Pop’Letter #18 – Jeux paralympiques, carnaval et élection présidentielle, le récapitulatif de la semaine du poulpe !

Pop’Letter #18 – Jeux paralympiques, carnaval et élection présidentielle, le récapitulatif de la semaine du poulpe !

Salut à tous !
Cette semaine, on laisse de côté la guerre en Ukraine pour plutôt vous parler de dépassement de soi, de courage et d’exploits sportifs : on évoque ici les Jeux paralympiques d’hiver 2022.

La magie des Jeux paralympiques

Comme de coutume, les Jeux paralympiques ont succédé aux Jeux Olympiques. Disputée du 4 au 13 mars à Pékin, la treizième édition de ces Jeux a permis à des centaines d’athlètes atteints de handicap de pouvoir concourir dans diverses disciplines.

Cette compétition est née grâce à l’initiative en 1948 de Sir Ludwig Guttmann, neurologue allemand de l’hôpital britannique de Stoke Mandeville. Il va chercher à établir un processus permettant d’accélérer le rétablissement de ses patients paraplégiques, tous vétérans de la Seconde Guerre mondiale. Il a alors l’idée de leur faire pratiquer des activités sportives, en l’occurrence du tir à l’arc et du netball, un dérivé du basket-ball. Ces compétitions sont organisées en parallèle des Jeux Olympiques de Londres de 1948. Appelés Jeux de Stoke Mandeville, ils vont progressivement se développer jusqu’à devenir en 1960 à Rome les premiers Jeux paralympiques de l’histoire.

D’abord réservée aux seuls Jeux d’été, cette compétition va s’ouvrir aux Jeux d’hiver en 1976, la première édition se disputant en Suède à Omskoldsvik. Organisée par le Comité international paralympique, cette compétition est ouverte aux sportifs touchés par un handicap physique, visuel ou mental. 6 disciplines sont aujourd’hui au programme des Jeux paralympiques d’hiver : le curling, le para-hockey sur glace, le ski alpin, le biathlon, le ski de fond et le snowboard. Elles se déclinent en diverses épreuves et en diverses catégories, en fonction du type de handicap. Ainsi, pour cette édition 2022, 78 épreuves furent au programme. Elles ont rassemblé 564 participants, provenant de 46 nations.

Si le pays hôte a outrageusement dominé le tableau des médailles avec un total de 61 breloques, la France a réalisé une excellente compétition. Venue avec une délégation de 19 athlètes, elle a obtenue 12 médailles : 7 en or, 3 en argent et 2 de bronze. Le porte-drapeau de l’équipe Benjamin Daviet (photo ci-dessus) a montré l’exemple en ramenant 4 médailles dont 2 du plus beau des métaux. Le skieur nordique, privé d’un genou depuis un accident de mobylette suivi d’un staphylocoque, est désormais titulaire de 10 médailles tout jeux confondus.

La skieuse alpine Marie Bochet, très attendue lors de ses jeux suite à ses 8 médailles d’or lors des deux précédentes éditions, n’a pas pu s’illustrer comme elle l’envisageait. Malgré une belle médaille d’argent en Super G, celle qui est née avec une agénésie de l’avant bras-gauche a fait des adieux émouvants aux Jeux, faisant part de sa lassitude tant physique que mentale et de son désarroi. Déçue, mais néanmoins fière du chemin accompli jusqu’ici.

Ces athlètes repoussent sans cesse leurs limites en allant au bout de l’effort. Ce fut notamment le cas d’Arthur Bauchet. Atteint de paraparésie spastique, une maladie génétique rare et invisible, le skieur de 21 ans a remporté quatre médailles, trois en or et une en bronze. Sa plus belle médaille est sûrement la dernière citée, acquise lors de l’épreuve du slalom géant à l’issue de laquelle il a eu une violente crise pendant une demi-heure. Une preuve supplémentaire du dépassement de soi de ces champions.

Tous ces sportifs se font véritablement violence dans des épreuves qu’ils terminent exténués, fatigués, mais fiers des exploits accomplis. Leur détermination et leur courage ne peuvent susciter que l’admiration et le respect pour l’éternité.

Dans la semaine…

Lundi

Le poulpe a vêtu son plus beau déguisement pour s’immiscer dans le cortège du Carnaval des deux rives de Bordeaux. Retour sur cet événement festif et coloré grâce à notre reportage.

Mardi

Notre équipe de rédacteurs s’est octroyé une petite pause. Pas d’article à vous proposer en ce mardi. Mais comme l’actualité ne s’arrête jamais, nous vous proposons les rattrapages de la veille pour rester informé.

Mercredi

Décidément, on va finir par croire que le poulpe est fainéant ! Deuxième jour consécutif sans article, mais toujours avec les rattrapages à découvrir ici. Comme le dit le proverbe « qui veut aller loin ménage sa monture ».

Jeudi

L’équipe de Pop-Up se lance dans la campagne présidentielle. D’ici le premier tour de l’élection, nous vous proposerons les portraits de tous les candidats en 3 questions. C’est Jean-Luc Mélenchon qui ouvre cette série.

Vendredi

Découvrez plus en détail les dessous du métier de livreur à vélo. Ce travail très en vogue depuis plusieurs années suscite néanmoins de nombreuses controverses. Pop-Up vous apporte des éclaircissements sur le sujet.

Samedi

On continue notre campagne présidentielle sur un bon rythme avec un nouveau portrait d’un des candidats. Cette fois, nous vous présentons le parcours et le programme de Yannick Jadot. Pour en savoir davantage sur le candidat d’Europe Écologie Les Verts, c’est par ici.

Dimanche

Politique, Guerre, Bourdes… Tout n’est pas noir dans le Dico’Pop. Votre rendez-vous hebdomadaire signe 10 nouvelles définitions pour récapituler toute l’actualité. C’est à retrouver juste ici !

Un coup de nos 3 cœurs

Cette semaine, le poulpe vous invite à voyager dans le temps. Retour 25 ans en arrière pour évoquer l’album de rap français qui va infliger à ce genre musical la plus grande gifle de son histoire : il s’agit évidemment de L’École du micro d’argent du groupe IAM.

Cela fait maintenant un quart de siècle, plus précisément le 18 mars 1997, que cette œuvre a envahi les ondes. Avant d’obtenir une telle reconnaissance, l’album n’a pas connu une conception linéaire. 3e album studio d’IAM, il représente un tournant dans leur carrière. Si l’opus précédent Ombre et Lumière symbolise à merveille l’univers du groupe, il résulte une ombre au tableau : le succès commercial de leur titre Je Danse Le Mia. Abondamment diffusé sur les radios grand public ou dans les clubs, ce morceau léger va donner au groupe une étiquette de « rappeurs sympas et rigolos ». Pour rapidement s’en détacher, l’album suivant doit marquer les esprits. La mission est accomplie avec brio.

De Petit Frère à L’Empire du côté obscur, en passant par le poignant Un cri court dans la nuit ou le symbolique Nés sous la même étoile, le groupe marseillais enchaîne les masterclass de manière chirurgicale. Adoptant un point de vue semblable à celui d’un journaliste, IAM nous livre un regard d’un réalisme implacable sur la société et ses travers grâce à des textes d’une immense richesse, tant dans leurs styles que dans leurs sens. Ils sont parfaitement mis en valeur par des productions parfois minimalistes mais terriblement efficaces et entrainantes. Les thèmes de la pauvreté, de la jeunesse, de la prostitution ou encore de la délinquance sont évoqués avec justesse.

Et puis il y a bien évidemment le mythique Demain, c’est loin, un titre de 9 minutes ou les deux rappeurs du groupe Shurikn et Akhenaton nous offre un regard complet sur les difficultés de la vie quotidienne.

Bien qu’âgé de 25 ans, cet album n’a pas pris une ride. C’est l’occasion parfaite pour le découvrir ou le redécouvrir. En voici un aperçu avec le titre éponyme qui ouvre l’album de la meilleure des manières.

Bonne semaine avec Pop-Up.🐙

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