Salut à tous !
Après la chine, la semaine dernière, nous abordons maintenant le Burkina Faso pour aborder les récentes manifestations ayant eu lieu ces derniers jours.
Burkina Faso : la démission du président, « incapable » de lutter contre les attaques djihadistes, est demandée
Samedi 27 novembre, Ouagadougou, Burkina Faso. Les Burkinabés sont dans la rue pour réclamer la démission de leur président, Roch Marc Christian Kaboré. Des centaines de personnes se dirigent vers la place de la Révolution, dans le centre-ville, répondant à l’appel de la Coalition du 27 novembre, qui rassemble trois organisations burkinabées de la société civile.
Les manifestants dénoncent l’incapacité du pouvoir à lutter contre la violence djihadiste, qui a fait plus de 2 000 victimes depuis six ans. Selon Fabrice Sawadogo, un des manifestants interrogé par France 24, « après sept ans d’incapacité face aux attaques terroristes qui nous endeuillent chaque jour, il est temps de demander le départ du régime ». Des manifestations ont également eu lieu à Bobo Dioulasso, la deuxième ville du pays, et à Kaya.
Vers 8 heures, la manifestation à Ouagadougou dérape. Les forces de l’ordre tirent du gaz lacrymogène sur les manifestants. En riposte, des groupes dressent des barricades, incendient des pneus, tirent des projectiles contre les unités antiémeute et vandalisent une partie de la direction de l’état civil, après avoir tenté d’incendier la mairie de la ville. « On était sortis pour une marche pacifique, mais la réaction des forces de l’ordre a mis le feu aux poudres, nous obligeant à ériger des barricades », a déclaré un des manifestants au journal 20 minutes, ajoutant : « On ne veut pas brûler le pays qui est déjà en guerre, mais face à la barbarie, on va se défendre ».
Cette situation fait suite à des enlèvements et attaques régulières dans le pays depuis 2015. Une date que certains estiment reliée à la démission de l’ancien président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, en décembre 2015. Ce dernier aurait conclu, lors de sa présidence, un pacte de non-agression avec les organisations terroristes, ce qui aurait permis au pays d’être en quelque sorte épargné par les attaques djihadistes, alors que ses voisins frontaliers en subissaient de nombreuses.
En novembre 2021, deux attaques djihadistes ont fini par déclencher les manifestations. Le 14, dans la région des trois frontières, au moins 57 personnes, dont 53 gendarmes, sont tuées ; ce qui en fait l’attaque la plus meurtrière contre les forces de sécurité burkinabè depuis six ans. Dimanche 21 novembre, autre attaque, autre bilan : neuf gendarmes et une dizaine de civils font partie des victimes.
Si le bilan n’est pas encore définitif après cette journée de manifestations, côté forces de l’ordre, on annonce quelques blessés légers. Parmi les manifestants, selon une source humanitaire interrogée par Le Monde, il s’agirait de « vingt personnes […] blessées, dont quatre gravement ». Les organisateurs ont également évoqué deux journalistes et un enfant de moins de dix ans parmi les blessés.
Dans la semaine…
Lundi
Les plus attentifs ont remarqué que le poulpe avec fait une pause lundi. Après un week-end chargé, il est parfois difficile de sortir de son lit lorsque la semaine reprend…
Mardi
40-25 au stade de France ! Pop-Up revient sur la victoire incontestable de la semaine dernière du XV de France face aux All Blacks, et vous fait vibrer en vous replongeant dans cette rencontre par ici.
Mercredi
Elle entrera au Panthéon le 30 novembre. Le poulpe vous dessine le portrait de l’inimitable Joséphine Baker. Chanteuse, danseuse, résistante, féministe, mère adoptive de douze enfants… Retrouvez ses multiples facettes sur notre site.
Jeudi
Privés de vagues lors des confinements, les surfeurs de haut niveau ont dû trouver des alternatives pour continuer leurs entraînements et pallier à la suppression des compétitions. Pop-Up leur donne la parole et retranscrit leurs témoignages juste ici.
Vendredi
Le poulpe, bien concerné, revient sur la proposition de loi contre la maltraitance animale. Animaleries, vente sur Internet, cirques, delphinariums… Quelles nouveautés ? Quelles sanctions ? Pop-Up vous répond.
Samedi
Pour les Jeux Olympiques d’Hiver 2022, direction la Chine ! Mais le pays risque-t-il un boycott alors qu’il est accusé de violation des Droits de l’Homme et de génocide ? Retrouvez l’article sur notre site.
Dimanche
Hier c’était dimanche et comme chaque dimanche, Pop-Up vous offre un nouveau Dicopop. Au programme, le Come-Back d’Orelsan, l’affaire Nicolas Hulot ou encore le bilan de santé de Jean Castex. Votre récap’ de la semaine à découvrir en un clic.
Un coup de nos 3 cœurs
Nouvel artiste dans notre nouvelle rubrique ! Aujourd’hui, le poulpe met à l’honneur le dernier titre de Tate McRae, feel like shit, assorti de son clip. Celui-ci met en scène la chanteuse canadienne, autant passionnée de danse que de musique, dans une scénographie toujours parfaitement élaborée. Une chorégraphie plus sensuelle que celles de ses précédents clips, plus mature, mettant en scène un couple qui s’attire et se repousse sans cesse.
Les paroles, inspirées d’une expérience personnelle de l’artiste de 18 ans, sont accompagnées d’un lent tempo aux accents mélancoliques. Si les mélodies de Tate McRae s’inscrivent dans l’univers pop, les paroles évoquent souvent des situations de tristesse, de regrets et de désespoir, évoquant des relations amicales ou amoureuses défectueuses. Et c’est encore le cas dans ce dernier titre : la chanteuse évoque un ancien flirt ou amant qui, pour la première fois, n’aurait pas essayé de l’appeler dans la soirée. Face à cette situation, la jeune femme se sent comme morte, étouffe, n’arrive pas à respirer. Une chanson hommage à toutes ces histoires qui ont eu une fin, mais dont les souvenirs nous impactent encore terriblement.
Bonne semaine avec Pop-Up ! 🐙
Étudiante en Information Communication, curieuse de tout, avec une volonté de faire du journalisme mon métier.