En hommage à Samuel Paty, des rassemblements ont eu lieu partout en France
Ce dimanche a eu lieu dans de nombreuses villes des rassemblements spontanés et populaires en hommage à Samuel Paty, le professeur d’histoire-géographie victime d’un assassinat terroriste deux jours plus tôt. Alors que l’hommage officiel, celui organisé par l’État, se fera le mercredi 21 octobre, on a pu voir plusieurs personnalités politiques se joindre à la foule sans prendre de grandes paroles. Le moment n’étant sans doute pas le plus approprié pour cela.
Dans celle-ci, on a pu également voir des professeurs militant, plus que jamais, en faveur de la liberté d’expression. Ces mêmes professeurs qui se sentent depuis des années abandonnés par leur hiérarchie, surtout lorsqu’ils revendiquent des améliorations salariales et plus de considérations pour leur travail effectué. En ces temps où il n’est pas facile d’enseigner dans de bonnes conditions et où le dialogue sur des questions sociétales peut être délicat, les professeurs – comme d’autres professions d’ailleurs – demandent plus d’écoute. Car cela est bien beau d’afficher son soutien à ce métier, d’arborer fièrement un « Je suis prof », mais quand on évalue les décisions prises pour aider ces salariés de la fonction publique, le gouvernement rend copie blanche.
Néanmoins, il y a eu beaucoup d’émotions pendant toute cette journée, à Paris place de la République, à Conflans Sainte-Honorine, ou encore à Lyon où il avait enseigné par le passé. Des rassemblements, certes qui ne sont aux « normes COVID», mais qui montrent bien tout le soutien apporté au combat contre le terrorisme. Et pour qu’il cesse, cela passe déjà par l’éducation de nos plus jeunes citoyens.
Premiers jours de couvre-feu, on prend la température !
En ce week-end d’octobre, ce sont vingt millions de français qui ont vécu les premières soirées de couvre-feu. Bien que la grande majorité de la population ait respecté cette mesure prise par le gouvernement, quelques marches nocturnes ont eu lieu en France pour manifester contre cette décision. De plus, on a pu voir dans les métropoles concernées, des foules de personnes se ruer vers les points de transports en commun bondés pour vite rentrer chez soi avant 21h.
Depuis plusieurs jours, c’est plusieurs restaurateurs ou gérants de cinémas, théâtres ou autres artistes qui se plaignent de ces fermetures prématurées. À raison puisque cette obligation lancée par le chef de l’État mercredi dernier tue toutes ces activités de loisirs, de détentes et de fêtes.
Irrespect de la trêve humanitaire dans le Haut-Karabakh, les deux pays reprennent les attaques
Alors que l’Arménie et l’Azerbaïdjan avaient engagé un cessez-le-feu dans leur guerre pour contrôler le territoire du Haut-Karabakh, les combats se poursuivent. Cette trêve qui fut conclue depuis une semaine n’a jamais été véritablement acceptée par les deux camps.
Le conflit qui entraîne morts, pillages et destruction d’habitations et où plusieurs pays prennent parti pour l’un ou l’autre dans les affrontements, est très loin d’atteindre la paix.
Guinée : premier tour des élections présidentielles controversées
Ce dimanche s’est effectué le premier scrutin d’une série de cinq élections présidentielles en Afrique de l’Ouest avant la fin 2020. Il concernait celui de la Guinée et s’est déroulé dans un climat des plus tendu. Parmi les douze candidates et candidats, deux sont favoris à la victoire, le Président sortant Alpha Condé et celui de l’opposition Cellou Dalein Diallo. Au sein d’un pays extrêmement pauvre, corrompu et où les jeunes sont en grande difficulté, malgré ses nombreuses ressources, cette élection semble se heurter à de futures violences. L’actuel Président se représente pour un troisième mandat, alors que deux maximums étaient autorisés avant que la Constitution soit modifiée en début d’année.
Jusqu’au bout de la campagne présidentielle et des meetings de chacun, les incidents ont été de mise, espérons que l’avenir sera plus radieux dans ce pays. C’est ce que souhaitent – en tout cas – les électeurs de Cellou Dalein Diallo en votant pour lui
Problèmes de diffusion du football en France : entre moula et droits, il faut faire des choix
Depuis plusieurs semaines, une crise s’abat sur le monde du ballon-pied français ! Le récent rachat de la diffusion de son championnat majeur par MediaPro, une organisation sino-espagnole, pour plus de 800 millions d’euros par an jusqu’en 2024, se retrouve être un fiasco total. La raison : le groupe audiovisuel refuse de payer sa deuxième échéance mensuelle de l’année en cours, s’élevant à 172 millions d’euros. Ce dernier souhaite même renégocier le contrat qu’il a signé avec la ligue de football professionnelle (LFP). Quant à elle, elle pourrait prendre la décision de rompre ce contrat et de remettre les droits sur le marché.
Mediapro avait cette année lancé sa chaîne Téléfoot, à 25€, et se tablait sur 3,5 millions d’abonnés. Malheureusement, il y en aurait moins de 300 000 soit très loin des espérances du groupe.
La LFP, ayant été obnubilée par les milliards que ce contrat apportera avec lui, se retrouve donc dans une fâcheuse situation qui peut entraîner un effondrement dans toute l’industrie technique audiovisuelle. Cela aura également des répercussions sur tous les fans de football. Finalement, n’était-ce peut-être pas le bon moment pour eux de découvrir des disciplines sportives bien plus intéressantes ?
Belle découverte du week-end : le premier album de Lous and the Yakuza
L’artiste belge a sorti vendredi dernier son premier album, nommé Gore. Il a fallu le temps d’un week-end à PopUp pour écouter ses musiques ! Aux styles multiples, ses sons oscillent entre joie, tristesse, force et douceur. Un beau mélange de genres pour cette artiste montant en puissance dans l’univers hip hop soul. Ancienne mannequin de 24 ans, elle naît d’une mère rwandaise et d’un père congolais. Faisant une apparition marquante et incroyable dans le dernier album de son compatriote belge Damso, en featuring dans Cœur en miettes, Lous and the Yakuza est promise à un bel avenir.
Teddy Perez
Crédits photo : BERTRAND GUAY/AFP