Qui dit basket, dit naturellement Etats-Unis. Véritable superpuissance de la balle orange, le pays de l’oncle Sam ne semble pas avoir de rival. Cependant, depuis les années 2000, l’Europe se montre de plus en plus émergente dans ce domaine. Le vieux continent possède-t-il le potentiel de véritablement concurrencer la NBA, ou bien s’agit-il plutôt d’un rêve futile sans espoir ?
Une surdomination sportive
Si cet article était écrit dans les années 90, la réponse donnée aurait naturellement été que les USA ne possèdent aucun véritable rival. Le fait de compter Michael Jordan dans ses rangs et toute une armée de joueurs d’élite provenant de la NBA est le symbole d’une domination des Etats-Unis. Les Jeux Olympiques de Barcelone en 1992 témoignent de cette supériorité américaine. La fameuse “Dream Team” écrase toute concurrence durant le championnat avec une moyenne de 44 points d’écart. Composé d’athlète légendaire comme Jordan, Magic Johnson ou Larry Bird, les exploits de cette équipe crée un véritable engouement pour la NBA et transforme le monde du basket.
Créant un véritable engouement mondial pour ce sport, les JO de 1992 vont motiver de nombreux Européens à s’essayer au basketball. On peut donner en exemple le français Tony Parker, autrefois passionné de football qui changera de discipline et portera le numéro 9, fameux numéro porté par Jordan lors des Jeux olympiques.
La chute progressive de l’ogre étasunien
Cependant, le premier coup d’arrêt de la domination états-unienne survient en 2004. Lors des JO d’Athènes, Team USA tombe en demi-finale face à l’Argentine de Manu Ginobili et se contente d’une médaille de bronze. Malgré un sursaut d’orgueil en 2008 aux JO de Pékin, les Etats-Unis ne possèdent plus une aura d’invincibilité. Les grands joueurs étasuniens continuent d’affluer comme Lebron James, Dwayne Wade ou Kobe Bryant, mais la concurrence venue d’Europe se fait de plus en plus présente.
C’est au début des années 2000 que de grands joueurs européens parviennent à s’imposer en NBA. Autrefois discrédité, vue comme des joueurs peu athlétique et fragile d’esprit, la génération européenne incarnée par Tony Parker, Dirk Nowitzki et Pau Gasol choque la planète basket. Tony Parker devient le premier Européen à être sacré MVP des Finals en 2007 avec les San Antonio Spurs, Pau Gasol glane deux titres en état le lieutenant de Kobe Bryant aux Los Angeles Lakers et Dirk Nowitzki remporte les NBA Finals avec les Dallas Mavericks face à Lebron James et Dwayne Wade.
Un rapport de force sur le point de basculer
Aujourd’hui, l’écart de niveau entre l’Europe et les Etats-Unis semble être de plus en plus mince. L’arrivé d’une seconde vague de joueur européen confirme cette observation. Représenté par des joueurs comme Nikola Jokić, Luka Dončić ou Giánnis Antetokoúnmpo, cette génération a la particularité d’être encore plus dominante que la première. Chacun d’entre eux est le leader de son équipe respective tout en accumulant chaque année des récompenses collectives et individuelles. De leur côté, les Etats-Unis peinent à trouver de véritables successeurs à une génération dorée devenant vieillissante. Certains joueurs tels que Ja Morant, Jayson Tatum ou Zion Williamson semble être en mesure de reprendre le flambeau, mais aucun ne paraît avoir le potentiel d’être une superstar internationale comme Lebron James.
Le point d’orgue d’une nouvelle domination européenne semble être l’arrivé de Victor Wenbanyama en NBA. Le jeune français, avant d’entrer en NBA, était la cible d’une immense médiatisation de la presse américaine. Cela a permis de mettre d’autant plus en avant le basket européen et français par la diffusion des matchs de Victor en direct aux Etats-Unis.
Depuis les 20 dernières années, il est indéniable que l’écart basketballistique entre les joueurs américains et européen a fortement diminué. On peut le remarquer par l’apparition de génération de joueurs européens en NBA, mais aussi par la nouvelle médiatisation qu’apportent ses joueurs dans la grande ligue. Dernièrement, il est même question d’organiser des matchs d’exhibition entre les meilleurs joueurs européens et les Etasuniens afin de déterminer qui domine vraiment le basketball aujourd’hui.
Crédits photo : Thomas S – Flickr
Je m’appelle Poisbelaud Victor et je suis étudiant en deuxième année de
licence de Science de l’information et de la communication à l’université
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