Ennemi public
Encore une fois, le coronavirus va être mis sur la table des rattrapages. La situation devient sérieusement critique en Europe. Si le bilan quotidien de l’épidémie est au plus bas en Chine, en Europe et dans certains pays d’Asie, le bilan s’alourdit de plus en plus. L’Italie est désormais le plus gros foyer européen de Covid-19 avec des centaines de cas recensés et plusieurs morts. Des premiers cas ont été détectés en Suisse, en Autriche et en Croatie. En France, cinq nouveaux cas ont été signalés et un des contaminés est mort dans la nuit de mardi à mercredi, marquant le premier décès du coronavirus en France. Face à cela, l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière de Creil, dans l’Oise, qui a accueilli le patient décédé, a déclenché un « Plan Blanc » qui « désigne l’ensemble des mesures planifiées au sein d’un établissement de santé pour faire face à un afflux massif de patients lors d’une situation sanitaire qualifiée “d’exceptionnelle” » selon Le Monde. Selon Bruce Aylward, expert à l’OMS, la situation ne cesse de s’aggraver et pourtant « le monde n’est tout simplement pas prêt à affronter l’épidémie ».
Condamné oui… mais pas complétement
Comme on vous le disait dans les rattrapages d’hier, Harvey Weinstein a été reconnu coupable d’agression sexuelle et de viol… un soulagement pour 80 de ses victimes. Écopant d’une peine de 29 ans, il a néanmoins été épargné sur plusieurs points dont il était accusé. Il a notamment été disculpé de la circonstance aggravante de comportement « prédateur », une circonstance qui aurait pu lui valoir la prison à vie.
Grève en Grèce
Étant un point de chute très fréquent, au vu de sa localisation, pour les milliers de migrants qui regagnent les territoires européens, le Grèce a exprimé son mécontentement, dans la rue, hier. En effet, le gouvernement souhaite lancer la construction de nouveaux camps d’accueil pour les migrants, plus petits que les camps actuels qui sont pleins à craquer. On pourrait croire que les grecs ont manifesté et fait la grève pour défendre les conditions misérables dans lesquelles vivent les migrants en arrivant sur la Terre Promise qu’est l’Europe, mais non… c’est bien contre les problèmes d’insécurité et de santé publiques, causées selon eux par les migrants, que les grecs s’insurgent. Les groupes de migrants regrouperaient des « criminels » en fuite, qui ne sont pas attendus en Europe. « Nous accepterons les réfugiés de guerre, mais les criminels devraient partir. »… bonne ambiance.
Le pétrole brûle
L’une des plus grosses raffineries des États-Unis a pris feu dans la nuit de mardi à mercredi, à Carson en Californie. L’incendie s’est rapidement transformé en un immense brasier visible à des kilomètres, dans l’entreprise qui traite 360 000 barils de pétrole chaque jour. L’origine de l’incendie reste encore à déterminer mais l’on sait cependant déjà qu’il n’y aurait aucune victime. Rien ne permet encore d’affirmer que c’est un incident technique. Néanmoins, autant économiquement qu’écologiquement parlant, l’incendie va avoir de lourdes conséquences.
Le Parlement écossais pour les femmes !
En 2018, l’Écosse devenait la première nation au monde à fournir des protections périodiques gratuitement à l’école et à l’université. Hier, c’est une étape encore plus grande qu’elle franchie puisqu’une loi a été votée, instaurant la gratuité des protections périodiques pour toutes les femmes. La proposition de loi a été adoptée par 112 députés sur 113, le 113ème s’étant abstenu. Une seconde phase va alors être entamée pour que les élus de Parlement puisse proposer des amendements supplémentaires. Selon Monica Lennon, députée à l’origine de ce projet de loi, « il s’agit de produits de base, et pas une seule femme en Ecosse ne devrait avoir à vivre sans protections périodiques. ». Well done Ms Lennon ! Well done l’Ecosse !
Peut-on dire que c’est une boulette ?
L’ancien maire républicain de New-York et candidat aux primaires démocrates, Michael Bloomberg, a fait une petite erreur de parcours lors de l’avant-dernier débat des primaires à la télévision. Alors qu’il parlait des importantes donations qu’il avait faites aux candidats démocrates lors des dernières élections parlementaires de États-Unis, sa langue a fourché en disant « je les ai achetés… je les ai soutenus ! ». Effectivement accusé de vouloir « s’acheter la présidence », le candidat milliardaire risque de devoir payer les conséquences (ça commence à faire beaucoup de choses à payer) de son erreur. Ça la fout mal…
Camille Hurcy
Crédits photo : LOIC VENANCE / AFP