Rattrapages du dimanche 29 novembre 2020

Blessé à la « marche des libertés », une enquête administrative ouverte

Un photographe syrien, Ameer Al-Halbi, collaborateur de l’Agence France-Presse (AFP) a été blessé samedi dernier alors qu’il couvrait la manifestation contre la proposition de loi « sécurité globale » et les violences policières. Une enquête administrative interne a été ouverte hier par la police pour établir comment le photographe, qui n’a pas encore porté plainte, a été blessé.

Ameer Al-Halbi a couvert la guerre en Syrie, dans les faubourgs d’Alep. Il avait remporté en octobre 2017 le prix « Regard des jeunes de 15 ans » au Prix Bayeux.

La France et le Royaume-Uni s’allient pour freiner l’immigration clandestine par la Manche

La France et le Royaume-Uni s’entendent pour freiner l’immigration clandestine par la Manche. Le Ministre de l’Intérieur français et son homologue britannique, Priti Patel, ont déclaré vouloir empêcher l’itinéraire emprunté par plus de 8000 personnes cette année.

Il est prévu, dans le cadre de cet accord, un doublement des patrouilles françaises à partir du 1er décembre, qui seront aidées par des drones et des radars permettant de repérer ceux qui tentent la traversée. Les deux pays ont accepté de dépenser 31,4 millions d’euros pour ces mesures.

Le Conseil d’Etat ordonne au gouvernement de revenir sur son décret sur la limitation à 30 dans les églises

Le Conseil d’Etat a ordonné au gouvernement hier de revoir dans les trois jours son décret limitant à 30 le nombre de fidèles pouvant assister aux offices religieux. Gain de cause a ainsi été donné à l’Eglise catholique, qui estimait « non nécessaire, disproportionnée et discriminatoire » la jauge maximale de 30 personnes.

Jean Castex a tenu une réunion hier avec le Président de la Conférence des évêques de France (CEF) pour discuter de la mise en place d’une nouvelle jauge dans les lieux de culte. D’autres consultations doivent avoir lieu entre les représentants des autres cultes et le Ministère de l’Intérieur, afin de mettre en place un nouveau protocole d’ici à mercredi, tel que réclamé par le Conseil d’Etat.

Les quatre policiers impliqués dans l’agression de Michel Zecler mis en examen

La mise en examen a été requise pour les quatre policiers accusés d’avoir tabassé Michel Zecler, a annoncé le procureur de Paris, Rémy Heitz lors d’une conférence de presse hier, dimanche 29 novembre. Cette décision a lieu après deux jours de garde à vue pour les accusés dans les locaux de l’inspection générale de la police nationale (IGPN). Une enquête était également ouverte contre eux depuis mardi pour « violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique », avec plusieurs circonstances aggravantes dont « des propos à caractère raciste », et pour « faux en écriture publique ». La suite des investigations a été confiée à un juge d’instruction.

Lors de la conférence de presse, le procureur de Paris a précisé que « ces quatre policiers – un brigadier de 44 ans et trois gardiens de la paix, âgés respectivement de 23, 31 et 35 ans – présentent de bons, voire très bons états de service, et qu’aucun incident particulier n’a à ce jour émaillé leurs carrières respectives ». 

Le patron de la police nationale dénonce

Le directeur général de la police nationale, Frédéric Veaux, s’exprime face aux actes des policiers qui ont roué de coups, le samedi 21 novembre, Michel Zecler. « Ce sont des comportements de délinquants, a-t-il reconnu hier dans un entretien au Journal du dimanche (JDD). Les policiers doivent avoir un comportement irréprochable. Et c’est le cas de la quasi-totalité d’entre eux. Ce sont ceux-là, qui travaillent de manière professionnelle, honnête, responsable, qui vont avoir à subir les conséquences de tels comportements. »

Pour M. Veaux, ce dérapage est « avant tout une question d’éthique, de valeurs, de déontologie », et non la conséquence d’une formation trop courte des forces de l’ordre. M. Veaux a aussi assuré qu’une fois les responsabilités établies, la police nationale traiterait ces événements « avec la plus extrême sévérité ».

Dave Prowse, l’acteur qui a incarné Dark Vador est mort à l’âge de 85 ans

L’acteur qui a incarné le personnage de Dark Vador dans la première trilogie de Star Wars, Dave Prowse, est mort samedi 28 novembre. Haltérophile devenu acteur, il avait obtenu le rôle grâce à sa carrure – il mesurait près de deux mètres. Mais en raison de son fort accent, étant de Bristol (ouest de l’Angleterre), la voix du personnage avait été jouée par James Earl Jones.

 

Scott Fitzgerald 

Crédits photo : Gabrielle Cézard / AFP

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