Suu Kyi, qu’il rencontrera aujourd’hui par ailleurs.
Ca va péter!
C’est un volcan culminant à plus de 6000m d’altitude qui menace d’entrer en éruption à Bali depuis 1 semaine maintenant. Le mont Agung a commencé hier à expulser de la lave froide et à former des torrents de boues visqueuses capables de tout détruire sur leur passage. L’aéroport international a donc fermé ses portes aux touristes ce matin pour plusieurs jours. 100 000 personnes en tout dans un rayon de 10km autour du volcan ont été évacuées dans la journée d’hier selon les autorités. L’île se situe sur la « ceinture de feu » du Pacifique, la zone volcanique la plus active du monde soit dit en passant. Ce n’est désormais plus qu’une question de temps.
Thierry Solère dans le viseur de François de Rugy
Rappelons tout d’abord que le député Thierry Solère avait annoncé dimanche dans le JDD son adhésion au mouvement de LREM, suite à son exclusion du parti « Les Républicains » fin octobre. Entre temps, il était devenu membre du groupe pro-Macron « Les constructifs », qui lui-même a vu dimanche se dégager de ses rangs une vingtaine d’élus sous une nouvelle bannière : le parti « Agir ». Partis, mouvements, LR, LREM … Vous n’y comprenez rien, c’est pas grave, parce qu’on est pas sûrs que ce soit clair pour eux non plus.
Toujours est-il que le président de l’Assemblée Nationale, François de Rugy, a annoncé hier matin sur BFM TV qu’il souhaitait la démission de Thierry Solère de son poste de questeur. Parce qu’un des trois députés qui occupent ce poste à l’Assemblée se doit d’être de l’opposition de la majorité parlementaire. Ce dont n’est plus Thierry Solère. Depuis dimanche. Eh oui, c’est bien connu, on finit par choper un rhum à force de faire la girouette.
Un professeur écope de 18 mois de prison pour avoir entretenu une liaison avec son élève de 14 ans
Voilà un procès qui vient encore une fois raviver le débat actuel de la question de l’âge minimum du consentement à l’acte sexuel, qui est encore inexistant en France, mais que le président Macron ainsi que son gouvernement veulent porter à 15 ans au Parlement début 2018.