Le bac bloque
Hier commençaient les « épreuves communes de contrôle continu » du baccalauréat pour les élèves de premières générales et technologiques, et concernaient les langues vivantes, l’histoire-géo et les mathématiques. Fruit de la réforme du bac, ces épreuves ne sont visiblement pas du goût de tous les élèves qui se sont mobilisés pour bloquer les lycées et ainsi boycotter les épreuves. Si certains lycées ont été fermes sur les dates des épreuves, d’autres, 10 selon le ministère de l’Éducation nationale, ont décidé de les repousser. Certains professeurs ont d’ailleurs suivi leurs élèves dans la grève… Soutien ou protestation ? Quoi qu’il en soit, le nouveau bac ne semble définitivement pas avoir un franc succès.
Quand la police appelle la police
Samedi 18 janvier à Paris, un policier a été filmé en train de frapper un manifestant déjà au sol. La raison ? Le manifestant lui aurait craché du sang au visage en clamant qu’il était séropositif. Après la diffusion de la vidéo devenue virale, le policier a évidemment dû justifier ses actes. Il a donc porté plainte contre le jeune manifestant pour « violences volontaires », apparemment parvenues avant que le manifestant soit au sol, et l’accuse aussi d’avoir empêché une autre interpellation. Le policier a été transféré à l’hôpital après l’altercation pour suivre un protocole anti-VIH.
Faut-il mettre la Chine en quarantaine ?
Vous le savez, la Chine est touchée par un virus, cousin du SRAS, qui contamine les habitants à vitesse grand V. La maladie, que l’on peut maintenant appeler 2019-nCov (pour « nouveau coronavirus 2019 »), a déjà contaminé officiellement plus de 200 personnes. Selon une étude de l’Imperial College de Londres, le nombre d’individus contaminés pourraient être compris entre 400 et 4 000 cas. Des chiffres effrayants qui font échos aux 650 malades qui ont succombés au SRAS en 2003. Avec le Nouvel An Chinois et les déplacements à prévoir, la Chine ainsi que l’étranger tentent de prendre un maximum de précautions pour limiter la contamination. Par exemple, les aéroports américains ont mis en place un protocole de surveillance des voyageurs en provenance de la Chine et de leur état de santé. Pas très rassurant…
Le train R3TRA1T3 partira enfin de gare
La SNCF et la RATP ont annoncé hier qu’ils comptaient bien reprendre leurs activités et que les trains et les RER reprendraient du service. Le trafic devrait donc être « normal » ou « quasi-normal » sur l’ensemble des lignes ferroviaires en France. ALLÉLUIA ! Néanmoins, certains syndicats préfèrent tout de même prévenir que ce n’est pas la fin des protestations et qu’ils se concentreront sur des « moments-clé » pour manifester en force.
Donald Trump sur la sellette
Le procès contre Donald Trump, accusé d’« affront à la Constitution et à nos institutions démocratiques » débutera aujourd’hui, mardi 21 janvier 2020. En quelques mots, Trump est accusé d’avoir demandé à l’Ukraine de lui fournir des informations sur Joe Biden, son adversaire aux futures présidentielles américaines de novembre 2020, ainsi que d’avoir fait pression sur Kiev avec une potentielle aide militaire. Un chantage qui n’est pas du tout apprécié par la Chambre des représentants. Hier, les avocats de Trump ont demandé au Sénat, qui sera la jury du procès, d’acquitter le président qui risque la destitution. Une mesure qui sera, encore une fois, sûrement mal vue par le tribunal.
Le jour qui méritait un Lexomil
Au cas où vous ne le saviez pas, hier c’était le Blue Monday. En quelques mots, le Blue Monday, découvert en 2005 en Grande-Bretagne, c’est apparement le jour le plus déprimant de l’année et pour causes ! Il ne fait généralement pas beau, Noël a fait un trou dans le budget de chacun, les fêtes sont passées, c’est lundi… bref, l’angoisse ! Alors, bravo à ceux qui n’ont pas succombé au blues de ce lundi maudit. Et si vous êtes toujours contaminé par le Blue Monday aujourd’hui… Force et courage, ça va passer ! En attendant, vous pouvez écouter cette musique pour vous mettre de bonne humeur pour la journée.
Crédits photos : Magiceyes – 123RF / Jade Seneca.
Camille Hurcy