France – Danemark : Les Bleus conjurent le sort et se qualifient en huitièmes de finale !

France – Danemark : Les Bleus conjurent le sort et se qualifient en huitièmes de finale !

Après une entrée en matière réussie pour l’Équipe de France le 22 novembre dernier en l’emportant 4-1 face à l’Australie, l’heure était à la confirmation. C’est désormais chose faite pour les Bleus de Didier Deschamps qui sont d’ores et déjà qualifiés pour les huitièmes de finale de la compétition. En prenant le dessus sur les danois avec un score de 2-1, les champions du monde ont montré de belles choses, rassurant les observateurs quelque peu inquiets.

 

Un secteur offensif en pleine bourre

C’était l’une des plus importantes considérations suite au forfait de Karim Benzema : comment composer l’attaque tricolore ? En alignant un trio composé de Mbappé, Giroud et Dembélé, on se doutait que le secteur offensif se trouverait sous le feu des projecteurs. Après que l’avant-centre du Milan AC ait marqué à deux reprises face aux Australiens, ce fût cette fois-ci au tour de Kylian Mbappé de s’illustrer en voyant double. L’attaquant du Paris Saint-Germain a inscrit les deux buts permettant à lui et ses coéquipiers d’accéder à la phase à élimination directe. Olivier Giroud lui n’a malheureusement pas fait trembler les filets de Kasper Schmeichel, ne devenant alors pas (encore) le meilleur buteur de l’histoire de la sélection. Cependant, on peut noter une certaine présence et une réelle activité qui a apporté le danger avant sa sortie à l’heure de jeu. Malgré cela, c’est bien Ousmane Dembélé qui a fait forte impression en se montrant en grande forme et en faisant briller ses partenaires. En exprimant notamment une grande capacité d’élimination sur son aile droite, le barcelonais s’est avéré être le joueur le plus dangereux sur le plan offensif.

 

Un milieu de terrain aux allures de grande réussite

Un autre questionnement soulevé par les observateurs de cette Équipe de France visait particulièrement le milieu de terrain et sa relative inexpérience. Orphelin de ses deux cadors, à savoir Paul Pogba et N’Golo Kanté, l’entre-jeu français était le principal point d’interrogation concernant ce mondial. Cependant, il semble que Didier Deschamps ait trouvé une solution, certes inattendue, mais offrant une grande satisfaction. Ce remède se trouve être l’attaquant de l’Atletico de Madrid, Antoine Griezmann. Quelque peu bloqué par l’armada offensive impressionnante l’accompagnant, le madrilène a vu sa place menacée au sein du onze tricolore. Mais il semble que le champion du monde ait trouvé un nouveau rôle qui lui convient parfaitement et dans lequel il rayonne. Replacé en position de milieu relayeur, devant Aurélien Tchouaméni et au côté d’Adrien Rabiot, le joueur impressionne. Grâce à son coffre, sa qualité technique et sa vision du jeu, le numéro sept parvient à équilibrer le jeu et fournir la face créative que les différents forfaits ont annihilée.

 

Un flanc gauche hyperactif

Même si la blessure de Lucas Hernandez représente un certain coup dur, son remplaçant était tout trouvé. Son frère cadet, Théo Hernandez, actuel piston gauche du Milan AC, a repris la place laissée pendant le match face à l’Australie. Son match face aux Danois et particulièrement son association avec Kylian Mbappé ont été agréablement remarqués. Notamment à l’origine du premier but de l’attaquant parisien, le latéral est parvenu à apporter un surnombre offensif salvateur. Ce penchant à se projeter vers l’avant n’a cependant pas compromis la sécurité défensive des hommes de Didier Deschamps. Le champion d’Italie en titre a fourni une performance très équilibrée, en étant solide lorsqu’il s’agissait de protéger les cages d’Hugo Lloris.

 

La perspective des huitièmes de finale

Avec cette nouvelle victoire, les Bleus ont validé leur billet pour les huitièmes de finale de cette édition, conjurant alors le sort des sélections championnes du monde. Malgré tout, les joueurs de Didier Deschamps ont encore rendez-vous avec la Suisse le 30 novembre avant d’entamer la phase à élimination directe. Avec un effectif réduit par les blessures des uns et des autres, on peut dresser un premier bilan après ces deux premières échéances. Même si l’adversité n’atteignait évidemment pas le niveau que cette Équipe de France devrait rencontrer, on peut tout de même porter un tableau positif. Les solutions trouvées aux différents problèmes rencontrés portent leur fruit et permettent d’envisager le futur un peu plus sereinement. La France n’est toujours pas la grande favorite du tournoi, mais aura sans doute la capacité de prétendre à une place de prétendant sérieux à la victoire finale.

 

Crédit photo: ©Equipe de France/Twitter

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