Coco sur la plage
Non, ce ne sont pas des noix de coco qui ont été retrouvées sur la côte Atlantique, mais des briques de cocaïne. Sur les plages d’Arcachon et de La Teste-de-Buch des promeneurs ont découvert, hier, des paquets de cocaïne. Une enquête a été ouverte et la police continue de patrouiller à la recherche d’éventuels autres packs de drogue. Depuis octobre, des parpaings de poudre blanche échouent régulièrement sur les côtes françaises des Landes, de la Vendée, de la Charente-Maritime et de la Gironde. L’aspect similaire des colis laisse penser qu’ils proviendraient d’une même cargaison. Mais la police ignore pour le moment leur provenance ainsi que les raisons de leur échouage. La police estime que la coke retrouvée représente un danger sanitaire du fait de sa très bonne qualité (pure à 83%).
Libéré, délivré
L’ancien président brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva, est sorti de prison hier sur décision de la Cour suprême du Brésil. Sur la peine de huit ans et dix mois de détention pour corruption, Lula n’aura purgé qu’un an et demi d’emprisonnement. Cependant, sa libération ne l’innocente pas : l’ex chef d’État est toujours coupable de corruption et blanchiment d’argent. 5 000 prisonniers pourraient eux aussi être libérés par la justice brésilienne.
30 ans après la chute
Le 9 novembre 1989, le Mur de Berlin, aussi connu sous le nom du “mur de la honte”, tombait. Trente ans plus tard, qu’en retient-on ? En ex-RDA, beaucoup sont nostalgiques de cette période plus sécuritaire malgré le manque de liberté. Le Mur est tombé, mais d’autres se sont érigés aussitôt, créant des barrières immatérielles entre Allemands. Entre l’Est et l’Ouest du pays, des différences culturelles et identitaires existent. Économiquement, il a aussi un écart puisque l’ex-RDA (la partie Est) ne produit que l’équivalent de 75% du PIB de l’ex-RFA (la partie Ouest). Le président allemand Frank-Walter Steinmeier a lui-même déploré que « de nouveaux murs (aient) été construits dans tout le pays : des murs de frustration, des murs de colère et de haine. »
Hier, plusieurs chefs d’État et dirigeants se sont rendus au mémorial du Mur de Berlin, ils ont assisté à la cérémonie, déposé fleurs et bougies. Cette partition se veut le symbole d’une union politique.
La chancelière allemande a appelé, lors de son discours de commémoration, à défendre les valeurs de l’Europe : « Les valeurs sur lesquelles l’Europe est fondée, la liberté, la démocratie, l’égalité, l’État de droit, le respect des droits de l’Homme, sont tout sauf évidentes. Elles doivent toujours être défendues. »
Réédition de la chute
La chute du Mur s’est aussi fêtée lors du match de football opposant Hertha Berlin à Leipzig au stade olympique. Au centre du terrain avait été érigée une réplique du Mur de Berlin. Faite de matériaux légers, elle a été démontée avant le début de la rencontre. Le match s’est terminé sur le score de 2-4 pour les curieux qui se poseraient la question.
Sage décision
Samira est Ivoirienne, elle a 10 ans et elle est arrivée en France, avec son père, pour échapper à l’excision. Le 12 novembre tous deux devaient être expulsés en Italie. C’était sans compter une grande mobilisation en leur faveur : Raphaël Glucksmann a lancé une pétition (sollicitant Emmanuel Macron) qui a eu plus de 150 000 signatures et de nombreuses marques de soutien, de Marina Foïs à Anne Hidalgo en passant par Adèle Exarchopoulos. Christophe Castaner a annoncé que ni Samira ni son père ne seraient expulsés.
Après étude du dossier par le @prefpolice et en lien avec ses services, nous avons demandé que la mesure de transfert ne soit pas exécutée.
Le droit au séjour de Samira et son père va être réexaminé, compte tenu de leur situation familiale particulière.https://t.co/qBfoSM7kDW— Christophe Castaner (@CCastaner) November 9, 2019
Malgré cette déclaration, la pétition continue de gagner en signataires et la mobilisation ne désemplit pas. En effet, comme l’a souligné Pierre-Natnaël Bussière : « On continue la mobilisation car nous voulons qu’ils aient l’asile en France ou un titre de séjour. »
“Free as a Bird”
Robert Freeman, le photographe emblématique des Beatles, est décédé vendredi à l’âge de 82 ans. On lui doit plusieurs pochettes d’albums du mythique groupe anglais : With the Beatles (1963), Beatles for Sale (1964), Help ! (1965) ou encore Rubber Soul (1965). Hier, Paul McCartney lui a rendu hommage sur son site internet, et Ringo Starr a fait de même sur Twitter.
Bonus musical
En hommage à Robert Freeman, et pour le plus grand plaisir de vos oreilles, nous vous proposons de vous enivrer du tube “Yesterday” des Beatles. Bonne écoute, et bonne journée !
Jade Bihan
Crédits photo : Tobias Schwarz / AFP (11 novembre 1989)
Je suis étudiante en infocom. Mes projets : devenir journaliste reporter et voir un saiga tatarica un jour prochain.