Rattrapages du 11 mars

Macron d’Inde : épisode III

Une journée encore bien remplie pour le président français en déplacement, qui s’est conclue par une visite du site Taj Mahal. Dans la matinée, Emmanuel Macron a participé au sommet fondateur de l’Alliance solaire internationale, un mouvement issu de la COP21. L’Inde souhaite en effet multiplier sa production solaire par 25 en 7 ans, elle qui est le troisième pollueur du monde.

On prend les mêmes et on recommence

Mais on change le nom de l’affaire. Marine Le Pen a proposé hier lors du congrès national du FN un nouveau nom pour le parti qu’elle a repris en 2011. C’est donc « Rassemblement National » qu’elle a retenu et qui sera soumis à l’approbation des militants sous 6 semaines. Dehors pendant ce temps, 500 personnes manifestaient contre la montée de l’extrême droite en France et en Europe. Marine Le Pen elle, a été reconduite à la tête du parti. C’est effectivement plus facile quand il n’y a pas d’adversaires.

Le nucléaire est une menace occultée

C’est ce qu’on voulu rappeler les quelques centaines de manifestants hier après-midi à Paris. 7 ans après la catastrophe de Fukushima, les opposants au nucléaire se sont allongés par terre à 14h46, heure du tremblement de terre qui a entraîné une crise à la centrale japonaise en 2011. Le premier ministre japonais en poste à cette époque Naoto Kan interviendra cette semaine à l’Assemblée Nationale puis au parlement européenne, lui qui est devenu un fervent opposant au nucléaire.

Mayotte se fait entendre

Des contestations prenant la forme de blocus du principal port de ravitaillement ont lieu depuis le 28 février sur l’île française de l’Océan Indien. Les habitants se plaignent de l’insécurité permanente sur leur île, notamment aux abords des écoles, et réclament des renforts sécuritaires. Benjamin Griveaux, le porte-parole du gouvernement, a assuré que l’état assumera ses responsabilités à Mayotte, où la rentrée des classes se déroulera ce lundi matin. Annick Girardin, la ministre des outre-mer, est sur place aujourd’hui.

Le Chili a investi son (presque) nouveau président 

Celui qui avait déjà été président du Chili de 2010 à 2014 et qui succède à la socialiste Michelle Bachelet, a pris ses fonctions hier. Sebastian Pinera, du parti conservateur de droite souhaite axer sa politique sur l’accélération de la croissance économique. Lui qui demeure être le premier président de droite depuis la dictature de Pinochet (1973-1990) devra composer sans majorité au Parlement.

Un dimanche de manifs

Il n’y en avait pas qu’à Lille, Paris ou Mayotte : Barcelone a également été le théâtre d’une manifestation, rassemblant cette fois quelques 45.000 personnes elon la police. Les indépendantistes catalans manifestaient pour réclamer la sécession, promise par Charles Puigdemont depuis octobre. Lui qui a été destitué de ses fonctions, les catalans attendent leur nouveau leader. Jordi Sanchez qui devait prononcer son discours d’investiture demain ne le fera pas, pour la bonne raison qu’il est emprisonnée à Madrid. Le bras de fer continue entre la capitale et la région, ou nation, catalane.

Shinzo Abe dans un scandale

Il avait éclaté il y a un an, mais le premier ministre japonais y avait échappé. Cette fois-ci, après des révélations du ministre des finances Taro Aso, le gouvernement nippon vacille. Mr Aso a en effet avoué avoir falsifié des document officiels, tout en étant pas au courant du tout qu’il s’agissait de favoriser Shinzo Abe. Le premier ministre lui, souffre désormais d’une côte de popularité sous les 50%.

3 médailles par jour

C’est la cadence infernale imposée par les athlètes paralympiques français à Pyeongchang. Ainsi, Benjamin Daviet, déjà médaillé, a remporté l’argent sur le 20km de ski de fond catégorie debout. Thomas Clarion, lui qui souffre de malvoyance, a glané le bronze sur la même épreuve, aidé par son guide. Enfin Cécile Hernandez, en argent à Sotchi, décroche cette-fois le bronze en snowboard cross. La France est 2e au tableau des médailles.

Le journalisme est utile

9 français sur 10 partagent cet avis selon une étude réalisée Viavoice. D’autre part, 84% des personnes interrogées pensent que le journalisme existera toujours car il est fondamental à la démocratie. Et ça nous fait bien plaisir.

Share

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *