De Goldorak à One Piece, un Japon qui traverse les générations

De Goldorak à One Piece, un Japon qui traverse les générations

Hier comme aujourd’hui, les dessins animés et l’animation de manière générale représentent presque un passage obligatoire dans l’enfance de chacun. Il y a notamment un genre qui a traversé les générations et non pas sans changements : l’animation japonaise.

 

Dans les programmes TV d’hier et d’aujourd’hui

Les dessins animés, les programmes d’animation ont bercé l’enfance de nombreuses générations. Et l’animation japonaise fait partie des catégories d’animations installées dans les téléviseurs depuis bon nombre de décennies. Pour les membres de la génération X, c’était déjà ce qui marchait le plus. Des Goldorak, Capitaine Flam qui ont bercé bien des enfances, en grande partie avec le Club Dorothée ou encore Récré A2, qui se chargeaient de la diffusion et qui étaient populaire en grande partie grâce à ses programmes japonais.

Au fil des générations, les moyens de diffusion ont changé, les dessins animés européens et américains ont commencé à se développer et à rentrer dans les grilles de diffusion de manière plus marquée. Ce qui n’a pas empêché l’animation japonaise de continuer à être diffusée sur certaines chaînes. Elle est restée bien présente dans les foyers, mais n’est plus majoritaire ! Des grands classiques tels que Pokémon ou encore Dragon Ball ont vu le jour et ont marqué les esprits.

Contrairement à une génération X, (celle de vos parents nés autour des années 70), où la plupart des enfants regardaient les mêmes dessins animés, face à des programmes de plus en plus nombreux, les programmes visionnés varient d’une personne à l’autre. À l’exception de programmes phares visionnés par une grande majorité dont certains issus de l’animation japonaise.

 

Du simple héritage au phénomène culturel

Face à leur popularité au sein de la génération X, il est logique que les membres de cette même génération aient voulu partager avec leurs descendants les séries animées de leur enfance. D’où le fait que ce qu’on pourrait qualifier de « vieux programmes » soient encore populaires et sur le marché aujourd’hui (sortie d’une suite de Goldorak en 2021, diffusion sur certaines chaînes, etc). Les générations Y et Z (=nés entre 97 et 2010) ayant grandi avec l’héritage de leurs aînés et les programmes qui en ont découlé, le phénomène bien que moins unanime, ne s’est jamais perdu.

Cependant, on pouvait noter l’importance de cette division au sein des programmes regardés qui pendant un temps, délégitimait les programmes d’animations japonaises dans la conscience commune.

C’est sans compter sur son expansion phénoménale dans les dernières années, plaçant la France parmi les plus gros consommateurs mondiaux, directement après le Japon. Cette expansion a été permise par la facilité d’accès aux contenus japonais, avec leur arrivée sur les plateformes de streaming notamment. Les programmes japonais représentent aujourd’hui un réel phénomène de mode connu de tous, qu’ils soient visionnés ou pas. Allant même jusqu’à des diffusions dans les salles obscures !

 

Une transmission à sens unique ?

Une chose est claire, la transmission a énormément joué dans le succès des séries animées japonaises. Mais une chose se dégage de l’ensemble des témoignages recueillis, cette transmission n’est pas réciproque. S’il y a des parents qui tiennent à faire découvrir à leurs enfants les programmes de leur enfance et des enfants qui s’y intéressent. D’un autre côté, ces mêmes parents, membres de la génération X ne portent aucun intérêt à ce qui se fait maintenant. Ou alors, cet intérêt est en réalité un jugement. Des programmes “enfantins, grossiers, violents”.

Un manque d’ouverture ou bien une réelle nostalgie de ce avec quoi ils ont grandi ?

Share

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *