Coca-Cola : Savoure tes scandales ! 

Coca-Cola : Savoure tes scandales ! 

En cette fin d’année 2024, c’est une baisse de ses objectifs environnementaux que nous laisse Coca-Cola sous le sapin. Pourtant, la marque n’en est pas à son premier essai niveau cadeaux pourris. Entre scandales, histoires sombres et atteintes à l’environnement, on vous propose de revenir rapidement sur l’histoire de cette boisson de retour au centre de l’actualité. 

Géant de la boisson à échelle mondiale, The Coca-Cola company c’est l’histoire du succès américain. Celle d’un préparateur pharmacien qui fait fortune en créant un sirop à base d’alcool, de noix de kola et … oui de cocaïne. C’est aussi la naissance d’un logo mythique qui n’évoluera que très peu en cent ans d’existence. Seulement voilà, Coca-Cola c’est aussi une montagne de bouteilles brisées, une légion entière de scandales. Bref… Le parfait candidat pour un article sans prise de tête qui met en lumière le côté sombre d’une entreprise qui pointe son nez dans l’actualité déjà lourde de 2024.

Des relations avec le régime nazi ? 

Comment être plus léger qu’en parlant des heures sombres de l’Allemagne ? Pour la multinationale Coca-Cola l’argent n’a jamais eu d’odeur. Sous le régime nazi en Allemagne, on continue de boire du Coca et même beaucoup de Coca notamment en 1936 où c’est plus d’un million de caisses qui seront vendues sur le territoire allemand. En 1938, ces chiffres seront multipliés par 4 pour atteindre 4,5 millions de caisses vendues. Dès 1941, en pleine guerre mondiale, ce ne sont pas les pénuries d’ingrédients qui inquiètent la filiale allemande de Coca Cola, fière de proposer un nouveau produit encore présent aujourd’hui : Le Fanta. 

Seulement Coca Cola ne s’adaptera pas uniquement à la politique du régime nazi pour commercer avec lui. La firme utilisera très rapidement des détenus de droit commun comme main d’œuvre, mais aussi des étrangers condamnés aux travaux forcés dans les camps. (Oui… Oui… les fameux camps nazis).

Des meurtres en veux-tu en voilà 

Pour l’entreprise Coca, syndicalistes riment avec cibles de choix. En Colombie, le problème de la gâchette facile envers les syndicalistes est particulièrement présent avec plus de 470 leaders abattus par des milices paramilitaires aux ordres de multinational entre 2002 et 2009. Parmi les entreprises les plus meurtrières figure évidemment Coca-Cola qui aurait commis moult atrocités dans ses usines d’embouteillage.

Face à ces crimes, les activistes américains Dan Kovalik, Terry Collingsworth et Ray Rogers ont mené une véritable enquête à visionner sous le nom de « L’affaire Coca-Cola ». Un film parfait pour ce réveillon 2024, qui finira de vous dégoûter de la marque.

L’affaire Dasani 

Partons outre-manche pour cette affaire qui a quelque peu agacé nos amis amateurs de thé. C’est en 2004 qu’arrive au Royaume-Uni les bouteilles d’eau Dasani. Une eau purifiée d’une manière si sophistiquée que ce serait cette méthode qui est utilisée par la Nasa pour subvenir au besoin des astronautes. “Bullshit” comme diraient nos amis anglais, pour cette eau sophistiquée, c’était le procès de purification le plus simple qui était utilisé (une simple osmose de l’eau). Et puis en réalité… La Dasani n’était même pas propre à la consommation à cause d’un taux trop élevé de bromate, une substance cancérigène. (Oui mesdames et messieurs, Coca-Cola a inventé l’eau qui donne le cancer…)

Quelques mois après son lancement en Europe, la marque d’eau en bouteille Dasani était retirée du marché Européen pour ne jamais y revenir.

Des études trafiquées

La recherche n’échappe pas non plus à l’influence de la boisson rouge. Lors d’une enquête menée par “Le Monde”, il a été démontré que Coca Cola a payé des chercheurs environ 8 millions d’euros pour minimiser l’impact de la boisson gazeuse sur notre santé et ce rien qu’en France.

Les scientifiques pouvaient être payés entre 700 et 4000 euros en fonction des bénéfices que leurs travaux et interventions avaient apportés à la marque.

Et en 2024 ? 

Les Jeux olympiques de Paris vous vous en souvenez ? Alors même que Coca-Cola en sa qualité de partenaire historique des jeux olympiques se vantait d’une politique “zéro déchet”, il a été découvert que ce sont en réalité des millions de bouteilles en plastiques qui ont été vidées dans les gobelets réutilisables de la marque. Un scandale qui met en lumière l’ampleur du “Greenwashing” opéré par la marque, affirmant vouloir réduire l’utilisation du plastique dans son activité.

Parallèlement, Coca-Cola a annoncé le lundi 2 décembre 2024, la fin de ses ambitions quant à la réduction des plastiques à usage unique, véritable symbole de la pollution mondiale. Un petit cadeau empoisonné sous le sapin de 2024, qu’il faudra suivre au cours des prochaines années.

 

Crédits photo : Unsplash – Mahbod Akhzami

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