Rattrapages du vendredi 9 octobre 2020

Libération de Sophie Pétronin

Dernière otage française retenue, Sophie Pétronin, libérée au Mali après de longues négociations, est arrivée sur le sol français hier dans l’après-midi. Retenue depuis près de quatre ans, elle avait été enlevée en 2016 à Gao.

Mais sa libération soulève des questions… et des critiques. En effet, les internautes ont enflammé la toile suite à ses propos ambigus concernant ses ravisseurs. De plus, sa libération arrive au moment où plusieurs djihadistes ont été libéré par le nouveau pouvoir malien, ce qui semblait être le ticket de sortie de Sophie Pétronin.

Alors que l’Élysée affirme que l’opération est entièrement malienne, Emmanuel Macron ne s’est pas exprimé lors de l’arrivée de l’ex-otage. Gardons donc en tête l’image d’un retour parmi sa famille plein d’émotions.

Le FBI déjoue un projet d’enlèvement

Aux États-Unis, le FBI a déjoué un projet d’enlèvement de la gouverneure démocrate Gretchen Whitmer (Michigan). Les auteurs de ce sombre projet, 13 hommes affiliés à un groupe d’extrême droite dont le but était de « déclencher une guerre civile », ont été arrêtés. La gouverneure, opposante à Donald Trump, s’est dit effarée par la nouvelle et a mis en cause le président pour son manque de mesures afin de lutter contre cette forme de terrorisme. Ce dernier répond sur Twitter que son objectif est et restera de défendre tous les Américains sans exception.

Point COVID

Toujours aux États-Unis, l’état de Trump suite à son hospitalisation inquiète. Au cours d’une interview téléphonique avec Fox News, sa voix paraît affaiblie et son discours décousu. Le président américain affirme aller très bien et fait même la pub du traitement, encore expérimental, qu’il a reçu pour guérir du coronavirus.

Côté français, c’est un record battu avec plus de 20 000 nouveaux cas recensés sur le territoire en 24h. A l’inverse la situation semble s’améliorer dans plusieurs villes dont Bordeaux, qui adoucit ses mesures en annonçant la réouverture des piscines, marchés…

Aujourd’hui, journée mondiale de la santé mentale, c’est l’occasion de faire le point sur les conséquences que la pandémie, et notamment le confinement, ont pu avoir dessus.

Souveraineté de l’autonomie numérique

L’Europe, en plein projet sur le Digital Services Act, voudrait limiter le pouvoir des GAFA (Google, Amazon, Facebook, Apple). Partage de données, applications préinstallées sur smartphones, voilà sur quoi l’UE planche pour sa future loi sur le numérique. De plus en plus présent dans notre quotidien et encore très peu encadré, le numérique reste une question importante et pas seulement l’Europe s’y intéresse.

En effet, côté américain, ce sont aussi les démocrates qui veulent changer la législation. Dans un long rapport publié mardi, le Congrès américain joue cartes sur table en dressant de vastes propositions pour « casser » le monopole des GAFA.

Mais à l’heure où les voix s’élèvent contre ces monopoles, revendiquant les droits numériques comme faisant partie des droits de l’Homme, les projets de lois pour garder un contrôle sur les GAFA se montrent très complexes et le sujet n’a pas fini de faire couler de l’encre.

Robert Badinter, son combat

Imaginer un monde sans peine capitale, telle était la vision de Robert Badinter. Il y a 39 ans hier, la peine de mort était abolie. Ce combat, mené par l’avocat Robert Badinter, est né d’un de ses procès les plus célèbres: celui de Patrick Henry, meurtrier d’un garçon de 7 ans. Ce procès, où l’accusé fut condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, aura marqué le début de l’abolition de la peine de mort, prononcée par la suite le 9 octobre 1981.

Peace & Love

Imaginer, c’est aussi ce que fait John Lennon, mais en chanson. Fondateur des Beatles, porteur d’un message de paix et d’amour, il a été assassiné à seulement 40 ans par un fan déséquilibré. Il aurait eu 80 ans hier. Sa chanson la plus célèbre reste aujourd’hui encore l’une des plus jouées au piano, profitons-en pour réécouter « Imagine » !

 

(Source : Chaîne YouTube :  johnlennon)

Célia Ory

Crédit photos: Paul Longerie. Reuters

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