Rattrapages du 15 février

Urgence nationale

Le président américain (on ne vous le cite plus), a encore fait des siennes en ce vendredi 15 février. En effet, il a décrété l’urgence national afin de financer le mur à la frontière avec le Mexique. Par cela, cette décision lui permet de contourner le Congrès pour débloquer ces fonds contre l’immigration clandestine. Une promesse de programme électoral tenue, mais une bataille judiciaire avec ses opposants ouverte.

Un froid sidérant

Nouvelle tension entre la Russie et la Biélorussie qui engendre un renforcement des frontières du côté ouest. Le dossier concernant un ancien projet de fusion entre les deux pays est remis sur le haut de la pile par Moscou, et cela n’a pas été très apprécié par le président Alexandre Loukachenko. L’accord prévoyait la création d’une « confédération russo-biélorusse », visant à une fusion avec un seul président, un parlement unique, un drapeau et une monnaie unique. En réponse à cette déclaration, ce dernier a ainsi multiplié les défenses de sécurité aux frontières.

Parent 1 ? Parent 2 ? Père ? Mère ?

Suite à la polémique qu’a suscité l’annonce de « parent 1 » et « parent 2 » sur les formulaires scolaires, la co-rapporteuse du projet de loi pour une « école de la confiance », Anne-Christine Lang, compte proposer de réécrire la mesure votée. Il s’agirait alors d’entourer la bonne formule parmi « père, père, mère, mère ». L’amendement doit cependant être discuté avec les députés.

Juju nous quitte : partie 2

La majorité a désigné l’adjoint aux Finances d’Alain Juppé, Nicolas Florian, pour lui succéder à la mairie tandis que le maire du Bouscat, Patrick Bobet, devrait prendre la présidence de Bordeaux Métropole. Pour ses adieux, l’ancien maire a également annoncé l’annulation de baptiser une allée au nom de Frantz Fanon, psychiatre et essayiste français anticolonialiste. En effet, cette décision avait créé une polémique dénoncée comme un hommage déplacé.

« Fridays for future »

A défaut que les jeudis soient reconnus pour leurs soirées étudiantes, depuis maintenant quelques temps, un nouveau concept a envahi le monde : les « Fridays for future ». A l’initiative de l’adolescente suédoise Greta Thunberg, des écoliers et étudiants descendent dans les rues pour manifester contre « l’inaction climatique ». Bien que ce phénomène n’eût pas encore gagné la France, c’est plus de 200 jeunes qui se sont mobilisés vendredi à Paris, une première prometteuse.

Crédits photo: Maxim Shipenkov/AFP

Louise FIATA, fiatalouise@gmail.com

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