Les déferlantes
Ce samedi, le rugby était à l’honneur. À Tokyo, les Néo-zélandais ont dominé l’Irlande sans trembler sur le score de 41-14. Auteurs d’un match abouti et maîtrisé, les All Blacks, doubles champions du monde en titre, retrouveront donc dans le dernier carré le XV de la Rose, tombeur de l’Australie. Les Anglais eux aussi, n’ont d’ailleurs pas fait dans le détail en s’imposant 40-16 dans un match où les Australiens n’ont jamais réussi à se mettre véritablement en place. Néo-Zélandais et Anglais s’affronteront donc au top de leur forme samedi 26 octobre au stade Yokohama pour obtenir un ticket en finale.
Ah bah non toujours pas !
Deux jours après l’accord trouvé entre Londres et Bruxelles, un nouveau rebondissement a pris de cours le Premier ministre britannique Boris Johnson. Samedi après-midi, la Chambre des communes a en effet voté un amendement qui repousse l’accord de 3 mois en vue du Brexit. Le responsable ? Oliver Letwin, cet ancien conservateur exclu du parti est à l’origine de cet amendement qui selon lui, attribue une « police d’assurance ». Une décision qui contraint par conséquent, le gouvernement à demander un report de la date originale établie au 31 octobre auprès de l’Union européenne. Boris Johnson, a aussitôt déclaré qu’il « ne négociera pas de nouveau report avec l’UE ». Dans le même temps, des milliers de manifestants anti-Brexit se sont rassemblés à Londres pour obtenir un second référendum suite à l’appel à manifester du maire londonien Sadiq Khan.
Demande de Justice en Croatie
Des milliers de manifestants dans les rues de Zagreb et de toute la Croatie hier pour demander au gouvernement de protéger les femmes. À l’origine de ces manifestations, un juge qui avait replacé en liberté cinq hommes accusés par les autorités d’avoir violé une fille de 15 ans pendant près d’un an, tout en se filmant. Médusés, les Croates étaient alors sortis dans les rues contraignant la justice à incarcérer les individus jeudi dernier. Au total près de 7 000 manifestants étaient présents dans la capitale pour réclamer plus de fermeté et de justice en brandissant des banderoles « Ne pas punir un crime, c’est un crime ».
Tranquilo por favor !
Après les scènes de violence qui ont touché la Catalogne toute la semaine, le président séparatiste catalan Quim Torra a appelé au dialogue. Après cinq jours de manifestations, le dirigeant a ainsi demandé l’apaisement tout en interpellant le gouvernement espagnol pour obtenir « des négociations sans conditions ». L’un des objectifs affichés est ainsi d’obtenir un référendum d’autodétermination. De son côté, le gouvernement espagnol du Premier ministre Pedro Sánchez a réclamé du catalan qu’il condamne les violences, chose qu’il n’a encore jamais faite. Les deux dirigeants campent donc pour l’instant sur leurs positions oscillant entre fermeté et modération. La question est de savoir si l’un d’entre eux va céder. C’est d’ailleurs l’une des réflexions que pose le journal El Mundo qui titrait vendredi « ¿A qué espera Pedro Sánchez? » (Qu’attend Pedro Sánchez ?).
Grève ou droit de retrait ? Edouard Philippe hausse le ton.
Nous vous en parlions hier dans les rattrapages, un mouvement de la SNCF faisant suite à un accident de train a bouleversé le trafic ferroviaire de toute la France après que les cheminots aient invoqué leur droit de retrait. Samedi, au premier jour des vacances, la situation était tout aussi complexe avec un TER sur deux qui ne circulait pas. Un bras de fer s’est donc engagé tout au long de la journée opposant les syndicats des cheminots à Edouard Philippe ainsi que Guillaume Pépy, le PDG de la SNCF. Déjà qualifié de « grève surprise » par le patron de la SNCF, le Premier ministre a surenchéri en évoquant « un détournement du droit de retrait » et une « grève sauvage » hors du cadre légal. Le gouvernement et la direction de la SNCF ont finalement entamé des pourparlers dans la journée malgré les tensions. En dépit de six heures de négociations, aucune proposition ne semble avoir convaincu les quatre syndicats présents.
Héritage du pays de Ramsès
Après la découverte la semaine dernière de trente sarcophages en Egypte, les archéologues ont dévoilé hier officiellement les sépultures trouvées en parfait état de conservation dans la ville de Louxor. Richement ornés, ces sarcophages sont une découverte fondamentale pour les chercheurs égyptiens qui datent ces objets de 3 000 ans, durant la 18ème dynastie égyptienne. C’est une révélation qui témoigne de fait, d’un héritage égyptien qui a encore bien des secrets à dévoiler. Le ministre des antiquités Khaled el-Enany s’est réjoui de ces trouvailles et a déclaré « Ces découvertes n’ont pas de prix pour la réputation de l’Egypte ».
La note musicale de fin
Pour finir ces rattrapages, une musique en lien avec la météo “It’s Raining Men” du duo The Weather Girls. Bon dimanche à tous et n’oubliez pas que chez Pop-Up, il fait toujours beau car vous êtes les soleils de nos coeurs chers lecteurs.
Kylian Prevost
Crédits photo : Ministère Égyptien des antiquités