Bienvenue aux nouveaux, bon retour aux fidèles du poulpe !
Les t-shirts se transforment en pulls, les salades en soupes, les lunettes de soleil en parapluies. Non, vous ne vous trompez pas, l’automne fait bel et bien sa rentrée. Pour aborder l’année avec énergie, venez faire un tour vers une actualité sur un groupe de rock mythique : Linkin Park !
Une succession contestée
Que vous soyez de la génération X, Z ou Millenials, vous avez probablement entendu parler de Linkin Park. Formé en 1996, ce groupe de rock fait partie des plus grands de son époque grâce à son style unique et reconnaissable entre mille. Principalement décrit comme appartenant aux sous-genres du nu metal et du rapcore, il sait mettre d’accord les adeptes de hip-hop et les métalleux les plus chevronnés, sans laisser de côté les publics plus sensibles à la musique populaire. Le rock band part en tournée mondiale avec une nouvelle chanteuse principale qui divise des fans encore hantés par le fantôme de l’ex-chanteur principal Chester Bennington.
Leur musique née à la fin de l’ère du rock grunge, qui s’essouffle lorsque Nirvana perd Kurt Cobain en 1994 et que le groupe Alice in Chains pleure son chanteur Layne Staley en 2002. Au milieu de cette période tragique émerge Linkin Park, alors composé des artistes Chester Bennington, Mike Shinoda, Brad Delson, Joe Hahn, Rob Bourdon et Dave Farrell. Très vite, le groupe forge sa propre identité désormais indissociable de la scène rock des années 2000. Leur popularité s’étend aux quatre coins du globe grâce à des hits tels que “What I’ve Done” qui clôture le premier film Transformers en 2007, “Numb”, “Burn It Down”, “In the End” et “Crawling”.
Tout bascule en 2017, lorsque le leader met fin à ses jours le 20 juillet. Cette date correspond à l’anniversaire de son grand ami Chris Cornell, chanteur de Soundgarden et Audioslave, disparu dans des circonstances similaires le 18 mai de la même année. Depuis, plus rien n’est pareil pour les fans et les membres qui décident de rester soudés. Au bout de 7 ans de réflexion, de tentatives de continuer ainsi, Linkin Park décide de repartir en tournée et de sortir un nouvel album. Bémol : la place de Chester Bennington se retrouve occupée par quelqu’un d’autre. Emily Armstrong, déjà bien ancrée dans le monde de la musique rock, prend cette responsabilité à bras-le-corps.
Depuis l’annonce de l’arrivée de la nouvelle voix principale, une vague de critiques se fait entendre. La plupart des jugements se basent sur le fait qu’elle soit une femme, que sa puissance n’égale pas celle de son prédecesseur et sur le risque d’apporter un style trop différent. Pour d’autres, hors de question de céder à la nostalgie. Remplacer l’irremplaçable est tout bonnement impossible. D’où l’arrivée d’un élan de soutien pour l’accueillir comme il se doit dans le respect et l’honneur de Chester.Envie de (re)découvrir Linkin Park ? N’hésitez pas à choper des places pour le concert du From Zero Tour à Paris La Défense Arena, le dimanche 3 novembre 2024.
Dans la semaine…
Lundi –
Le poulpe avait encore les tentacules dans le guidon…Rien à rattraper pour ce jour-là !
Mardi –
Première grande conférence de rédaction avec la nouvelle équipe de pop-up, plus nombreuse que jamais ! La rentrée s’est faite en douceur, vous pouvez scroller jusqu’au jour suivant.
Mercredi –
Au royaume des armes à feu, Donald Trump a bien failli passer l’arme à gauche après une seconde tentative d’homicide en pleine période électorale. Sauvé de justesse, l’ex-président profite de ses malheurs pour booster sa campagne. Pour plus de détails sur l’incident, cliquez-ici.
Jeudi –
Bien que chez nous, la chaleur s’éloigne à grands pas, il est loin d’en être de même au Portugal. Le pays de la péninsule ibérique est actuellement le théâtre d’une série de feux de forêts dévastateurs. Pour comprendre ce phénomène et en savoir davantage sur la gestion de ces incendies, c’est juste ici.
Vendredi –
Souvent moqué, qualifié de clownesque, je suis un “sport-divertissement” populaire en Amérique mais pas en France. Je suis, je suis…le catch ! Victime de nombreux clichés, cette discipline spectaculaire est ici mise à l’honneur. Venez faire un tour dans ce monde encore peu connu en cliquant juste là.
Samedi –
Maltraitances et infanticides, affaires d’optimisation fiscale…Malheureusement, vous ne rêvez pas, ce sujet ne sort pas d’un mauvais thriller. Ces crimes sont liés à des faits réels du secteur des crèches privées du groupe People&Baby. À travers l’analyse de l’ouvrage Les Ogres de Victor Castanet, découvrez-en plus sur ce scandale par-ici.
Dimanche –
Ça y est, nous y est ! Le Dico’Pop revient toujours plus loin, toujours plus haut, toujours plus fort ! Saluons le retour du duo d’enfer qui nous régale depuis belle lurette maintenant. Ils sont vraiment les comiques qu’ils pensent être. Pour relâcher la pression, c’est par-là.
Un coup de nos 3 coeurs
Entre Dahmer, Monstres et les shows consacrés à Ted Bundy, la plateforme de streaming Netflix continue de tirer profit du phénomène de starification des serial killers. Parmi toutes ces productions, une se démarque par l’adoption d’un point de vue qui pousse au recul, à la réflexion sur ce qui est associé au terme de tueur en série : Mindhunter. Retour sur ce bijoux signé David Fincher, sortit en 2017, qui permet aujourd’hui de remettre la romantisation de crimes réels en perspective.
Ce mouvement de profit de la curiosité morbide, inhérente à l’homme, fait l’objet de multiples controverses. Alors que des serial killers se retrouvent glorifiés, parfois adulés par des fans pour lesquels fiction et réalité se confondent, les familles des victimes ou des accusés souffrent en silence. Les réalisateurs et leurs équipes n’accordent pas systématiquement leurs violons à ceux des proches pour des motifs scénaristiques.
Dans le cas de Mindhunter, la situation s’avère être légèrement différente. Il ne s’agit pas de suivre une affaire et un meurtrier de A à Z, mais plutôt d’élaborer le portrait des pionniers du profilage criminel aux États-Unis, à la fin des années 1970. Ici, le programme est tiré du livre Mindhunter : dans la tête d’un profileur (1995), écrit par l’ex-membre du FBI John E. Douglas. L’expert y retranscrit son projet de recherche sur les tueurs de masse et les tueurs en série. Ses vraies expériences inspirent la création des agents du Bureau fédéral d’investigation Holden Ford et Bill Tench, respectivement incarnés par Jonathan Groff et Holt McCallany.
Bien reçu par la critique pour son jeu d’acteur, son scénario et ses visuels qualitatifs, Mindhunter vaut le détour. Intrigué ? Tenté de passer du siège d’observateur à celui d’analyste en criminologie et en psychologie du meutre ? Alors n’attendez plus et embarquez dans cette aventure aussi sombre que captivante…
Inès Mbemba Kabuiku
Crédits photos : Flicker – Chris Parker ; Affiche promotionnelle – Netflix
Étudiante en Information communication / Anglais sensible aux arts, aux langues et à la géopolitique. Séduite par le journalisme, j’écris pour que chaque jour le monde nous révèle un peu plus ses secrets…