Fédération française de la lose (FFL)

Tout a débuté avec le handball…

Du 10 au 27 Janvier se déroulait la coupe du monde de handball, l’occasion pour nos ‘’Experts’’ de faire parler leur talent…du moins c’est ce que l’on pensait. Après un début poussif face au Brésil et une large victoire contre les serbes tout allait bien pour les bleus, jusqu’à la rencontre face à l’Allemagne, pays hôte de la compétition, qui leur a donné du fil à retordre puisqu’ils sont parvenu à arracher le match nul 25 partout à la dernière seconde grâce à Timothey N’Guessan.

Le reste de la compétition s’est déroulé sans accrocs pour les collègues de Karabatic, à qui Didier Dinard avait fait appel sentant bien que son meneur d’homme manquait. Autant de raisons de penser que les champions du monde en titre se dirigeaient vers une énième finale. C’était sans compter sur l’armada danoise qui lors de la demi-finale s’est montrée intraitable aussi bien défensivement qu’offensivement. Au terme du match les coéquipiers de Mikkel Hansen s’impose sur le score sans appel de 38 à 30, l’espoir de devenir champion du monde pour la 7ème fois s’arrête aux portes de la finale. Les français ont tout de même fait preuve d’orgueil de champions lors du match pour la 3ème place contre ces mêmes allemands affrontés en phase de poule. Comme au premier match la décision s’est faite à la dernière seconde puisque Nikola Karabatic vient inscrire le 26ème but de cette petite finale, devançant ainsi l’Allemagne d’un petit but. Les experts terminent ce championnat du monde médaille de bronze autour du cou.

Le XV de France en perdition

Des tests matchs 2018 peu glorieux s’étant soldés par un bilan d’une seule victoire face à l’Argentine contre 5 défaites, notamment 3 en terre néo-zélandaise ainsi que 2 à domicile contre les africains du sud et les fidjiens, qui avaient provoquées colère et inquiétude en vue du tournoi des 6 nations.

C’est donc ce 1er Février, au stade de France, que débutait le tournoi, face aux dangereux gallois. On s’attendait à un match de haute volée, il aura été français durant la 1ère mi-temps…seulement. Après une grosse entame de match coté bleu et des bonnes séquences imposées aux dragons, Louis Picamole plonge dans l’en-but et vient donner 5 points d’avance. 15 minutes plus tard c’est le toulousain Yohan Huget qui permet à la France d’inscrire un nouvel essai et donc de mener 10-0. C’est au tour du clermontois Camille Lopez de faire enfin parler son adresse au pied en inscrivant une pénalité ainsi qu’un drop juste avant la mi-temps. Le XV de France rentre au vestiaire, sur le score de 16 à 0, en ayant livré une prestation presque parfaite. A ce moment de la rencontre on se dit alors que les bleus ont retrouvé un jeu de mouvement et qu’ils sont en route pour, peut-être une victoire dans le tournoi, tant attendue.

En deuxième période, la lose a repris le dessus… C’est avec enthousiasme que les 15 joueurs français reprennent cette deuxième période, sans se douter de la tournure qu’allait prendre ce match. Après un essais gallois à la 46ème minute, le XV du poireau reprend confiance. Le cauchemar français débute alors. Après une faute de main du malheureux Huget, à 5 mètres de la ligne, les bleus concèdent un nouvel essai. En quelques minutes, les diables rouges recollent au tableau d’affichage. Les deux équipes se livrent coup pour coup dans cette seconde période jusqu’à la terrible 72ème minute, à laquelle, sur une offensive française, Vahaamaïna se fait intercepter sa passe et offre à George North le 3ème essai gallois, le deuxième pour son compteur personnel, synonyme de victoire.

Encore une belle soirée pour la Fédération Française de la Lose.

Le ski français ne voulait pas intégrer la FFL

Malgré ces 2 désillusions dans les sports collectifs le ski est là pour relever le niveau. En effet, se tenait ce week-end la coupe du monde de ski dans l’Utah, l’occasion pour les frenchies de faire triompher le drapeau bleu, blanc, rouge. C’est chose faite pour le ski-cross puisque François Place a remporté la médaille d’or au terme d’une course menée de bout en bout, il s’offre par la même occasion son 1er titre mondial. En ski freestyle on attendait beaucoup de la jeune Tess Ledeux, âgée de 17 ans et déjà championne du monde de ski dans la catégorie slopestyle l’an passé en Sierra Nevada. Véritable phénomène de précocité dans son sport, la savoyarde avait pour ambition de faire le même résultat. Après des runs de qualité elle s’impose avec 11 points d’avance sur la deuxième et devient donc championne du monde dans la catégorie Big Air, de quoi rendre jaloux la Fédération Française de Lose qui ne comptera pas de skieur dans ses rangs ce week-end.

Marchegay Léo

Source photo : Agence France Presse (AFP)

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